Objectifs généraux • Améliorer le savoir être pour mieux accompagner les personnes confrontées à des consommations problématiques d’alcool • Savoir utiliser le RPIB, repérage précoce et intervention brève avec les référentiels et outils d’évaluation validés dans le cadre de consommations problématiques d’alcool • Savoir orienter les personnes vers des prises en charge adaptées à leur situation • Identifier les différents traitements médicamenteux indiqués dans le traitement de l’alcoolo-dépendance Objectifs pédagogiques  Mettre en œuvre un repérage précoce et intervention brève au regard des recommandations et outils disponibles.  Faire un diagnostic situationnel, tant médical que psychosocial, du patient ayant un trouble lié à l’usage de l’alcool  Déterminer les facteurs de risque et de vulnérabilité du patient ayant un trouble lié à l’usage de l’alcool  S’approprier les différents traitements médicamenteux indiqués dans la prise en charge du patient avec un trouble lié à l’usage de l’alcool en prenant en compte les effets indésirables et les complications de ces traitements.  Evaluer et anticiper le devenir du patient avec un trouble lié à l’usage de l’alcool.  Déterminer les parcours de soins et ressources disponibles pour le patient ayant un trouble lié à l’alcool. Résumé et contexte Avec une consommation moyenne annuelle d’alcool pur de 12.8L/an/habitant, la France fait partie des pays européens les plus gros consommateurs d’alcool. On considère en France que 10% des adultes sont dépendants à l’alcool. Ce qui fait de l’alcool, la deuxième cause de mortalité évitable avec 49000 décès par an en 2009. Les dommages sur la santé sont considérables avec un véritable impact en termes de santé publique. On considère qu’après une cure de désintoxication réussie où le sevrage aurait été atteint, 90% des patients rechutent. Pour aider les patients alcoolo-dépendants à maintenir leur sevrage en alcool, l’HAS recommande une prise en charge pluridisciplinaire associant une psychothérapie et une prise en charge sociale. Se pose alors la question de l’adjonction d’une prise en charge médicamenteuse