La télémédecine a pour objectif de permettre à un professionnel de santé d’assurer la prise en charge d’un patient à distance. Dans ce cadre, un professionnel de santé, tel qu’un pharmacien d’officine, peut accompagner le patient et le cas échéant, assister le médecin généraliste durant une consultation. Il existe plusieurs composantes de la télémédecine, dont la téléconsultation et le télésoin, auxquelles les pharmaciens sont éligibles. Selon l’Ordre national des pharmaciens, « la téléconsultation s’intègre dans un parcours de soins coordonné ». Ainsi, elle ne remplace pas la consultation physique traditionnelle mais en devient le complément. Elle permet entre-autres de pallier l’absence de médecins et la difficulté des patients à se déplacer. L’Avenant 15 régit la téléconsultation pour les pharmaciens. Avoir un médecin traitant, reste l’ancrage essentiel d’un parcours de soins coordonné. En réalité, ce n’est pas toujours possible, la téléconsultation apparaît donc comme l’outil complémentaire à la consultation traditionnelle permettant de désenclaver certains patients vivant sur des territoires en carence de médecin de proximité. A l’heure où les déserts médicaux représentent un enjeu majeur de santé publique, la télémédecine et la téléconsultation s’imposent comme solution possible, complémentaire à la médecine traditionnelle. Traditionnellement, le pharmacien dispense les médicaments, vérifie les ordonnances et s’assure que le patient a bien compris les instructions. Avec la télémédecine, le pharmacien fait appel à d’autres compétences, il accompagne le patient dans sa demande de prise en charge, il assure le lien entre ce patient et le médecin, tout cela en mettant en place toutes les conditions requises pour cette nouvelle pratique de soins. A l’issu de la journée de formation, le stagiaire sera en capacité de :  Avoir un panorama de la télémédecine en France et de ses composantes  Connaitre le cadre réglementaire  Identifier les enjeux de son territoire en matière accès aux soins  Prendre une décision informée pour ou contre cette nouvelle pratique pour sa propre pharmacie.  Utiliser toute sa palette de compétences (savoir-faire et savoir-faire) face à une nouvelle pratique de soins  Renforcer sa coopération interprofessionnelle  Identifier de nouveaux enjeux territoriaux en matière d’organisation de l’accès aux soins