Résumé : L’échographie est un outil non invasif, non irradiant, réalisable en temps réel et précis pour participer à la confirmation ou à l’infirmation d’une ou plusieurs hypothèses cliniques suite à l’interrogatoire et l’examen clinique (Whittaker et al, 200

7-. L’échographie peut être utilisée dans le cadre du diagnostic kinésithérapique (ainsi que pour le diagnostic différentiel), dans le suivi du traitement comme outil de réévaluation et comme outil de biofeedback (McKiernan et al, 201

0-. Ses capacités évaluatives lui permettent une application dans le champ musculosquelettique incluant principalement la région lombaire, thoracique, abdominale et pelvienne en physiothérapie. La qualité de la formation dispensée aux kinésithérapeutes souhaitant pratiquer l’échographie et son encadrement par des standards de formation et de pratique sont les deux principaux enjeux afin que cet outil s’intègre pleinement dans une démarche raisonnée et basée sur les preuves en collaboration avec les autres professionnels de santé (Stolz zet al, 201

5-. Ainsi, l’intérêt de l’intégration de l’échographie à visée d’évaluation dans l’arbre décisionnel du kinésithérapeute peut être mise en évidence pour la prise en charge de patients ayant des affections musculosquelettiques de la région lombo-pelvienne (Ghamkhar et al, 2011-. En présence d’un premier épisode de douleur aigüe dans la région lombaire, l’échographie des transverses de l’abdomen et des multifides lombaires peut révéler une atrophie (via la fraction d’épaississement et la quantification de l’atrophie) et/ou un changement du temps d’activation musculaire (via les schémas d’activation et de substitution) causée par leur sidération (Teyhen et al, 200

5-. La chronicisation des symptômes peut ainsi contribuer à augmenter les altérations musculaires quantifiées à l’échographie et entraîner d’autres dysfonctions pouvant affecter le diaphragme et les muscles du plancher pelvien (Vasseljen et al, 2010 ; Teyhen et al, 200

7-. L’échographie contribue à apporter des informations quantifiées de la fonction des muscles profonds du tronc et permet d’évaluer dans le temps la récupération de cette fonction pendant la rééducation. Objectifs :