Les patients et leurs proches (par leurs associations), les professionnels de santé (Sociétés Savantes et collèges) et les instances institutionnelles (Ministère de la Santé, CPAM) s’accordent à reconnaître la nécessité du développement et de la pérennisation de l’Education Thérapeutique (ETP) en tant qu’élément indispensable de la prise en charge d’une maladie chronique (1,

2-. La France est à ce jour le seul pays à avoir légiféré sur l’ETP, son cadre conceptuel et sa pratique, avec la loi HPST. Certains professionnels de santé choisissent de s’impliquer de façon très active dans des programmes d’ETP, en participant à leur conception, leur organisation ou leur animation. Ils auront préalablement bénéficié d’une formation de 40 heures à l’ETP, comme préconisé par l’article 2 de l’arrêté du 2/08/2010, dont le contenu est défini par le décret n° 2013-449 du 31 mai 2013 et l’arrêté du 31 mai 201

3-. Il est alors de la plus haute importance que l’ensemble des professionnels de santé investis auprès de patients porteurs de maladies chroniques s’inscrivent aussi dans cette démarche d’éducation, adoptant un langage commun, et s’inscrivant dans un réseau informel éducatif centré sur la patient. Chaque professionnel de santé ainsi sensibilisé saura repérer les besoins d’éducation de ses patients, les orienter de façon personnalisé dans un parcours éducatif, puis recevoir à nouveau les patients nouvellement éduqués pour les accompagner au long cours, évaluer leurs compétences acquises et les ajuster. Ce programme permet à tout professionnel de santé en contact avec des patients porteurs de maladie chronique de s’inscrire dans cette nouvelle logique.