Objectifs de formation Objectifs généraux. • Distinguer les infections des voies respiratoires hautes et basses chez l’enfant. • Prescrire à bon escient un traitement dans les infections hautes et basses chez l’enfant en identifiant les germes le plus souvent en cause. Objectifs pédagogiques. Infections respiratoires basses :  Caractériser les signes cliniques pour différencier les rhinopharyngites et les sinusites de l’enfant.  Analyser les signes observés lors de l’examen otoscopique.  Adapter la prise en charge et le traitement de ces différentes pathologies en particulier en matière d'antibiothérapie. Infections respiratoires hautes :  Analyser les critères permettant de distinguer les infections respiratoires hautes et basses chez l’enfant.  Identifier les critères de gravité.  Identifier les données épidémiologiques permettant d’adapter sa prescription en particulier antibiotique. Résumé La pathologie ORL et respiratoire est une pathologie fréquente en médecine ambulatoire. Le taux moyen d'incidence hebdomadaire de consultations pour des cinq pathologies ORL les plus fréquentes (de rhinopharyngite, d'otite moyenne, d'angine, de sinusite et de laryngite) s'élevait en 2005-2006 à 11,85 pour 100 enfants de moins de 15 ans. Ainsi, pour chaque saison hivernale, il y aurait en moyenne 18,6 millions de consultations pour ces cinq pathologies ORL de l'enfant, soit 1,65 consultation par enfant. [1] La pathologie ayant la plus grande incidence était la rhinopharyngite (11,9 millions), suivie par les otites moyennes aiguës (2,9 millions), les angines (2,6 millions), les laryngites (1,5 million) et les sinusites (0,8 million).[1] Les coûts directs (médicaments et consultations) de ces pathologies pèseraient plus d'un milliard d'euros. Une approche économique plus précise est en cours pour intégrer les coûts indirects, sachant que ces affections sont une source d'absentéisme à l'école et en crèche ainsi que d'arrêts de travail pour les parents afin d'assurer la garde des enfants. Ces pathologies entrainent des prescriptions pouvant être inappropriées voir dangereuses aussi bien en antibiotiques généraux ou locaux, d’antitussif. En effet en ville, environ 30% des prescriptions sont inappropriées, dans la mesure où elles sont destinées à traiter des infections virales, essentiellement respiratoires et ORL La résistance aux antibiotiques est reconnue comme un des défis majeurs pour l'humanité d'autant plus que très peu de nouveaux antibiotiques ont été mis sur le marché ces dernières années. La rationalisation de l'antibiothérapie est un des éléments clés pour réduire la résistance aux antibiotiques et la dissémination des bactéries résistantes.* Ce séminaire fera le point sur les dernières recommandations, conférences de consensus et les avis des sociétés savantes : groupe de pathologie infectieuses pédiatriques ( GPIP), la Société Française de Pédiatrie ( SFP) , la société de Pathologie infectieuse de Langue Française ( SPILF) et la Haute Autorité de Santé( HAS) Ce séminaire s'adresse à tous les praticiens prescrivant des antibiotique Méthodes • Pédagogique ou cognitive : • En groupe. • Formation présentielle (atelier, formation interactive). • Analyse des pratiques : • analyse de cas. Groupe d’analyse de pratiques