La Société française d'étude et de traitement de la douleur (SFETD) espère voir le pharmacien s'emparer pleinement de cette problématique, ce professionnel de santé étant confronté quotidiennement à des patients douloureux sans y être toujours suffisamment préparé. Ainsi, la plus-value pharmaceutique, complémentaire à la prise en charge médicale, réside dans la gestion de la douleur ; il s’agira donc pour le pharmacien  De réactualiser ses connaissances sur la douleur et son évaluation  d’effectuer une éventuelle réévaluation de celle-ci chez un patient accueilli à l’officine (pouvant être suivie par une réorientation vers le prescripteur),  de renforcer sa connaissance de la pharmacothérapie et de la dispensation des antalgiques, i  de prendre en compte d’éventuels effets indésirables (pouvant être corrélés au plan de prise, à la galénique, aux posologies ou encore à certaines interactions médicamenteuses ?…),  d’intégrer le statut fonctionnel du patient (notamment dans certains cas particuliers)ainsi que tout autre facteur pouvant influencer la gestion de la douleur (et particulièrement l’observance et la tolérance au traitement).  d’identifier l’attitude à avoir au comptoir devant une demande de prise en charge de la douleur