En matière de périnatalité le médecin généraliste a un rôle central de prévention, de dépistage, de coordination des soins. Les médecins généralistes sont les médecins de premier recours des enfants et de leurs parents. Seuls 10 % des enfants sont suivis exclusivement par un pédiatre. Les troubles du spectre autistiques touchent 1 enfant sur 150 grâce à une prise en charge précoce et adaptée le pronostic a été bien amélioré. (HAS 200

9- La dépression post natale atteint 10 % à 15 % des mères dans les 4 à 8 semaines après l’accouchement, le médecin de famille est aussi là pour la dépister, la prendre en charge et coordonner le suivi psychosocial. La maltraitance infantile difficile à estimer (seuls 10 % des cas seraient documentés d’après rapport HAS 2014 maltraitance infantile) Le médecin généraliste, en accompagnant les parents et en les informant (syndrome du bébé secoué) aura un rôle préventif, il sera aussi amené à délivrer des informations préoccupantes aux autorités lorsqu’un mineur est en danger. Exposé des problèmes observés sur le sujet Les médecins, lorsqu’ils reçoivent en consultation les nourrissons, doivent examiner l’enfant tout en tenant compte de ses parents. L’observation de l’enfant, comme des parents, et la relation entre eux sont indissociables pour évaluer l’importance du trouble de l’enfant. Les médecins généralistes pour la plupart ne se sentent pas assez bien formés et informés dans le domaine de la périnatalité. Les troubles du développement psychosocial sont des troubles que le médecin de l’enfant se doit de savoir dépister pour proposer une prise en charge adaptée. Une meilleure connaissance des turbulences du post-partum et des mécanismes de l’attachement permettra un diagnostic précoce de la dépression maternelle et du bébé secoué. Rappelons aussi l’importance du dépistage précoce de l’autisme et des troubles envahissants du développement qui, s’ils ne sont pas pris en charge précocement, ont pour conséquence de graves séquelles (interventions psychologiques en périnatalité 2004 Antoine Guedeney) 83 % des étudiants en médecine et 91 % des médecins généralistes interrogés pensent ne pas avoir de connaissances suffisantes sur l'autisme et les TED, les signes précoces de dépistage sont encore mal connus ainsi que la conduite à tenir devant un enfant qui présente des troubles. Dans la majorité des cas, le médecin généraliste est le premier professionnel consulté par les familles ayant des inquiétudes sur le développement de leur enfant, pour 67 % des familles interrogées ces inquiétudes n'ont pas été entendues et elles ont dû faire seules des démarches pour que leur enfant ait un diagnostic et une prise en charge, de fait le médecin traitant a été exclu du parcours de l'enfant . En quoi les MG sont-ils concernés par le sujet ? Le second recours en France « pédo-psychiatrique » reste difficile compte tenu du faible nombre de praticiens dans cette discipline et également de la difficulté qu’ont les parents à consulter. Le médecin généraliste peut construire son réseau de guidance infantile car la connaissance de ses partenaires est importante et instaura un climat de confiance avec les parents. Pour le médecin, c’est un champ de compétences qu’il doit sans cesse perfectionner avec une grande qualité d’écoute des parents et une observation fine du bébé. A la fin de ce programme, les participants seront capable de 1. Repérer le développement psycho-affectif normal et les signes d’alerte évoquant un trouble du développement 2. Repérer la parentalité 3. Repérer les troubles fonctionnels du nourrisson ou somatiques évocateurs d’une carence psycho-affective et les signes d’alarme du bébé secoué 4. Identifier le deuxième recours