RESUME La névralgie faciale est une douleur faciale du nerf trijumeau (le cinquième nerf crânien) d’un type très particulier. Elle a également été appelée « tic douloureux », parce que la douleur peut apparaître très soudainement et causer des spasmes dans les muscles faciaux. On la rencontre rarement, soit quatre ou cinq personnes sur 100 000 en sont atteintes. Parfois, la douleur faciale se situe à l’extérieur du nerf trijumeau. Il peut s’agir du même genre de douleur et sembler concerner une dysfonction dans un groupe de nerfs, mais sans adopter le modèle de la névralgie faciale. D’ailleurs, elle n’est pas souvent traitée de la même manière. Les signes et les symptômes possibles sont des douleurs semblables à des brûlures, des douleurs lancinantes, des élancements ou des chocs électriques, déclenchés par un mouvement, un effleurement, par le fait de manger ou même par le vent ou encore des douleurs selon un modèle très particulier, sur un côté de la figure seulement, le plus souvent pendant quelques secondes ou quelques minutes à la fois, accompagnée de névralgie faciale. Ces douleurs affectent parfois sur les deux côtés de la figure, souvent plus constante dans le cas d’une douleur atypique de la figure…. Les causes de ces douleurs, dans le cas de la névralgie faciale, s’expliquent notamment par la compression du nerf peut être par un vaisseau sanguin à la racine du tronc cérébral. D’autres éléments peuvent comprimer un nerf, dont les tumeurs. D’autres causes peuvent également comprendre des maladies comme la sclérose en plaques, qui endommage directement un nerf. Il y a de nombreuses causes à la névralgie faciale atypique. Parfois, c’est un modèle de douleur neuropathique n’ayant aucune cause évidente. La dysfonction de l’articulation temporo-mandibulaire est un autre exemple de ce qui peut causer une douleur de ce type. OBJECTIFS : I- La « Névralgie trigéminale essentielle » est particulière en ce sens qu’elle ne répond bien qu’aux antalgiques de type anti-convulsivants. Ses formes résistantes relèvent de traitements neurochirurgicaux spécifiques. Cette névralgie peut être de diagnostic difficile dans ses formes atypiques. → La session qui lui est consacrée a pour objectif d’en donner les critères diagnostiques et de présenter l’arbre décisionnel présidant à la mise en jeu des différentes méthodes chirurgicales applicables. II- Les « Algies faciales dites vasculaires » sont fréquentes et d’expression clinique polymorphe, souvent difficiles à catégoriser. Les traitements qui leur sont applicables sont variés. → La session qui leur est consacrée a pour objectif d’en expliquer les mécanismes et d’exposer les différentes possibilités thérapeutiques. III- Les « Douleurs neuropathiques » sont par définition séquellaires de lésions du système nerveux. Elles sont multiples et de prise en charge difficile. Ces douleurs conduisent souvent les patients à des prises médicamenteuses susceptibles d’être secondairement addictives. Or, il existe des méthodes de neuromodulation ou des techniques neurochirurgicales qui peuvent en améliorer le contrôle. → La session qui leur est consacrée a pour objectif de décrire ces méthodes et d’en préciser les indications.