L'échographie de premier recours est en plein essor en France depuis quelques années, mais largement développée depuis longtemps dans de nombreux autres pays. Grâce à la miniaturisation des appareils, l'amélioration de la qualité des images, et la baisse notable des coûts d'acquisition de l'échographe, elle est devenue accessible aux généralistes ainsi qu'à de nombreuses autres spécialités, pour une utilisation ponctuelle, au cours des consultations. Elle ne concurrence pas l'échographie des radiologues, car elle vise à répondre à un questionnement clinique. L'échographie devient le prolongement du stéthoscope. L'échographie des nodules sous-cutanés est particulièrement intéressante de par la fréquence des demandes et l'approximation de la palpation clinique. De plus l'examen peut être répété pour en suivre l'évolution. De même les lésions musculaires traumatiques gagnent à être explorées par l'échographie qui affine le diagnostic et surveille l'évolution d'un hématome par exemple. Enfin l'échographie se révèle un examen de choix pour l'exploration du contenu scrotal, notamment en situation d'urgence, et son innocuité autorise ensuite un suivi régulier. Néanmoins une formation approfondie est nécessaire avant de pouvoir pratiquer sans danger cet examen. L’objectif général de cette formation de 7 heures est de savoir caractériser à l'échographie la nature de divers nodules sous-cutanés, des lésions musculaires, et de reconnaitre les pathologies scrotales. Elle s’adresse à des médecins généralistes connaissant déjà les bases de l’échographie. Objectifs : 1- Décrire les caractéristiques de diverses masses nodulaires sous-cutanées

2- Décrire les aspects échographiques des lésions musculaires

3- Citer les caractéristiques échographiques d'un ganglion bénin

4- Décrire les pathologies scrotales visibles à l'échographie Cette formation ne comporte qu’une phase de formation continue dont les objectifs ont été décrits ci-dessus. La formation est constituée d’une alternance - d’exposés en plénière, comportant des schémas anatomiques détaillés et des images ou des films échographiques, - d’ateliers pratiques d’entrainement entre participants avec des échographes - de séquences « arrêt sur image » où les médecins sont invités à décrire une image échographique projetée, selon un chemin pédagogique les amenant à un diagnostic.