L'échographie de premier recours est en plein essor en France depuis quelques années, mais largement développée depuis longtemps dans de nombreux autres pays. Grâce à la miniaturisation des appareils, l'amélioration de la qualité des images, et la baisse notable des coûts d'acquisition de l'échographe, elle est devenue accessible aux généralistes ainsi qu'à de nombreuses autres spécialités, pour une utilisation ponctuelle, au cours des consultations. L'abord est différent de celui de l'échographie des radiologues, car elle vise à s'intégrer dans un raisonnement diagnostique et thérapeutique devant une situation clinique précise. L'échographie devient le prolongement de la main et du stéthoscope. Une formation approfondie est nécessaire avant de pouvoir pratiquer sans danger cet examen. Cette formation comporte des sessions d’entrainement sur échographe afin de s’approprier le geste. Mais il faut également des formations sur images pathologiques, ce qui est l’objet de cette session de 3 heures. L'objectif général de cette formation de 3 heures présentielle est d’analyser les images échographiques de pathologies non nodulaires du foie. Les objectifs spécifiques sont : 1/ Diagnostiquer une stéatose hépatique 2/ Décrire les différents stades échographiques de la cirrhose hépatique 3/ Caractériser un foie cardiaque Cette formation ne comporte qu’une phase de formation continue dont l’objectif est de savoir utiliser l’échographie dans l’exploration du foie, pour rechercher ou évaluer une pathologie hépatique non nodulaire. La formation est constituée d’une alternance - d’exposés en plénière, comportant des schémas anatomiques détaillés et des images ou des films échographiques, - et de séquences « arrêt sur image » où les médecins sont invités à décrire une image échographique projetée, selon un chemin pédagogique les amenant à un diagnostic.