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Maladie de Lyme : la prise en charge revisitée

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La maladie de Lyme est la maladie bactérienne la plus fréquemment transmise lors d'une morsure de tiques. Si elle n'est pas soignée, cette infection peut devenir chronique et diffuser de la peau à tout l’organisme. Elle donnera alors des complications graves qui peuvent toucher plusieurs organes (articulations, cerveau, cœur...). Il est facile de prévenir les complications car la maladie de Lyme se traite sans difficulté lorsqu'elle est détectée tôt. Après l’infection aiguë, qui est surtout cutanée, l’infection non soignée peut passer par une phase dormante puis affecter la plupart des organes (articulations, cœur, ganglions et système nerveux), de manière aiguë et/ou chronique, avec des effets différents selon les organes et les patients (rôle non négligeable de l’immunité). Les signes varient en fonction du stade de la maladie, avec la possibilité de chevauchement des stades, et en fonction du terrain immunitaire. Il peut y avoir une absence totale de signes chez certaines personnes. D'autres peuvent éprouver des symptômes graves, mais des semaines seulement après la morsure. Des séquelles et rechutes sont possibles et la maladie, au fil des « cycles infection-inflammation-cicatrisation », peut aboutir finalement à des cicatrices responsables de handicaps physiques et mentaux définitifs. Le diagnostic de la maladie de Lyme peut être difficile à obtenir, car les signes varient d'une personne à l'autre (immunité) et peuvent ressembler à ceux d'autres maladies : polyarthrite séronégative, sclérose en plaque, méningite, méningoradiculite … Le médecin sera amené à un interrogatoire assez large et à réaliser un examen clinique complet. L’enjeu à ce stade est de demander un sérodiagnostic de Lyme à bon escient et, au stade des complications, de réaliser des examens complémentaires immunologiques, articulaires, cardiologiques et neurologiques nécessaires. En dehors du problème diagnostic initial, le problème principal de la prise en charge actuelle concerne des personnes ayant des manifestations chroniques fonctionnelles attribuées à la maladie de Lyme ou à une autre maladie transmise par piqûre de tiques. Dans ces situations, le diagnostic est actuellement souvent incertain, la pression des malades extrêmement forte et le traitement anti-infectieux habituellement prescrit à l’aveugle permet rarement d'obtenir une amélioration significative. En conclusion, l’épidémiologie de la maladie de Lyme a évolué et la pression sociale rend nécessaire de fournir aux médecins des données scientifiques actualisées et solides afin d’éviter des démarches diagnostiques et thérapeutiques inutiles et coûteuses. Objectifs pédagogiques généraux : La fréquence de la maladie de Lyme peut varier selon la définition que l'on utilise, mais si on utilise la définition validée, qui associe la présence de signes cliniques évocateurs de la maladie de Lyme et une sérologie par test Elisa positive, les données de la population française peuvent être comparées à d’autres et la fréquence de la maladie de Lyme dans certaines régions françaises (Alsace, Limousin) est équivalente aux données d'autres pays à forte endémie. La référence de 2011 d'Euro-Surveillance citée dans l'OBS fait état d'une incidence allant de 1 à 350/100 000 habitants selon les pays. L'incidence en France est évaluée à 43/100 000 habitants sachant que dans certaines régions (Est, Limousin), cette incidence peut atteindre 200/100 000, donc parmi les taux d'incidence les plus élevés en Europe et dans le monde. Il s’agit donc ici d’assurer une démarche diagnostique rigoureuse par les médecins généralistes, au stade aigu de la maladie, comme au stade tardif, afin de conduire à un traitement adapté. Parallèlement, il est nécessaire d’orienter correctement les malades en souffrance mais qui n’ont pas de maladie de Lyme avérée. Objectifs de formation : 1. Améliorer le diagnostic et la prise en charge au stade initial de la maladie de Lyme. 2. Améliorer la discussion diagnostique de la maladie de Lyme aux stades ultérieurs de la maladie et leur orientation correcte en médecine spécialisée. 3. Participer au renforcement de la synergie entre médecins généralistes, biologistes, médecins de spécialité (infectiologues, rhumatologues, neurologues, cardiologues). 4. Améliorer l’orientation et la prise en charge des malades en souffrance chronique mais qui n’ont pas de maladie de Lyme avérée. La formation sera adaptée au PNDS Lyme actuellement en cours d'élaboration.

Cardiologue, Dermatologue, Médecin Généraliste, Rhumatologue


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Maladie de Lyme : la prise en charge revisitée

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La maladie de Lyme est la maladie bactérienne la plus fréquemment transmise lors d'une morsure de tiques. Si elle n'est pas soignée, cette infection peut devenir chronique et diffuser de la peau à tout l’organisme. Elle donnera alors des complications graves qui peuvent toucher plusieurs organes (articulations, cerveau, cœur...). Il est facile de prévenir les complications car la maladie de Lyme se traite sans difficulté lorsqu'elle est détectée tôt. Après l’infection aiguë, qui est surtout cutanée, l’infection non soignée peut passer par une phase dormante puis affecter la plupart des organes (articulations, cœur, ganglions et système nerveux), de manière aiguë et/ou chronique, avec des effets différents selon les organes et les patients (rôle non négligeable de l’immunité). Les signes varient en fonction du stade de la maladie, avec la possibilité de chevauchement des stades, et en fonction du terrain immunitaire. Il peut y avoir une absence totale de signes chez certaines personnes. D'autres peuvent éprouver des symptômes graves, mais des semaines seulement après la morsure. Des séquelles et rechutes sont possibles et la maladie, au fil des « cycles infection-inflammation-cicatrisation », peut aboutir finalement à des cicatrices responsables de handicaps physiques et mentaux définitifs. Le diagnostic de la maladie de Lyme peut être difficile à obtenir, car les signes varient d'une personne à l'autre (immunité) et peuvent ressembler à ceux d'autres maladies : polyarthrite séronégative, sclérose en plaque, méningite, méningoradiculite … Le médecin sera amené à un interrogatoire assez large et à réaliser un examen clinique complet. L’enjeu à ce stade est de demander un sérodiagnostic de Lyme à bon escient et, au stade des complications, de réaliser des examens complémentaires immunologiques, articulaires, cardiologiques et neurologiques nécessaires. En dehors du problème diagnostic initial, le problème principal de la prise en charge actuelle concerne des personnes ayant des manifestations chroniques fonctionnelles attribuées à la maladie de Lyme ou à une autre maladie transmise par piqûre de tiques. Dans ces situations, le diagnostic est actuellement souvent incertain, la pression des malades extrêmement forte et le traitement anti-infectieux habituellement prescrit à l’aveugle permet rarement d'obtenir une amélioration significative. En conclusion, l’épidémiologie de la maladie de Lyme a évolué et la pression sociale rend nécessaire de fournir aux médecins des données scientifiques actualisées et solides afin d’éviter des démarches diagnostiques et thérapeutiques inutiles et coûteuses. Objectifs pédagogiques généraux : La fréquence de la maladie de Lyme peut varier selon la définition que l'on utilise, mais si on utilise la définition validée, qui associe la présence de signes cliniques évocateurs de la maladie de Lyme et une sérologie par test Elisa positive, les données de la population française peuvent être comparées à d’autres et la fréquence de la maladie de Lyme dans certaines régions françaises (Alsace, Limousin) est équivalente aux données d'autres pays à forte endémie. La référence de 2011 d'Euro-Surveillance citée dans l'OBS fait état d'une incidence allant de 1 à 350/100 000 habitants selon les pays. L'incidence en France est évaluée à 43/100 000 habitants sachant que dans certaines régions (Est, Limousin), cette incidence peut atteindre 200/100 000, donc parmi les taux d'incidence les plus élevés en Europe et dans le monde. Il s’agit donc ici d’assurer une démarche diagnostique rigoureuse par les médecins généralistes, au stade aigu de la maladie, comme au stade tardif, afin de conduire à un traitement adapté. Parallèlement, il est nécessaire d’orienter correctement les malades en souffrance mais qui n’ont pas de maladie de Lyme avérée. Objectifs de formation : 1. Améliorer le diagnostic et la prise en charge au stade initial de la maladie de Lyme. 2. Améliorer la discussion diagnostique de la maladie de Lyme aux stades ultérieurs de la maladie et leur orientation correcte en médecine spécialisée. 3. Participer au renforcement de la synergie entre médecins généralistes, biologistes, médecins de spécialité (infectiologues, rhumatologues, neurologues, cardiologues). 4. Améliorer l’orientation et la prise en charge des malades en souffrance chronique mais qui n’ont pas de maladie de Lyme avérée. La formation sera adaptée au PNDS Lyme actuellement en cours d'élaboration.