Le dosage du PSA (antigène spécifique de la prostate) est utilisé depuis plus de 30 ans comme une aide dans les stratégies diagnostiques et thérapeutiques du cancer de la prostate. Fortement débattue pour le dépistage de masse, son utilisation est largement consensuelle pour le dépistage individuel du cancer et le suivi de son traitement. Le débat se réactive pourtant de façon récurrente dès que l’on s’attarde sur les considérations médico-économiques : la faible spécificité du dosage du PSA (élévation de sa concentration dans les pathologies bénignes de la prostate ; faible corrélation avec l’évolutivité réelle du cancer) entraîne la réalisation d’une proportion importante (plus de la moitié des cas) de biopsies négatives et donc a posteriori inutiles. Il en découle la recherche continue de nouveaux marqueurs biologiques, dérivés ou non du PSA, pour lesquels il demeure difficile de distinguer le véritable intérêt diagnostique ou pronostique entre les effets d’annonce, les pressions des industriels et les impératifs d’économie de la santé. Dans ce contexte rapidement mouvant, il est important de disposer d’informations claires et actualisées sur le dosage du PSA, les modalités pratiques de sa réalisation, ses indications et les conditions de l’interprétation du résultat ainsi que sur ses concurrents potentiels. Le cancer de la thyroïde est un cancer de bon pronostic pour les formes différenciées qui sont les plus fréquentes. Ce cancer est trois fois plus fréquent chez la femme que chez l’homme. Ce cancer nécessite une surveillance post-thérapeutique comprenant des examens échographiques et biologiques. Les marqueurs associés à ces cancers sont la thyroglobuline (et les anticorps anti-thyroglobuline) pour les cancers de souche folliculaire et la calcitonine pour les cancers médullaires.