OBJECTIFS Objectifs généraux Pour le patient: -une meilleure évaluation des facteurs de risques d'escarre, d'ulcère veineux. -chez le patient diabétique une meilleure évaluation des facteurs de risque de plaie chronique du pied. -une meilleure prise en charge de ces pathologies -une limitation du risque iatrogénique dû à une prescription inadaptée ou inappropriée. Pour le médecin: -une meilleure connaissance des facteurs de risques de plaie chronique du pied chez le patient diabétique, d'escarre, d'ulcère de jambe d'origine veineuse. -une meilleure connaissance des recommandations de pratique professionnelle. -une amélioration des pratiques professionnelles par la mise en œuvre de ces recommandations. Pour la santé publique: Une optimisation des dépenses de santé et une amélioration de la prévention primaire et secondaire. Objectifs pédagogiques Les escarres: Première demi-journée: -préciser la place des différents matériels de soin local d'une escarre. -repérer les critères orientant vers une escarre surinfectée et la prise en charge qui doit en découler. Deuxième demi-journée: -savoir sur quels critères repérer les patients à risque de développer une escarre. -permettre la mise en place des mesures préventives en cas de risque de développer une escarre. Résumé En France la problématique de l’ulcère de jambe d’origine veineuse est actuellement sous- estimée aussi bien dans sa prise en charge diagnostique et thérapeutique que dans son coût global annuel. L’hétérogénéité de sa prise en charge peut entraîner des retards diagnostiques et thérapeutiques responsables d’évolutions prolongées ou récidivantes qui augmentent le coût global de la maladie. Les ulcères veineux des membres inférieurs représentent le stade le plus grave de l’insuffisance veineuse chronique des membres inférieurs. Cette pathologie touche une large proportion de la population et génère une charge économique et sociale importante sur la société : caractère chronique, morbidité significative, coûts élevés de prise en charge, augmentation des arrêts de travail, diminution significative de la qualité de vie. Les escarres affectent plus de 250 000 patients chaque année en France. La douleur qu’elles engendrent et le coût du traitement nécessite la mise en place de stratégies thérapeutiques préventives efficaces, associée à une prise de conscience de tous les soignants. Le dépistage, la prévention et le traitement des escarres font aujourd’hui l’objet de nombreuses recommandations professionnelles provenant de sociétés savantes ou d’agences sanitaires, comme la HAS en France. Fréquemment, ces recommandations ne sont pas utilisées alors que la pathologie présentée par le patient s’y prête. Cet écart entre les recommandations et la pratique est fréquemment retrouvé pour l’ensemble des pratiques médicales et de soins et peut être la cause, en ce qui nous concerne, de l’apparition ou de l’aggravation d’escarres. Les complications du pied diabétique sont encore trop fréquentes et leur diminution passe par une amélioration de la démarche de prévention primaire des plaies, dans laquelle le médecin traitant joue un rôle-clé. Pour chacun de ses patients diabétiques le médecin doit apprécier le risque podologique qui est classé selon la présence de neuropathie déficitaire, d’artériopathie oblitérante des membres inférieurs, de déformation du pied et d’antécédents d’ulcération chronique (au-moins 4 semaines) et/ou d’amputation. Le dépistage de ces différents éléments fait partie intégrante de la prise en charge diabétologique par le médecin traitant et est essentiel pour permettre un suivi spécifique à chaque cas. Méthode(s) * Formation présentielle : séminaire avec atelier et formation interactive. Groupe d’analyse de pratiques et pratiques réflexives sur situations réelles