L'échographie de premier recours est en plein essor
en France depuis quelques années, mais largement développée depuis longtemps dans de
nombreux autres pays. Grâce à la miniaturisation des appareils, l'amélioration de la qualité des images,
et la baisse notable des coûts d'acquisition de l'échographe, elle est devenue accessible aux
généralistes ainsi qu'à de nombreuses autres spécialités, pour une utilisation ponctuelle, au cours des
consultations. Elle ne concurrence pas l'échographie des
radiologues, car elle vise à répondre à un questionnement clinique. L'échographie devient le prolongement de
l'examen clinique du patient. Néanmoins une formation approfondie est nécessaire
avant de pouvoir pratiquer sans danger cet examen . C'est pourquoi, après avoir enseigné des cours
d'initiation, puis d'approfondissement centré sur l'exploration d'organes sains, il apparait
nécessaire de proposer des formations sur les images pathologiques les plus fréquentes rencontrées en
médecine de ville. L’objectif général de cette formation de 4h est d'apprendre à décrire scrupuleusement les images échographiques correspondant à une hépatomégalie La formation alterne exposés théoriques anatomo-échographiques, ateliers d’exercices d’entrainement entre participants volontaires, et ateliers d’exercices sur images. 1 échographe pour 3 ou 4 médecins. Les objectifs spécifiques sont : 1 Déterminer les bénéfices et les risques de la pratique d’une échographie hépatique 2 Décrire la conduite d’une échographie hépatique 3 Décrire l'aspect échographique d'une hépatomégalie
