Objectifs Généraux • Identifier et repérer un rétrécissement aortique précocement • Prévenir les décompensations brutales en identifiant les facteurs de risque Pédagogiques • Identifier la symptomatologie du RA • Déterminer les examens complémentaires utiles • Définir la conduite thérapeutique et la prévention à mettre en œuvre Résumé La prévalence des cardiopathies valvulaires dans les pays occidentaux reste notable, de l’ordre de 2 %, et croît avec l’âge (prévalence comprise entre 10 et 15 % chez les patients de plus de 75 ans). Le vieillissement de la population favorise l’émergence des valvulopathies dystrophiques (insuffisance mitrale, IM) et dégénératives (rétrécissement aortique, RA), alors que la fréquence des valvulopathies rhumatismales diminue progressivement. La prise en compte des comorbidités est essentielle. Par ailleurs, du fait des progrès de la chirurgie cardiopédiatrique, les enfants avec cardiopathies congénitales complexes atteignent à présent l’âge adulte. Les valvulopathies sont la troisième cause d’insuffisance cardiaque (IC). Elles favorisent aussi la survenue de troubles du rythme cardiaque [rétrécissement mitral (RM) et cardiopathies congénitales La vigilance des médecins généralistes et des médecins gériatres est indispensable pour dépister et repérer les signes d’évolution de cette pathologie afin d’adapter la prise en charge adéquate. Les dernières recommandations Européennes ESC d’Aout 2017 permettent de préciser ces éléments de surveillance. Parmi les nouveautés, l’une des plus attendues était la recommandation sur le traitement du rétrécissement aortique. Il y a un élargissement de l’indication du TAVI vers les patients à moindre risque. A l’avenir, il devrait donc y avoir une augmentation de cette procédure