Cette formation pour les médecins généralistes permettra de maîtriser et mettre en pratique les gestes essentiels et prendre en charge de manière immédiate les urgences vitales étudiées. La première partie permettra de connaitre les indispensables et organiser sa trousse d’urgence/sac à dos. 
Certains éléments paraissent indispensables en fonction de l’exercice du médecin généraliste (cabinet, visites, PDSA, médecine de montagne, MCS …) . Nous détaillerons la trousse/sacoche/sac à dos indispensable pour chacune de ces situations. Dans la deuxième partie nous étudierons l'ACR chez l'adulte et chez l'enfant. L'objectif sera de connaitre et savoir coordonner/expliquer la prise en charge immédiate pré-hospitalière de L’ACR chez l’adulte :
 nous nous trouvons devant une situation fréquente et au pronostic très sombre, 
indépendamment de la cause. 
L’arret cardiaque s’accompagne d’un arret ventilatoire (dans un sens ou dans l’autre..) et d’une perte de conscience aboutissant au décès. 
Le massage cardiaque externe (MCE) ou Compression thoracique (CT) précoce et de qualité reste la pierre angulaire de la prise en charge et peut permettre d’éviter un décès.
 Limiter le No Flow est primordial ! 
Celui-ci doit au mieux être accompagné d’une ventilation en O2 du patient.
A fortiori, la défibrillation précoce, quand cela est nécessaire, est cruciale et améliore nettement la survie. La prise en charge de l’ACR varie quelque peu en fonction de l’âge, même si les maillons les plus importants de la chaine restent sensiblement les mêmes. 
En effet, l’épidémiologie et les causes notamment sont bien différentes, ce qui conditionnera la prise en charge. 
Cet algorithme s’appliquera à l’enfant prépubère.
 La dernière partie concernera le choc anaphylactique. L’anaphylaxie est la manifestation la plus grave des réactions d’hypersensibilité immédiates. Il s’agit d’un syndrome clinique associant de manière variable des signes respiratoires (dyspnée et bronchospasme et/ou circulatoires (tachycardie, hypotension, collapsus) et le plus souvent des signes cutanéo-muqueux (urticaire, œdème, grave lorsqu’il touche le larynx). D’autres signes cliniques (douleurs abdominales, diarrhée, vomissement) peuvent être également associés.
Les réactions anaphylactiques et notamment le choc anaphylactique, peuvent mettre en jeu le pronostic vital du patient a court terme et aboutir à un ACR. Le traitement de choix en pré-hospitalier reste l’adrénaline.
 Même si le but de la prise en charge pré-hospitalier n’est pas forcément le diagnostic étiologique mais la reconnaissance des signes de choc, il est important de connaitre les particularités de l’anaphylaxie afin de mettre en place le traitement le plus précocement possible et d’orienter le patient vers la structure hospitalière la plus adaptée.