Les soins primaires aux femmes constituent une part importante de l'activité des médecins généralistes qui réalisent aujourd'hui la majeure partie des actes de soins apportés aux femmes. Selon une enquête réalisée en 2017 par l’Union régionale des médecins libéraux de Normandie, près de 90% des médecins répondants assurent tout ou partie du suivi gynécologique de leurs patientes et sont attachés à ce volet de leur activité. Les médecins généralistes apportant des soins aux femmes se pose souvent des questions cliniques spécifiques : “Est-ce que la grossesse est intra-utérine ? Quel est l'âge gestationnel ? Est-ce que le DIU est en place ? Quelle est la présentation fœtale ? Y-a-t-il des battements cardiaques ?” L’utilisation de l’outil échographique augmente l’examen clinique et s’accompagne d’une diminution de l’incertitude clinique, de réductions significatives en temps et en coût, d’un meilleur accès aux soins ainsi que d’une amélioration de la continuité des soins. Une diminution des passages aux urgences, de visites de spécialistes d’organe et du nombre d’hospitalisations en urgence a été également mise en évidence. Selon le département des actes médicaux de l’Assurance Maladie en accord avec un groupe de travail de la Fédération Française d’Ultrasons, l’échoscopie fait partie de l’examen clinique. Elle devrait faire partie du cadre de la formation initiale et être enseigné lors de la formation continue pour les médecins déjà en exercice. Objectif de l’action : Cette formation a pour but de donner les bases d’initiation à l'échographie gynéco-obstétricale en médecine générale dans les situations de pratique courante. Elle distinguera les bases échographiques indispensables à connaître en situation de soin nécessitant une réponse rapide pour le clinicien pendant l’examen clinique (échoscopie).