Contexte et résumé : Depuis la loi Neuwirth en 1967 qui a autorisé en France la prescription des contraceptifs puis, à partir de 1974, le remboursement qui en a démocratisé son utilisation, la prévalence contraceptive a considérablement augmenté. Moins de 5% de femmes en âge de procréer et ne souhaitant pas de grossesse dans l’immédiat n’utilisent pas de méthodes contraceptives. Des évolutions ont été observées à partir des années 2000 avec une baisse du recours à la pilule et une augmentation du recours au DIU (1-. Le taux des méthodes naturelles est resté stable et plus souvent utilisé sur de courtes périodes et le taux de stérilisation, tant masculine que féminine, est resté bas et stable (

2-. Des évolutions législatives depuis la loi de 2001 sont survenues en particulier pour les plus jeunes afin de faciliter l’accès à la contraception. Si une contraception doit être la plus efficace possible, elle doit également ne pas faire prendre de risques pour la santé. La mise à jour des connaissances est donc indispensable afin de bien connaître les critères d’éligibilité́ pour chaque contraception selon les situations particulières qui se présentent (diabète, ATCD cardiovasculaire, tabac, infections etc.…). Ces critères sont établis par des recommandations nationales (H- CNGOF) et internationales (OMS, CDC) sur des bases scientifiques validées et qu’il est important de connaitre et de suivre. Le médecin généraliste, en tant qu’acteur de soin primaire, occupe une place au 1er plan quant à la transmission d’une information objective et scientifiquement validée afin que les femmes puissent faire un choix éclairé dans un cadre d’une décision partagée. Les professionnel.le. s de santé doivent, également, être en mesure d’entendre les craintes et les nouvelles attentes et attitudes des femmes en demande de contraception (écoresponsabilité́, défiance du médicament, souhait du « sans hormones » ...) ainsi que l’impact des nouvelles sources d’information. Objectifs : Cette formation a pour objectif global d e donner les clés aux médecins généralistes afin qu’ils puissent adapter leurs prescriptions de méthode contraceptive à chaque consultante que cela soit en situation particulière ou du fait de leur état ou bien d’une pathologie actuelle ou passée. Cette formation a pour objectif de: Connaître le cadre légal actuel de délivrance de la contraception en particulier pour les patientes mineures Identifier les moyens contraceptifs existants, leur composition, les mécanismes d’actions et leur efficacité Maîtriser les effets secondaires, les risques et les bénéfices des différents contraceptifs Connaître les critères d’éligibilités des méthodes contraceptives en fonction des situations particulières (âge, post partum, post abortum) et des facteurs de risque Informer les médecins généralistes de la possibilité de s'adosser au réseau de santé créé dans le cadre de la stratégie nationale de santé sexuelle. Améliorer sa pratique à l’aide des outils d'accompagnement dans le cadre de la stratégie nationale de santé sexuelle au niveau territorial et national