· Résumé et objectifs : CONTEXTE : Depuis la découverte de la circulation sanguine par le médecin anglais, William Harvey au 17e siècle, l’administration de médicaments se mêle à celles de la transfusion, de l’anesthésie et du développement du matériel d’administration. En milieu hospitalier , une partie importante des médications est administrée par perfusion intraveineuse. Aujourd’hui, cette pratique concernerait 90% des patients hospitalisés , si elle est donc devenue fréquente elle ne doit pas être banalisée. En effet, les dispositifs médicaux d’abord vasculaires sont des sources reconnues de bactériémies nosocomiales. En Europe environ un tiers des infections du sang associées aux soins sont liées aux cathéters. Actuellement, les cathéters veineux centraux sont de plus en plus fréquents dans le milieux extra-hospitalie r et notamment à domicile. La difficulté à assurer un abord vasculaire fiable et adapté est un facteur de retard de prise en charge et de perte de chance dans le traitement des patients. L’infirmier-anesthésiste est un personnel de recours au sein des établissements de soins face aux difficultés de mise en place des abords veineux périphériques chez les patients au capital veineux précaire. Depuis plusieurs années des unités d’accès vasculaires voient le jour dans les structures de santé associant les infirmiers-anesthésistes à leurs activités. Pour les patients recevant un traitement pour chimiothérapie, antibiothérapie, nutrition parentérale… ou pour les patients au capital veineux réduit , la voie veineuse centrale est de plus en plus fréquente à domicile. L’infirmier(e) libéral(e) doit pouvoir appliquer scrupuleusement les protocoles et les recommandations de bonnes pratiques en actualisant sa pratique et ses connaissances. La manipulation de ces voies d’abord peut entraîner des complications notamment infectieuses et nécessitent des précautions d’hygiène et d’asepsie . Le manque d’information et de formation dans ce domaine peuvent altérer la sécurité des soins. Les professionnels infirmiers doivent être formés afin de répondre correctement aux exigences de ces prises en charge. OBJECTIFS : 1- GÉNÉRAL : Connaître les notions d’anatomo physiopathologiques en lien avec les abords veineux OPÉRATIONNELS : · Connaitre la petite et grande circulation, · Connaitre la différence entre une veine et une artère · Localiser les différents éléments du système vasculaire

2- GÉNÉRAL : Définir les différentes voies d’abords, leurs indications et les techniques de pose OPÉRATIONNELS : · Connaitre les bonnes pratiques, son utilisation, les risques associés aux soins · Distinguer les différents types d’abords veineux

3- GÉNÉRAL : Permettre une harmonisation des pratiques professionnelles OPÉRATIONNELS : · Connaitre les bonnes pratiques de manipulation et connaitre les règles d’asepsie

4- GÉNÉRAL : Identifier l’intérêt et maitriser les bonnes pratiques de manipulation des abords veineux OPÉRATIONNEL : · Connaitre les indications de pose d’un dispositif d’abords veineux

5- GÉNÉRAL : Développer la notion de gestion des risques dans le management des abords vasculaires . OPÉRATIONNELS : · Connaitre les risques associés aux soins · Posséder les connaissances spécifiques à la surveillance et l’entretien des différents abords veineux RÉSUMÉ ֤֤ : Ce programme de DPC est composé d’une évaluation des pratiques professionnelles utilisant la méthode HAS de l’audit clinique et d’une formation continue utilisant la méthode HAS d’e-learning. Ce programme débute par le premier tour d’audit et est suivi par la FC qui traitera tout d’abord de rappels anatomiques et enchainera sur les différents abords vasculaires en détaillant pour chacun les indications, le matériel, les rappels des techniques de pose et de dépose les règles d’hygiène et les complications possibles A l’issue de cette FC aura lieu le second tour d’audit.