Descriptif : Le tabac et l’alcool sont les deux premières causes de mortalité évitable en France en 2021. La consommation de tabac et d’alcool sont des déterminants majeurs en santé. Chaque année, 75 000 décès sont dus au tabac et 41 000 décès à l’alcool. Des efforts sont à poursuivre en population générale comme en population spécifique, notamment chez les personnes âgées, les personnes isolées ou en difficulté socio-économiques, public cible des infirmiers et infirmières libérales. De plus, le rapport de l’ANSM de 2019 sur « État des lieux de la consommation des antalgiques opioïdes et leurs usages problématiques » montre que la consommation d’opioïdes est une problématique en augmentation. Le nombre d’hospitalisations liées à la consommation d’antalgiques opioïdes obtenus sur prescription médicale a doublé entre 2000 et 2017 et particulièrement chez la personne agée. Dans la Banque nationale de pharmacovigilance (BNPV), le taux de notifications d’intoxication aux antalgiques opioïdes a doublé entre 2005 et 2016. Le nombre de décès liés à la consommation d’opioïdes a triplé entre 2000 et 2015, avec au moins 4 décès par semaine. La part des cas de trouble d’usage des antalgiques opioïdes rapportée au réseau d’addictovigilance a plus que doublé entre 2006 et 2015. L’usage d’opiacé fort par rapport aux opiacés faible est plus important chez les personnes âgées que chez les personnes plus jeunes. Concernant les benzodiazépines. « Le rapport de l’ANSM paru en avril 2017 réalise un état des lieux de la consommation de benzodiazépines en France jusqu’en 2015. Le dernier rapport de 2012 avait mis en évidence une tendance à la baisse des consommations depuis le début des années 2000 malgré une forte prévalence dans la population générale (…) La classe des personnes âgées et notamment des femmes de plus de 80 ans est la plus concernée avec 38.3% de consommatrices. Pour toutes ces raisons, ce rapport de l’ANSM préconise la poursuite et l’intensification de la mobilisation pour le bon usage des benzodiazépines et la sensibilisation du grand public à cette problématique. » l’IDEL à un rôle clé dans la détection, la prévention et la prise en charge des conduites addictives pour préserver au mieux l’autonomie, la santé physique et psychique ainsi que la qualité de vie des patients. La patientèle des cabinets libéraux étant composée principalement : de personnes âgées de personnes en difficulté sociale économique, particulièrement isolées, nécessitant très souvent des soins à domicile, exposés aux troubles anxieux et/ou dépressif parfois avec addictions associées. Et suite aux différents rapports et consignes des autorités de santé, nous pouvons constater que les produits les plus concernés dans les populations soignées à domicile sont donc les benzodiazépines, les opioïdes, l’alcool et le tabac. Dans ce contexte, le renforcement des connaissances et compétences des professionnels de santé libéraux permettrait d’améliorer la prévention et prise en charge des patients souffrants de conduite addictives sur le terrain, au plus près des patients, des personnes âgées et leur entourage. Objectifs : Cette formation est destinée à apporter des éléments concrets aux infirmiers libéraux dans leur pratique quotidienne : À l’issue de la formation le participant saura : ✓ S’impliquer dans la problématique épidémiologique des pratiques poly addictives afin de contribuer, sur le terrain, à la prévention sanitaire. ✓ Détecter les signaux faibles et évocateurs de la polyaddiction chez la personne âgée. ✓ Évaluer le niveau de dépendance et de risque de la pratique addictive. ✓ Mobiliser les pré-requis pour pratiquer la relation d’aide afin de pratiquer l’entretien motivationnel en prenant en compte les spécificités des publics cibles, notamment de la personne âgée. ✓ Accompagner le patient quotidiennement dans les actions de réductions des risques de polyaddiction en détectant ses besoins, ses problématiques bio-psycho-social et en lien avec son projet de vie / fin de vie. ✓ Connaître les principales complications somatiques, psychologiques et sociales des polyaddiction de la personne âgée. ✓ Pratiquer la prévention, et informer le patient et de le rendre autonome sur ses propres enjeux de santé. ✓ Orienter le patient et/ou ses aidants vers la structure médico-sociale adaptée aux problématiques addictives. L’enseignement s’articule en 4 grandes parties, divisées en 16 modules de formation. Il commencera par un questionnaire de préformation permettant de faire le point sur les acquis de l’apprenant. Au début et à la fin de chaque module théorique un questionnaire est à̀ compléter. Il permet de mobiliser les connaissances et d’évaluer les pré requis et la progression des apprenants. La durée totale estimée de la formation est de 7 heures (pour une classe virtuelle, il s’agit de 2X7h soit 14h) Descriptif : Le tabac et l’alcool sont les deux premières causes de mortalité évitable en France en 2021. La consommation de tabac et d’alcool sont des déterminants majeurs en santé. Chaque année, 75 000 décès sont dus au tabac et 41 000 décès à l’alcool. Des efforts sont à poursuivre en population générale comme en population spécifique, notamment chez les personnes âgées, les personnes isolées ou en difficulté socio-économiques, public cible des infirmiers et infirmières libérales. De plus, le rapport de l’ANSM de 2019 sur « État des lieux de la consommation des antalgiques opioïdes et leurs usages problématiques » montre que la consommation d’opioïdes est une problématique en augmentation. Le nombre d’hospitalisations liées à la consommation d’antalgiques opioïdes obtenus sur prescription médicale a doublé entre 2000 et 2017 et particulièrement chez la personne agée. Dans la Banque nationale de pharmacovigilance (BNPV), le taux de notifications d’intoxication aux antalgiques opioïdes a doublé entre 2005 et 2016. Le nombre de décès liés à la consommation d’opioïdes a triplé entre 2000 et 2015, avec au moins 4 décès par semaine. La part des cas de trouble d’usage des antalgiques opioïdes rapportée au réseau d’addictovigilance a plus que doublé entre 2006 et 2015. L’usage d’opiacé fort par rapport aux opiacés faible est plus important chez les personnes âgées que chez les personnes plus jeunes. Concernant les benzodiazépines. « Le rapport de l’ANSM paru en avril 2017 réalise un état des lieux de la consommation de benzodiazépines en France jusqu’en 2015. Le dernier rapport de 2012 avait mis en évidence une tendance à la baisse des consommations depuis le début des années 2000 malgré une forte prévalence dans la population générale (…) La classe des personnes âgées et notamment des femmes de plus de 80 ans est la plus concernée avec 38.3% de consommatrices. Pour toutes ces raisons, ce rapport de l’ANSM préconise la poursuite et l’intensification de la mobilisation pour le bon usage des benzodiazépines et la sensibilisation du grand public à cette problématique. » l’IDEL à un rôle clé dans la détection, la prévention et la prise en charge des conduites addictives pour préserver au mieux l’autonomie, la santé physique et psychique ainsi que la qualité de vie des patients. La patientèle des cabinets libéraux étant composée principalement : de personnes âgées de personnes en difficulté sociale économique, particulièrement isolées, nécessitant très souvent des soins à domicile, exposés aux troubles anxieux et/ou dépressif parfois avec addictions associées. Et suite aux différents rapports et consignes des autorités de santé, nous pouvons constater que les produits les plus concernés dans les populations soignées à domicile sont donc les benzodiazépines, les opioïdes, l’alcool et le tabac. Dans ce contexte, le renforcement des connaissances et compétences des professionnels de santé libéraux permettrait d’améliorer la prévention et prise en charge des patients souffrants de conduite addictives sur le terrain, au plus près des patients, des personnes âgées et leur entourage. Objectifs : Cette formation est destinée à apporter des éléments concrets aux infirmiers libéraux dans leur pratique quotidienne : À l’issue de la formation le participant saura : ✓ S’impliquer dans la problématique épidémiologique des pratiques poly addictives afin de contribuer, sur le terrain, à la prévention sanitaire. ✓ Détecter les signaux faibles et évocateurs de la polyaddiction chez la personne âgée. ✓ Évaluer le niveau de dépendance et de risque de la pratique addictive. ✓ Mobiliser les pré-requis pour pratiquer la relation d’aide afin de pratiquer l’entretien motivationnel en prenant en compte les spécificités des publics cibles, notamment de la personne âgée. ✓ Accompagner le patient quotidiennement dans les actions de réductions des risques de polyaddiction en détectant ses besoins, ses problématiques bio-psycho-social et en lien avec son projet de vie / fin de vie. ✓ Connaître les principales complications somatiques, psychologiques et sociales des polyaddiction de la personne âgée. ✓ Pratiquer la prévention, et informer le patient et de le rendre autonome sur ses propres enjeux de santé. ✓ Orienter le patient et/ou ses aidants vers la structure médico-sociale adaptée aux problématiques addictives. L’enseignement s’articule en 4 grandes parties, divisées en 16 modules de formation. Il commencera par un questionnaire de préformation permettant de faire le point sur les acquis de l’apprenant. Au début et à la fin de chaque module théorique un questionnaire est à̀ compléter. Il permet de mobiliser les connaissances et d’évaluer les pré requis et la progression des apprenants. La durée totale estimée de la formation est de 7 heures (pour une classe virtuelle, il s’agit de 2X7h soit 14h) Descriptif : Le tabac et l’alcool sont les deux premières causes de mortalité évitable en France en 2021. La consommation de tabac et d’alcool sont des déterminants majeurs en santé. Chaque année, 75 000 décès sont dus au tabac et 41 000 décès à l’alcool. Des efforts sont à poursuivre en population générale comme en population spécifique, notamment chez les personnes âgées, les personnes isolées ou en difficulté socio-économiques, public cible des infirmiers et infirmières libérales. De plus, le rapport de l’ANSM de 2019 sur « État des lieux de la consommation des antalgiques opioïdes et leurs usages problématiques » montre que la consommation d’opioïdes est une problématique en augmentation. Le nombre d’hospitalisations liées à la consommation d’antalgiques opioïdes obtenus sur prescription médicale a doublé entre 2000 et 2017 et particulièrement chez la personne agée. Dans la Banque nationale de pharmacovigilance (BNPV), le taux de notifications d’intoxication aux antalgiques opioïdes a doublé entre 2005 et 2016. Le nombre de décès liés à la consommation d’opioïdes a triplé entre 2000 et 2015, avec au moins 4 décès par semaine. La part des cas de trouble d’usage des antalgiques opioïdes rapportée au réseau d’addictovigilance a plus que doublé entre 2006 et 2015. L’usage d’opiacé fort par rapport aux opiacés faible est plus important chez les personnes âgées que chez les personnes plus jeunes. Concernant les benzodiazépines. « Le rapport de l’ANSM paru en avril 2017 réalise un état des lieux de la consommation de benzodiazépines en France jusqu’en 2015. Le dernier rapport de 2012 avait mis en évidence une tendance à la baisse des consommations depuis le début des années 2000 malgré une forte prévalence dans la population générale (…) La classe des personnes âgées et notamment des femmes de plus de 80 ans est la plus concernée avec 38.3% de consommatrices. Pour toutes ces raisons, ce rapport de l’ANSM préconise la poursuite et l’intensification de la mobilisation pour le bon usage des benzodiazépines et la sensibilisation du grand public à cette problématique. » l’IDEL à un rôle clé dans la détection, la prévention et la prise en charge des conduites addictives pour préserver au mieux l’autonomie, la santé physique et psychique ainsi que la qualité de vie des patients. La patientèle des cabinets libéraux étant composée principalement : de personnes âgées de personnes en difficulté sociale économique, particulièrement isolées, nécessitant très souvent des soins à domicile, exposés aux troubles anxieux et/ou dépressif parfois avec addictions associées. Et suite aux différents rapports et consignes des autorités de santé, nous pouvons constater que les produits les plus concernés dans les populations soignées à domicile sont donc les benzodiazépines, les opioïdes, l’alcool et le tabac. Dans ce contexte, le renforcement des connaissances et compétences des professionnels de santé libéraux permettrait d’améliorer la prévention et prise en charge des patients souffrants de conduite addictives sur le terrain, au plus près des patients, des personnes âgées et leur entourage. Objectifs : Cette formation est destinée à apporter des éléments concrets aux infirmiers libéraux dans leur pratique quotidienne : À l’issue de la formation le participant saura : ✓ S’impliquer dans la problématique épidémiologique des pratiques poly addictives afin de contribuer, sur le terrain, à la prévention sanitaire. ✓ Détecter les signaux faibles et évocateurs de la polyaddiction chez la personne âgée. ✓ Évaluer le niveau de dépendance et de risque de la pratique addictive. ✓ Mobiliser les pré-requis pour pratiquer la relation d’aide afin de pratiquer l’entretien motivationnel en prenant en compte les spécificités des publics cibles, notamment de la personne âgée. ✓ Accompagner le patient quotidiennement dans les actions de réductions des risques de polyaddiction en détectant ses besoins, ses problématiques bio-psycho-social et en lien avec son projet de vie / fin de vie. ✓ Connaître les principales complications somatiques, psychologiques et sociales des polyaddiction de la personne âgée. ✓ Pratiquer la prévention, et informer le patient et de le rendre autonome sur ses propres enjeux de santé. ✓ Orienter le patient et/ou ses aidants vers la structure médico-sociale adaptée aux problématiques addictives. L’enseignement s’articule en 4 grandes parties, divisées en 16 modules de formation. Il commencera par un questionnaire de préformation permettant de faire le point sur les acquis de l’apprenant. Au début et à la fin de chaque module théorique un questionnaire est à̀ compléter. Il permet de mobiliser les connaissances et d’évaluer les pré requis et la progression des apprenants. La durée totale estimée de la formation est de 7 heures (pour une classe virtuelle, il s’agit de 2X7h soit 14h) Descriptif : Le tabac et l’alcool sont les deux premières causes de mortalité évitable en France en 2021. La consommation de tabac et d’alcool sont des déterminants majeurs en santé. Chaque année, 75 000 décès sont dus au tabac et 41 000 décès à l’alcool. Des efforts sont à poursuivre en population générale comme en population spécifique, notamment chez les personnes âgées, les personnes isolées ou en difficulté socio-économiques, public cible des infirmiers et infirmières libérales. De plus, le rapport de l’ANSM de 2019 sur « État des lieux de la consommation des antalgiques opioïdes et leurs usages problématiques » montre que la consommation d’opioïdes est une problématique en augmentation. Le nombre d’hospitalisations liées à la consommation d’antalgiques opioïdes obtenus sur prescription médicale a doublé entre 2000 et 2017 et particulièrement chez la personne agée. Dans la Banque nationale de pharmacovigilance (BNPV), le taux de notifications d’intoxication aux antalgiques opioïdes a doublé entre 2005 et 2016. Le nombre de décès liés à la consommation d’opioïdes a triplé entre 2000 et 2015, avec au moins 4 décès par semaine. La part des cas de trouble d’usage des antalgiques opioïdes rapportée au réseau d’addictovigilance a plus que doublé entre 2006 et 2015. L’usage d’opiacé fort par rapport aux opiacés faible est plus important chez les personnes âgées que chez les personnes plus jeunes. Concernant les benzodiazépines. « Le rapport de l’ANSM paru en avril 2017 réalise un état des lieux de la consommation de benzodiazépines en France jusqu’en 2015. Le dernier rapport de 2012 avait mis en évidence une tendance à la baisse des consommations depuis le début des années 2000 malgré une forte prévalence dans la population générale (…) La classe des personnes âgées et notamment des femmes de plus de 80 ans est la plus concernée avec 38.3% de consommatrices. Pour toutes ces raisons, ce rapport de l’ANSM préconise la poursuite et l’intensification de la mobilisation pour le bon usage des benzodiazépines et la sensibilisation du grand public à cette problématique. » l’IDEL à un rôle clé dans la détection, la prévention et la prise en charge des conduites addictives pour préserver au mieux l’autonomie, la santé physique et psychique ainsi que la qualité de vie des patients. La patientèle des cabinets libéraux étant composée principalement : de personnes âgées de personnes en difficulté sociale économique, particulièrement isolées, nécessitant très souvent des soins à domicile, exposés aux troubles anxieux et/ou dépressif parfois avec addictions associées. Et suite aux différents rapports et consignes des autorités de santé, nous pouvons constater que les produits les plus concernés dans les populations soignées à domicile sont donc les benzodiazépines, les opioïdes, l’alcool et le tabac. Dans ce contexte, le renforcement des connaissances et compétences des professionnels de santé libéraux permettrait d’améliorer la prévention et prise en charge des patients souffrants de conduite addictives sur le terrain, au plus près des patients, des personnes âgées et leur entourage. Objectifs : Cette formation est destinée à apporter des éléments concrets aux infirmiers libéraux dans leur pratique quotidienne : À l’issue de la formation le participant saura : ✓ S’impliquer dans la problématique épidémiologique des pratiques poly addictives afin de contribuer, sur le terrain, à la prévention sanitaire. ✓ Détecter les signaux faibles et évocateurs de la polyaddiction chez la personne âgée. ✓ Évaluer le niveau de dépendance et de risque de la pratique addictive. ✓ Mobiliser les pré-requis pour pratiquer la relation d’aide afin de pratiquer l’entretien motivationnel en prenant en compte les spécificités des publics cibles, notamment de la personne âgée. ✓ Accompagner le patient quotidiennement dans les actions de réductions des risques de polyaddiction en détectant ses besoins, ses problématiques bio-psycho-social et en lien avec son projet de vie / fin de vie. ✓ Connaître les principales complications somatiques, psychologiques et sociales des polyaddiction de la personne âgée. ✓ Pratiquer la prévention, et informer le patient et de le rendre autonome sur ses propres enjeux de santé. ✓ Orienter le patient et/ou ses aidants vers la structure médico-sociale adaptée aux problématiques addictives. L’enseignement s’articule en 4 grandes parties, divisées en 16 modules de formation. Il commencera par un questionnaire de préformation permettant de faire le point sur les acquis de l’apprenant. Au début et à la fin de chaque module théorique un questionnaire est à̀ compléter. Il permet de mobiliser les connaissances et d’évaluer les pré requis et la progression des apprenants. La durée totale estimée de la formation est de 7 heures (pour une classe virtuelle, il s’agit de 2X7h soit 14h) Descriptif : Le tabac et l’alcool sont les deux premières causes de mortalité évitable en France en 2021. La consommation de tabac et d’alcool sont des déterminants majeurs en santé. Chaque année, 75 000 décès sont dus au tabac et 41 000 décès à l’alcool. Des efforts sont à poursuivre en population générale comme en population spécifique, notamment chez les personnes âgées, les personnes isolées ou en difficulté socio-économiques, public cible des infirmiers et infirmières libérales. De plus, le rapport de l’ANSM de 2019 sur « État des lieux de la consommation des antalgiques opioïdes et leurs usages problématiques » montre que la consommation d’opioïdes est une problématique en augmentation. Le nombre d’hospitalisations liées à la consommation d’antalgiques opioïdes obtenus sur prescription médicale a doublé entre 2000 et 2017 et particulièrement chez la personne agée. Dans la Banque nationale de pharmacovigilance (BNPV), le taux de notifications d’intoxication aux antalgiques opioïdes a doublé entre 2005 et 2016. Le nombre de décès liés à la consommation d’opioïdes a triplé entre 2000 et 2015, avec au moins 4 décès par semaine. La part des cas de trouble d’usage des antalgiques opioïdes rapportée au réseau d’addictovigilance a plus que doublé entre 2006 et 2015. L’usage d’opiacé fort par rapport aux opiacés faible est plus important chez les personnes âgées que chez les personnes plus jeunes. Concernant les benzodiazépines. « Le rapport de l’ANSM paru en avril 2017 réalise un état des lieux de la consommation de benzodiazépines en France jusqu’en 2015. Le dernier rapport de 2012 avait mis en évidence une tendance à la baisse des consommations depuis le début des années 2000 malgré une forte prévalence dans la population générale (…) La classe des personnes âgées et notamment des femmes de plus de 80 ans est la plus concernée avec 38.3% de consommatrices. Pour toutes ces raisons, ce rapport de l’ANSM préconise la poursuite et l’intensification de la mobilisation pour le bon usage des benzodiazépines et la sensibilisation du grand public à cette problématique. » l’IDEL à un rôle clé dans la détection, la prévention et la prise en charge des conduites addictives pour préserver au mieux l’autonomie, la santé physique et psychique ainsi que la qualité de vie des patients. La patientèle des cabinets libéraux étant composée principalement : de personnes âgées de personnes en difficulté sociale économique, particulièrement isolées, nécessitant très souvent des soins à domicile, exposés aux troubles anxieux et/ou dépressif parfois avec addictions associées. Et suite aux différents rapports et consignes des autorités de santé, nous pouvons constater que les produits les plus concernés dans les populations soignées à domicile sont donc les benzodiazépines, les opioïdes, l’alcool et le tabac. Dans ce contexte, le renforcement des connaissances et compétences des professionnels de santé libéraux permettrait d’améliorer la prévention et prise en charge des patients souffrants de conduite addictives sur le terrain, au plus près des patients, des personnes âgées et leur entourage. Objectifs : Cette formation est destinée à apporter des éléments concrets aux infirmiers libéraux dans leur pratique quotidienne : À l’issue de la formation le participant saura : ✓ S’impliquer dans la problématique épidémiologique des pratiques poly addictives afin de contribuer, sur le terrain, à la prévention sanitaire. ✓ Détecter les signaux faibles et évocateurs de la polyaddiction chez la personne âgée. ✓ Évaluer le niveau de dépendance et de risque de la pratique addictive. ✓ Mobiliser les pré-requis pour pratiquer la relation d’aide afin de pratiquer l’entretien motivationnel en prenant en compte les spécificités des publics cibles, notamment de la personne âgée. ✓ Accompagner le patient quotidiennement dans les actions de réductions des risques de polyaddiction en détectant ses besoins, ses problématiques bio-psycho-social et en lien avec son projet de vie / fin de vie. ✓ Connaître les principales complications somatiques, psychologiques et sociales des polyaddiction de la personne âgée. ✓ Pratiquer la prévention, et informer le patient et de le rendre autonome sur ses propres enjeux de santé. ✓ Orienter le patient et/ou ses aidants vers la structure médico-sociale adaptée aux problématiques addictives. L’enseignement s’articule en 4 grandes parties, divisées en 16 modules de formation. Il commencera par un questionnaire de préformation permettant de faire le point sur les acquis de l’apprenant. Au début et à la fin de chaque module théorique un questionnaire est à̀ compléter. Il permet de mobiliser les connaissances et d’évaluer les pré requis et la progression des apprenants. La durée totale estimée de la formation est de 7 heures (pour une classe virtuelle, il s’agit de 2X7h soit 14h)