Une épidémie préoccupante. La prévalence du surpoids et de l’obésité augmente rapidement dans tous les pays industrialisés. En France, la prévalence de l’obésité est estimée à 15 % de la population adulte et cette prévalence est en augmentation. : 1 français sur 6 est obèse, 1 français sur 2 est en surpoids. Tous les pays industrialisés ont connu une forte progression de l’obésité au cours des dernières décennies. L’obésité est une maladie chronique. L’excès de poids augmente la morbidité. La mortalité totale augmente avec l’IMC essentiellement à partir d’un IMC ≥ 28 kg/m2 sauf pour les patients âgés. L’obésité de l’adulte est à considérer comme une maladie à l’origine de complications graves et d’une surmortalité. Sa grande fréquence doit inciter à renforcer les mesures de prévention De plus Les personnes ayant une obésité sont victimes de nombreuses discriminations et présentent des pathologies chroniques ostéo articulaires ou métaboliques La prise en charge de l’obésité nécessite un suivi régulier par le médecin traitant. L’établissement d’une alliance thérapeutique dans la relation médecin/malade est essentiel pour la motivation et l’aptitude au changement du patient. L’évolution de la société, plus égalitaire et moins verticale, la diffusion des savoirs entrainant l’augmentation des connaissances en santé des citoyens, l’épidémie des maladies chroniques nécessitant un transfert de compétences des soignants aux patients ont remis en cause le modèle traditionnel de la relation médecin /malade. la relation va dépendre de la personnalité du patient, de son vécu antérieur, de ses croyances, de sa culture et de ses représentations de la maladie et des traitements. Les médecins gagneraient à penser que les êtres humains ne sont pas que des êtres de raison et à développer en conséquence leur capacité empathique pour essayer de mieux comprendre le vécu propre à chaque patient. L’aspect génétique est important, surtout pour les enfants car pour des conditions identiques de conditions de vie et d’alimentation, tout les patients ne développe pas une obésité importante. Il découle de cela des conséquences importantes pour la prise en charge de ces enfants et de leur famille : d’une part déculpabilisation de l’entourage familial souvent incriminé comme ‘’ne faisant pas comme il faut’’, d’autre part prise en charge des enfants, en sachant qu’il sera difficile de lutter contre leur ‘’programmation’’, les aider sans les culpabiliser, arrêter de tout interdire au nom d’un risque qui ne concerne qu’une minorité d’enfant… Un aspect particulier de la demande de la patiente est le lipodeme, se caractérisant par une répartition anormale du tissu adipeux sur hanches et cuisses puis progressivement sur genoux et mollets, Il impacte de façon importante et négative l’image corporelle et la qualité de vie, d’autant que des douleurs et des ecchymoses spontanées ou à la pression lui sont fréquemment associées. La prise en charge médicale accompagne les patientes, les soutient psychologiquement et les oriente vers une perte de poids (qui néanmoins modifie peu leur morphologie), et leur propose une activité physique régulière et la compression/contention. OBJECTIFS 1 instaurer une relation médecin/malade de qualité au long cours afin de favoriser la motivation et l’aptitude au changement. 2 Savoir expliquer au patient l’aspect génétique de la prise de poids, déculpabilisant les parentes dans le cas des enfants afin d’améliorer la prise en charge de l’obésité au long cours. 3 reconnaître cliniquement un lipoedème, de l’expliquer au patient de le distinguer de son principal diagnostic différentiel 4 connaître les orientations thérapeutiques du lipodeme