Le cancer colorectal, ou cancer du côlon-rectum, touche chaque année plus de 43 000 personnes en France (dont environ 23 000 hommes et 20 000 femmes). Il est responsable de plus de 17 000 décès par an. Le pharmacien joue aujourd’hui un rôle essentiel dans l’accompagnement des patients atteints de cancer et traités par chimiothérapie orale. Il pourra mettre en place un entretien d’accompagnement dans le cas d’un patient atteint d’un cancer colorectal. Cependant le pharmacien d’officine peut aussi jouer son rôle en amont de l’apparition et la prise en charge d’une telle maladie. En effet inciter le publique à ce faire dépister un cancer colorectal est essentiel. Pourquoi ? Le cancer colorectal évolue souvent, dans un premier temps, sans symptôme ni signe perceptible. De ce fait, il est parfois diagnostiqué tardivement et nécessite alors des traitements lourds. Se faire dépister régulièrement permet d’identifier ce cancer à un stade précoce de son développement, voire de détecter et de traiter des lésions, appelées des polypes avant qu'elles n'évoluent vers un cancer. Lorsqu'un cancer colorectal est détecté à un stade précoce, c'est-à-dire qu'il est relativement petit et ne s'est pas propagé loin de son point d'origine, la survie à 5 ans dépasse 90 % et les traitements utilisés sont moins lourds, permettant une meilleure qualité de vie. Une connaissance générale sur le cancer colorectal, savoir mener un entretien dans le cadre de cet oncotype, et savoir communiquer pour le dépistage du cancer colorectal sont aujourd’hui des éléments essentiels à connaître pour le pharmacien d’officine face à cette maladie. Objectifs pédagogiques PÉDAGOGIQUES Les participants pourront : • Maîtriser les notions essentielles sur la pathologie cancéreuse concernant le cancer colorectal. • Connaître les différentes classes médicamenteuses d’anti cancéreux et plus spécifiquement ceux délivrés par voie orale. • Connaître les différentes toxicités dues à ces traitements. • Savoir gérer les différentes interactions médicamenteuses face à un tel traitement. • Savoir mener un entretien d’accompagnement en cas de traitement de CTO dans le cas ici du cancer du colon • S’intégrer dans le programme national de dépistage du cancer colorectal.