La prise en charge des anévrysmes aortiques est un enjeu majeur en tant que spécialiste des maladies vasculaires. Afin d’éviter une rupture, souvent fatale, il faut se poser la question du moment pertinent pour poser l’indication opératoire et du choix de la technique chirurgicale. L’évolution des techniques opératoires maintient sa croissance importante grâce aux innovations dans le domaine des techniques endovasculaires mini-invasives qui sont venue compléter la chirurgie conventionnelle il y a déjà plus de 20 ans. Il existe aujourd’hui plusieurs stratégies opératoires qui ont toutes une morbimortalité propre et une efficacité sur le long terme différentes. Les nouveaux traitements ont engendré des complications spécifiques qu’il convient parfois de traiter plusieurs années après le traitement initial. Cette pluralité des traitements offre un arsenal chirurgical varié qui permet de traiter la majorité des patients selon leur état général, leurs comorbidités et leur anatomie vasculaire. Mais la diversité de ces nouveaux traitements pose la question de leur efficacité et de la population qui en tirerait un vrai bénéfice. Sont-elles aussi efficaces et vraiment moins risquées que la chirurgie conventionnelle ? Les données scientifiques récentes permettent d’avoir une vision objective et rigoureuse des nouveaux traitements avec des résultats à grande échelle et un certain recul clinique. Elles vont nous permettre de mieux choisir le traitement pour un patient donné en prenant en considération plusieurs paramètres cliniques et morphologiques qu’il convient d’identifier. A travers une pédagogie active et affirmative, les objectifs pedagogiques seront d’actualiser les connaissances des participants sur la pathologie aortique anévrysmale ainsi que de faire une mise au point sur : • Les dernières techniques endovasculaires • Identifier les patients à risque de complications • Élaborer une stratégie de surveillance personnalisée par les différents médecins intervenants dans le parcours du patient