L'objectif général est de connaitre les différentes stratégies de préservation de la fertilité qui peuvent être mises en oeuvre avant la mise en route d'un traitement potentiellement stérilisant. A l’issue de la formation, les participants seront capables : - Identifier le risque gonadotoxique des traitements potentiellement stérilisants - Informer patient(e)/partenaire/ parents - d'être réactif face à une situation semi- urgente et adresser la patiente ou le couple rapidement à un centre référent de préservation de la fertilité afin d'optimiser leur prise en charge. Préserver la fertilité doit aujourd'hui faire partie intégrante de la prise en charge du cancer. Adresser les patientes, les couples, en consultation de préservation de la fertilité avant d'initier un traitement anticancéreux est désormais une obligation et s'inscrit dans la loi de bioéthique révisée en juillet 2011. Il s'agit aussi d'un des enjeux majeurs du dernier Plan Cancer 2014-2019dont l'objectif est d'assurer un égal accès des patientes sur le territoire aux plateformes clinicobiologiques de préservation de la fertilité Une phase d’acquisition/ renforcement des connaissances et des compétences est assurée par les séances plénières réalisée par les experts. Une proposition de protocole de prise charge selon les recommandations est faite aux participants, leur demandant de faire eux-mêmes un audit à distance de la formation, de nouveaux dossiers en reprenant la grille envoyée initialement. La formation présentielle se déroulera sur une journée utilisant des ateliers animés et des séances plénières. Le programme est en adéquation avec l’exercice professionnel des spécialités cibles. Le traitement du cancer de l'enfant, de l'adolescent et de l'adulte jeune s'est considérablement amélioré durant les dernières décennies. La possibilité de mener à bien un projet parental est un élément essentiel de la qualité de vie à distance des traitements du cancer et devient aujourd'hui une vraie préoccupation des patients, de leurs familles et des équipes médicales. Des stratégies de préservation de fertilité peuvent être mise en oeuvre avant l'instauration des traitements grâce aux récentes évolutions de la Médecine et Biologie de la Reproduction. En France, la préservation de la fertilité s’inscrit dans les différentes lois de bioéthique depuis 2004. Ainsi, en 2006, l’American Society of Clinical Oncology (ASCO) établit des recommandations claires concernant l’information des patientes sur les possibles risques d’infertilité et les méthodes de préservation. Ainsi, une collaboration pluridisciplinaire entre les oncologues et les équipes de médecine et biologie de la reproduction est recommandée [1,2]. Réduire les effets secondaires des traitements constitue un enjeu majeur du Plan cancer .

our une meilleure qualité de vie des personnes touchées. L'objectif du dernier Plan cancer 2014-2019 est d'assurer un égal accès des patientes sur le territoire aux plateformes clinico-biologiques de préservation de la fertilité. L'article L. 2141-11 de la loi de Bioéthique .

entionne que « Toute personne dont la prise en charge médicale est susceptible d’altérer la fertilité, ou dont la fertilité risque d’être prématurément altérée, peut bénéficier du recueil et de la conservation de ses gamètes ou de ses tissus germinaux, en vue de la réalisation ultérieure, à son bénéfice, d’une assistance médicale à la procréation, ou en vue de la préservation et de la restauration de sa fertilité.» Adresser les patientes, les couples, en consultation de préservation de la fertilité avant d'initier un traitement anticancéreux est désormais une obligation. Le DPC Préservation de la fertilité a pour objectif de savoir informer la patiente ou le couple sur les conséquences connues des traitements sur la fonction de reproduction, la fertilité ultérieure et de connaitre les différentes stratégies possibles de préservation de la fertilité.