De nombreuses pathologies peuvent entrainer des défauts osseux pouvant compromettre la conservation des dents ou la conservation d’un volume osseux satisfaisant pour une réhabilitation implantaire. Ces pertes osseuses peuvent également être la suite d’un processus physiologique, qui est maintenant bien connue, l’alvéolyse post-extractionnelle. Le diagnostic de ces lésions osseuses, qu’elles soient parodontales ou de la crête édentée, est un élément primordial pour permettre un plan de traitement adapté. L’utilisation de matériaux de reconstruction est elle utile ou indispensable ? Autogreffes, allogreffes, xénogreffes ou biomatériaux synthétiques, quel type de matériau utiliser ? Il est également important de connaître les capacités des différents matériaux et leur intégration dans la dynamique de cicatrisation. En est il de même pour la régénération osseuse pure que pour la régénération parodontale ? Quelles sont les voies de recherche et que pouvons nous espérer voire aboutir dans l’avenir ? Est il possible de doper la nature, par quel moyen ? Dans tous les cas, les techniques chirurgicales utilisées devront être adaptées à l’anatomie de la lésion et au matériau afin de pouvoir obtenir un résultat prédictible. Objectifs : ▪ Diagnostiquer les défauts osseux parodontaux et post-extractionnels , évaluer leur anatomie et leur potentiel de cicatrisation. ▪ Connaître les caractéristiques et les capacités des biomatériaux de reconstruction osseuses. ▪ Adapter les matériaux et les techniques de reconstruction au type de défaut osseux rencontrés.