Les violences conjugales concernent près de 230000 Personnes en France en 2017. Une femme sur 3 en meurt tous les 3 jours. Mais ne sont pas comptés, dans ce chiffre, les décès par suicide et suite à de lourdes pathologies. Ces violences engendrent des conséquences, avec des traumatismes physiques, cognitifs et psychologiques. L'OMS estime qu'une femme victime perd entre 3 et 5 ans d'espérance de vie. Des études ont démontré que parmi ces conséquences, un état de stress post traumatique peut se développer en lien avec la répétition des violences et des craintes de mourir de la victime. Cet ESPT présente des symptômes permettant d'identifier des pathologies somatiques, des troubles du comportement, des troubles cognitifs. Son repérage et sa prise en charge font partie de l'accompagnement de la victime. Cette action de formation présente le syndrome d'état de stress post traumatique et permet de faire le lien avec les conséquences engendrées par les violences conjugales sue les victimes. Cette approche doit permettre au professionnel soignant de mieux appréhender cette victimologie.