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Classe virtuelle Violences entre partenaires intimes
DPC
Ce dossier est un duplicata du 12932000007 qui devait être réalisé lors des Journées Francophones de Sexologie et de Santé Sexuelle qui ont été annulée en Mars 2020. . Compte tenu du contexte épidémique empêchant le report du congres , la partie présentielle de l'atelier DPC (FMC et analyse de pratique) sera réalisé en classe virtuelle selon la même durée horaire et les même modalités pédagogique que le dossier initial par une plateforme de visioconférence synchrone de type zoom permettant une interactivité animateur , expert et participant avec échange questions, réponses , possibilité éventuelle de sous groupe .... Toutes les femmes, quel que soit leur statut socio-économique, leur âge, leur orientation sexuelle, leur état de santé, leur handicap peuvent être concernées par les violences d’un partenaire intime. Avec en moyenne en France, 219 000 femmes âgées de 18 à 75 ans victimes de violences physiques et/ou sexuelles commises par leur ancien ou actuel partenaire intime, au cours d’une année, cette forme de violence est devenue une problématique prioritaire de sécurité et de santé publique (OMS, 1990). Aussi, à côté de dispositifs légaux tels que la prise en compte des enfants témoins dans la sanction des auteurs (loi 4 aout 2018), les dispositifs de sécurité telles le 3919, plusieurs mesures sanitaires ont été prises pour permettre un repérage plus efficient de ces violences auprès du plus grand nombre ainsi que des réponses adaptées : l’intégration de la thématique dans les cursus de formation initiale des professionnels de santé (loi 2013), l’élaboration de recommandations à destination des soignants (HAS, 2019). En effet, puisque seulement 19 % de ces victimes déclarent avoir déposé une plainte auprès de l’autorité (gendarmerie ou commissariat de police) à la suite de ces violences, il existe un enjeu majeur à ce que le parcours sanitaire de ces victimes soit investi et incarné par des soignants formés. Par son impact sur la prévalence des maladies chroniques (Thomas, 2015), les violences par le partenaire intime concernent potentiellement l’ensemble des spécialités de la médecine. Le médecin généraliste, par la nature de sa relation aux patients (relation thérapeutique qui s’inscrit dans la durée sur une thématique globale de santé), mais aussi le gynécologue et la sage-femme par son accès aux femmes à une période de vulnérabilité que représente la grossesse (40% des violences débutent à cette période) ont par ailleurs un rôle primordial à jouer dans la prévention et le repérage des violences. Enfin le sexologue, quelle que soit sa formation initiale, peut aussi être interpelé par certaines plaintes sexuelles (dyspareunies, vaginisme, notamment), expression possible d’un contexte de conjugopathie voire de violence à explorer. Il s’agit d’autant d’entrées vers des expressions symptomatiques multiples de la violence par le partenaire intime qu’il s’agit de connaitre, mieux repérer, en s’appuyant et en respectant le cadre légal et déontologique de chacun, en particulier s’agissant du secret et du signalement. Enfin notons que si les femmes restent les premières victimes de violences conjugales, il faut rappeler que les hommes peuvent aussi être victimes de ces violences. De même, si les hommes sont les principaux auteurs de ces violences, certaines femmes peuvent aussi s’avérer violentes envers leur partenaire intime quel que soit son sexe. Il convient donc de mettre au travail nos représentations du couple et de la violence pour envisager chaque situation dans sa singularité et ne pas renforcer par nos points aveugles certains tabous. Objectifs de la formation Objectif général : améliorer la mise en pratique des recommandations concernant le repérage et la PEC des victimes de violences au sein du couple OBJECTIFS DE LA FMC 1. Être capable d’interroger systématiquement la présence de violence au sein du couple 2. Connaître les signes d’alerte d’un risque de violence au sein du couple 3. Être capable de sensibiliser les patients à cette problématique et témoigner de son implication dans l’écoute et la prise en charge 4. Développer des attitudes adaptées en cas de révélation 5. Savoir donner des informations sur les violences au sein du couple, sur les aides associatives, judiciaires et sanitaires qui pourront l’aider à se protéger et à protéger ses enfants. 6. Savoir quels sont les signes de gravité à rechercher 7. Savoir constituer un dossier médical exploitable et établir un certificat médical ou attestation professionnelle 8. Connaitre les mesures de protection en cas de situation jugée grave ou à risque élevé OBJECTIFS EVALUATION DES PRATIQUES 1. En première séquence du programme, mesurer les écarts de pratique par rapport aux recommandations de repérage et PEC des femmes victimes de violences au sein du couple 2. En dernière séquence du programme, mesurer l’amélioration des pratiques des participants en termes de dépistage et PEC des femmes victimes de violences au sein du couple
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Violences entre partenaires intimes : prévention, repérage, orientations. »
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il s'agit du même dossier que celui agréé sous le N°12932000007 pour le congres 3JFS mais en FMC en remplaçant la partie audit par de l'analyse de pratique compte tenu des difficultés actuelles de réalisation d'audit en période de confinement total ou partiel. Le public cible a également été élargie puisque ce theme est important en dehors d'un congres de sexologie et s'adresse à l'ensemble des cliniciens pouvant etre amenés a dépister les violences lors de leurs consultations que cela soit les medecins d'adultes mais également les pédiatres lorsque les mères viennent avec les enfants Toutes les femmes, quel que soit leur statut socio-économique, leur âge, leur orientation sexuelle, leur état de santé, leur handicap peuvent être concernées par les violences d’un partenaire intime. Avec en moyenne en France, 219 000 femmes âgées de 18 à 75 ans victimes de violences physiques et/ou sexuelles commises par leur ancien ou actuel partenaire intime, au cours d’une année, cette forme de violence est devenue une problématique prioritaire de sécurité et de santé publique (OMS, 1990). Aussi, à côté de dispositifs légaux tels que la prise en compte des enfants témoins dans la sanction des auteurs (loi 4 aout 2018), les dispositifs de sécurité telles le 3919, plusieurs mesures sanitaires ont été prises pour permettre un repérage plus efficient de ces violences auprès du plus grand nombre ainsi que des réponses adaptées : l’intégration de la thématique dans les cursus de formation initiale des professionnels de santé (loi 2013), l’élaboration de recommandations à destination des soignants (HAS, 2019). En effet, puisque seulement 19 % de ces victimes déclarent avoir déposé une plainte auprès de l’autorité (gendarmerie ou commissariat de police) à la suite de ces violences, il existe un enjeu majeur à ce que le parcours sanitaire de ces victimes soit investi et incarné par des soignants formés. Par son impact sur la prévalence des maladies chroniques (Thomas, 2015), les violences par le partenaire intime concernent potentiellement l’ensemble des spécialités de la médecine. Le médecin généraliste, par la nature de sa relation aux patients (relation thérapeutique qui s’inscrit dans la durée sur une thématique globale de santé), mais aussi le gynécologue et la sage-femme par son accès aux femmes à une période de vulnérabilité que représente la grossesse (40% des violences débutent à cette période) ont par ailleurs un rôle primordial à jouer dans la prévention et le repérage des violences. Enfin le sexologue, quelle que soit sa formation initiale, peut aussi être interpelé par certaines plaintes sexuelles (dyspareunies, vaginisme, notamment), expression possible d’un contexte de conjugopathie voire de violence à explorer. Il s’agit d’autant d’entrées vers des expressions symptomatiques multiples de la violence par le partenaire intime qu’il s’agit de connaitre, mieux repérer, en s’appuyant et en respectant le cadre légal et déontologique de chacun, en particulier s’agissant du secret et du signalement. Enfin notons que si les femmes restent les premières victimes de violences conjugales, il faut rappeler que les hommes peuvent aussi être victimes de ces violences. De même, si les hommes sont les principaux auteurs de ces violences, certaines femmes peuvent aussi s’avérer violentes envers leur partenaire intime quel que soit son sexe. Il convient donc de mettre au travail nos représentations du couple et de la violence pour envisager chaque situation dans sa singularité et ne pas renforcer par nos points aveugles certains tabous. Objectifs de la formation Objectif général : améliorer la mise en pratique des recommandations concernant le repérage et la PEC des victimes de violences au sein du couple OBJECTIFS DE LA FMC 1. Être capable d’interroger systématiquement la présence de violence au sein du couple 2. Connaître les signes d’alerte d’un risque de violence au sein du couple 3. Être capable de sensibiliser les patients à cette problématique et témoigner de son implication dans l’écoute et la prise en charge 4. Développer des attitudes adaptées en cas de révélation 5. Savoir donner des informations sur les violences au sein du couple, sur les aides associatives, judiciaires et sanitaires qui pourront l’aider à se protéger et à protéger ses enfants. 6. Savoir quels sont les signes de gravité à rechercher 7. Savoir constituer un dossier médical exploitable et établir un certificat médical ou attestation professionnelle 8. Connaitre les mesures de protection en cas de situation jugée grave ou à risque élevé OBJECTIFS EVALUATION DES PRATIQUES 1. En première séquence du programme, mesurer les écarts de pratique par rapport aux recommandations de repérage et PEC des femmes victimes de violences au sein du couple 2. En dernière séquence du programme, mesurer l’amélioration des pratiques des participants en termes de dépistage et PEC des femmes victimes de violences au sein du couple Par ailleurs comme tenu des regles de circulation et Reunion probablement limitées avec le deconfinement nous souhaiterions pouvoir réaliser la partie présentiellle avec des participants soit en petit groupes presentiels soit pour tout ou partie des participant qui ne pourraient se déplacer ou en cas d'interdiction de reunion en visioconférence synchrone ( plateforme zoom ou équivalent permettant d'une part les votes en lignes pour analyse d'opinion d'autre part la création de sous groupe de travail plus petits si nécessaires en visio) si le nombre total de participant pourra être de 40 en comptant éventuels participant en visioconférence ,, il n'y aura pas plus de 15 postes en visioconférence pour des raisons de gestion des salles virtuelles . Par contre les participants pourront être plusieurs à participer à partir d'un même poste .( cf draft)
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Violences entre partenaires intimes : prévention, repérage, orientations. »
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Toutes les femmes, quel que soit leur statut socio-économique, leur âge, leur orientation sexuelle, leur état de santé, leur handicap peuvent être concernées par les violences d’un partenaire intime. Avec en moyenne en France, 219 000 femmes âgées de 18 à 75 ans victimes de violences physiques et/ou sexuelles commises par leur ancien ou actuel partenaire intime, au cours d’une année, cette forme de violence est devenue une problématique prioritaire de sécurité et de santé publique (OMS, 1990). Aussi, à côté de dispositifs légaux tels que la prise en compte des enfants témoins dans la sanction des auteurs (loi 4 aout 2018), les dispositifs de sécurité telles le 3919, plusieurs mesures sanitaires ont été prises pour permettre un repérage plus efficient de ces violences auprès du plus grand nombre ainsi que des réponses adaptées : l’intégration de la thématique dans les cursus de formation initiale des professionnels de santé (loi 2013), l’élaboration de recommandations à destination des soignants (HAS, 2019). En effet, puisque seulement 19 % de ces victimes déclarent avoir déposé une plainte auprès de l’autorité (gendarmerie ou commissariat de police) à la suite de ces violences, il existe un enjeu majeur à ce que le parcours sanitaire de ces victimes soit investi et incarné par des soignants formés. Par son impact sur la prévalence des maladies chroniques (Thomas, 2015), les violences par le partenaire intime concernent potentiellement l’ensemble des spécialités de la médecine. Le médecin généraliste, par la nature de sa relation aux patients (relation thérapeutique qui s’inscrit dans la durée sur une thématique globale de santé), mais aussi le gynécologue et la sage-femme par son accès aux femmes à une période de vulnérabilité que représente la grossesse (40% des violences débutent à cette période) ont par ailleurs un rôle primordial à jouer dans la prévention et le repérage des violences. Enfin le sexologue, quelle que soit sa formation initiale, peut aussi être interpelé par certaines plaintes sexuelles (dyspareunies, vaginisme, notamment), expression possible d’un contexte de conjugopathie voire de violence à explorer. Il s’agit d’autant d’entrées vers des expressions symptomatiques multiples de la violence par le partenaire intime qu’il s’agit de connaitre, mieux repérer, en s’appuyant et en respectant le cadre légal et déontologique de chacun, en particulier s’agissant du secret et du signalement. Enfin notons que si les femmes restent les premières victimes de violences conjugales, il faut rappeler que les hommes peuvent aussi être victimes de ces violences. De même, si les hommes sont les principaux auteurs de ces violences, certaines femmes peuvent aussi s’avérer violentes envers leur partenaire intime quel que soit son sexe. Il convient donc de mettre au travail nos représentations du couple et de la violence pour envisager chaque situation dans sa singularité et ne pas renforcer par nos points aveugles certains tabous. Objectifs de la formation Objectif général : améliorer la mise en pratique des recommandations concernant le repérage et la PEC des victimes de violences au sein du couple OBJECTIFS DE LA FMC 1. Être capable d’interroger systématiquement la présence de violence au sein du couple 2. Connaître les signes d’alerte d’un risque de violence au sein du couple 3. Être capable de sensibiliser les patients à cette problématique et témoigner de son implication dans l’écoute et la prise en charge 4. Développer des attitudes adaptées en cas de révélation 5. Savoir donner des informations sur les violences au sein du couple, sur les aides associatives, judiciaires et sanitaires qui pourront l’aider à se protéger et à protéger ses enfants. 6. Savoir quels sont les signes de gravité à rechercher 7. Savoir constituer un dossier médical exploitable et établir un certificat médical ou attestation professionnelle 8. Connaitre les mesures de protection en cas de situation jugée grave ou à risque élevé OBJECTIFS EVALUATION DES PRATIQUES 1. En première séquence du programme, mesurer les écarts de pratique par rapport aux recommandations de repérage et PEC des femmes victimes de violences au sein du couple 2. En dernière séquence du programme, mesurer l’amélioration des pratiques des participants en termes de dépistage et PEC des femmes victimes de violences au sein du couple
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Optimiser le Dépistage et la prise en charge du retentissement de la maladie chronique sur la sexualité
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Avec le vieillissement croissant et continu de la population, les maladies chroniques deviennent de plus en plus préoccupantes au plan mondial, et principalement dans les pays les plus développés comme la France. Ainsi en France, 20 millions de personnes, soit 35 % de la population couverte par le régime général de l’assurance maladie, souffrent d’une ou plusieurs maladies chroniques. https://www.lecese.fr/sites/default/files/pdf/Avis/2019/2019_14_maladies_chroniques.pdf Le site public santé « solidarites-sante.gouv.fr » informe le public de ce que la vie affective et sexuelle peut être fragilisée par des facteurs physiques, psychologiques et relationnels affectés par la pathologie chronique et qu’il est possible d’avoir une action sur eux, néanmoins les conséquences sur la sexualité et plus largement sur la relation de couple des sujets qui en sont atteints sont encore trop souvent sous-évalués et insuffisamment pris en charge par les professionnels de santé. La sexualité demeure un facteur important de la qualité de vie de nombreux patients atteints d'une maladie chronique et de leurs partenaires. Les médecins doivent reconnaître que les gens peuvent être sexuellement intéressés par leur vie sexuelle même s'ils sont âgés, malades ou handicapés On estime en général que les maladies chroniques sont des « affections non transmissibles, de longue durée, qui ne guérissent pas spontanément une fois acquises, et sont rarement curables » (CDCP, 2009). Les définitions internationales retiennent habituellement deux paramètres supplémentaires : la notion de l’ancienneté de l’affection, d’au moins trois mois, et appelée à perdurer, ainsi que son impact sur la vie personnelle de l’individu En France, les maladies chroniques les plus fréquentes se répartissent en cinq grands groupes. Les affections cardiovasculaires (2,8 millions d’individus), les cancers (1,7 million), le diabète, qui touche aujourd’hui en France près de 3 millions et demi d’individus, ainsi que les affections psychiatriques de longue durée (950 000 personnes). Ces quatre grands groupent regroupent 75 % des ALD. Dans les 25 % restant, on place au premier rang les affections respiratoires chroniques graves, puis les insuffisances rénales, le handicap et les maladies dégénératives neurologiques. Les conséquences sexuelles de la maladie sont parmi les plus difficiles à vivre et à surmonter. Elles sont cependant encore trop souvent sous-estimées et prises en compte par le corps soignant, et s’accompagnent d’une souffrance muette pour le patient. La qualité de vie est altérée pour les douleur la fatigue et la limitation de vie, ce qui peut s’accompagner d’un retentissement dépressif, de l’anxiété et des troubles de l’humeur ; lorsqu’il y a un retentissement sur la vie professionnelle on assiste à une rupture de l’anticipation et du positionnement identitaire de la personne malade L’examen de la littérature scientifique depuis 1997 (Pubmed, Psych’info, Webscience). Montre que les patients souffrant de maladie chronique sont plus largement atteints de dysfonctions sexuelles qu’une population témoin. La prévalence de troubles de la sexualité s’avère chez eux à la fois plus fréquente mais aussi plus lourde de conséquences sur le plan émotionnel, relationnel et sur la qualité de vie. L’amélioration ou la meilleure compliance aux contraintes de la maladie ou de ses traitements est bien souvent directement liée à la prise en charge des difficultés sexuelles quand elles existent et à leur amélioration. OBJECTIFS DE LA FORMATION Objectif général : améliorer la mise en pratique des recommandations concernant le dépistage et la PEC des troubles de la sexualité́ chez les patients porteurs de maladies chroniques Objectif FMC - mieux connaître l’état des lieux de la place tenue par les dysfonctions sexuelles chez les patients souffrant de pathologies chroniques, tant en termes épidémiologiques que de leur impact psychologique, relationnel, et sur la qualité de vie. - questionner les patients pour leur permettre d’exprimer leurs problèmes sexuels et le retentissement sur leur couple afin de les dépister et évaluer leur impact sur leur qualité de vie - Savoir les prendre en charge ou les orienter Retenir que : - La prise en charge des difficultés sexuelles diminue significativement les contraintes associées aux maladies chroniques et permet une observance optimale des traitements. - Les patients ont des préoccupations à l’égard de l’impact de leur situation de santé sur leur sexualité : ils souhaiteraient que les professionnels de la santé initient des discussions au sujet de la sexualité, qu’ils soient en bonne santé, qu’ils aient un problème de santé mineur ou majeur. Faire en même temps que le dépistage - une prise en charge de 1ere intention de ces troubles de la sexualité par une meilleure information du patient Moyens ; - En adossant à cette formation continue non présentielle une grille d’évaluation des pratiques des participants et un audit clinique Objectifs évaluation des pratiques 1. En première séquence non présentielle ( 1h) du programme, mesurer les écarts de pratique par rapport aux recommandations de dépistage et PEC des troubles de la sexualité́ dans les maladies chroniques et leurs écarts par rapport aux recommandations de dépistage et d’annonce en tenant compte de ce que le praticien de santé se trouve souvent devant des situations où sa tâche est complexe du fait de la grande variété́ de présentations des situations cliniques qui ne se prêtent pas immédiatement aux modèles d’annonce et d’évaluation préconisés. https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2014-05/2e_version_format2clics-aa_patient_mc_300414.pdf 2. En dernière séquence du programme, mesurer l’amélioration des pratiques des participants en termes de dépistage et PEC des troubles de la sexualité des patients porteurs de maladies chroniques
Sage-Femme, Dermatologue, Endocrinologue, + 5 autres
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Troubles du désir sexuel féminin ; entendre dépister et prendre en compte en pratique clinique
DPC
Résumé de l’action, Objectifs, Contexte de l’action Les questionnements de patientes relatives à une perte ou une absence de désir sexuel sont fréquents. Dans une enquête de 1999 conduite en France auprès des personnes exerçant la sexologie, les répondants signalaient la perte de désir comme premier motif de consultation pour les femmes, cinquième pour les hommes. Les troubles du désir (troubles du désir sexuel hypo-actif, HSDD, manque d’intérêt sexuel) représentent une part importante des difficultés sexuelles féminines. Ils affectent entre 16% (1) à 25% (2) de la population générale, et si l’on se réfère à la définition récente du DSM-5 et de la CIM 11 regroupant troubles du désir et de l’excitation en une seule pathologie (3), on peut évaluer à 43% l’importance du HSDD dans la population générale, avec ces nouveaux critères (4). On estime aussi, dans la population générale, à 10% le nombre de femmes présentant un sentiment de détresse mesuré à l’aide d’échelles validées, lié à un désir sexuel hypoactif (5). Le groupe de consensus international sur les dysfonctions sexuelles féminines a étendu la définition du HSDD pour inclure le manque de réceptivité ́ à` l’activité ́ sexuelle ainsi qu’une déficience des fantasmes sexuels et du désir d’activité ́ sexuelle (Basson et al) Le retentissement des troubles du désir féminin est important. La dégradation de la qualité de vie et l’association d’un trouble du désir à une majoration des troubles de l’humeur (anxiété et dépression), à des perturbations de l’image de soi, et à une baisse d’estime de soi, est aujourd’hui bien connue pour en majorer l’impact et la gravité (6). Aborder la question de la sexualité est encore difficile pour une majorité de médecins (7) (8), avec leurs patients jeunes comme avec les plus âgés (9). Et même si aujourd’hui, les difficultés sexuelles sont davantage médicalisées, surtout en ce qui concerne les difficultés masculines (10), pas plus d’un médecin sur dix est à même de dépister une difficulté sexuelle, principalement chez ses patients présentant une pathologie chronique (11), bien que les besoins en la matière soient pourtant clairement établis (12). L’augmentation du nombre de consultations pour dysfonction sexuelle est encore trop faible (+ 1.8% depuis 1999 (10) par rapport aux besoins et aux attentes des patients et des patientes. Il existe encore beaucoup de retards à la prise en charge, tant de la part des patients en difficulté (12), que des médecins eux-mêmes (10). Il est donc important d’aider les médecins, quelle que soit leur spécialité, et les sages-femmes , confrontés aux difficultés sexuelles de leurs patientes, d’apprendre à accueillir ce type de plainte, et de savoir vérifier si elle n’est pas liée à une contexte morbide associé (maladie chronique, dépression...), nécessitant un bilan complémentaire et/ ou une prise en charge spécifique complémentaire. Une réponse de première ligne éclairée et circonstanciée est souvent suffisante, et dans le cas contraire, il est essentiel que les différents soins et prescriptions puissent s’organiser de manière structurée entre les différents acteurs du réseau de soins. Les critères à prendre en compte : - le contexte interpersonnel. Une différence de désir qui aboutit à ce qu’une femme manifeste un désir d’activité sexuelle moins important que son partenaire n’est pas suffisante pour porter le diagnostic de trouble de l’intérêt pour l’activité sexuelle ou de l’excitation sexuelle chez la femme. Les changements survenant à court terme dans le désir ou l’excitation sexuels sont fréquents ; ils peuvent représenter des réponses adaptatives à des événements de la vie d’une femme (13) et ne témoignent pas d’une dysfonction sexuelle. - La durée : Le diagnostic du trouble de l’intérêt pour l’activité sexuelle ou de l’excitation sexuelle chez la femme requiert une durée minimale de symptômes d’environ 6 mois attestant ainsi que les symptômes constituent un problème persistant s’accompagnant d’une souffrance personnelle. ♣ les facteurs relationnels ; ♣ les facteurs de vulnérabilité individuels (p. ex. mauvaise image du corps, antécédents d’abus sexuels ou de violence psychologique), ♣ la comorbidité psychiatrique ou des facteurs de stress ( ♣ les facteurs culturels ou religieux (p. ex. inhibitions liées à des interdits à l’égard de l’activité sexuelle ou du plaisir) ♣ et les facteurs médicaux pertinents pour le pronostic, l’évolution ou le traitement. Chacun de ces facteurs peut contribuer à divers degrés à la présentation clinique des symptômes chez les femmes manifestant ce trouble. Connaître les diagnostics différentiels : - les troubles psychiques non sexuels tels que le trouble dépressif caractérisé, qui se manifeste par une diminution marquée de l’intérêt ou du plaisir pour toutes ou presque toutes les activités, et peuvent expliquer le trouble de l’orgasme chez la femme. - Dysfonction sexuelle induite par une substance/un médicament. - Une autre maladie pouvant induire une trouble du plaisir (p. ex. sclérose en plaques, lésions de la moelle épinière), - Des facteurs interpersonnels ou contextuels, tels qu’une souffrance relationnelle sévère, la violence du partenaire en privé ou d’autres facteurs de stress importants, associés à des difficultés orgasmiques, - La présence d’un autre dysfonctionnement sexuel n’exclut pas un diagnostic de trouble de l’intérêt pour l’activité sexuelle ou de l’excitation sexuelle chez la femme. Il est fréquent que les femmes puissent présenter plus d’un dysfonctionnement sexuel (Fugl-Meyer et Fugl-Meyer 2002). Par exemple, la présence d’une douleur génitale chronique peut conduire à un manque de désir pour l’activité sexuelle rendue douloureuse. - Des Stimuli sexuels inadéquats ou absents. - Les Modifications transitoires et d’adaptation du fonctionnement sexuel secondaires à un événement de vie important ou personnel doivent être prises en compte dans le diagnostic différentiel. L'objectif principal de cette action DPC est : - d’apprendre à accueillir ou dépister la plainte d’une patiente souffrant de troubles du désir, de savoir l’évaluer et la comprendre, en tenant compte des critères diagnotiques - d’organiser la démarche thérapeutique autour de la prise en charge de première ligne, et de mettre en place si besoin ou de s'integer dans un réseau de coordination de soins centré sur la demande sexuelle des patientes - de connaitre les diagnostics différentiels ne répondant pas aux critères de troubles de l'intérêt sexuel caractérisés par le DSM-5 - savoir que : Les troubles du désir chez la femme sont fréquents et correspondent à une souffrance importante pour 10% de la population générale féminine, s’accompagnant de perturbations émotionnelles importantes (principalement chez les femmes atteintes de pathologie chronique, chez lesquelles ils majorent l’incidence des troubles anxieux et dépressifs). Encore insuffisamment dépistés et pris en compte par le corps médical, les troubles du désir chez la femme sont cependant faciles à dépister sans entrer dans l’intimité du sujet. Ils peuvent être pris en charge en première ligne par le médecin généraliste ou spécialiste concerné ou la sage-femme, avec des conséquences rapidement concrètes sur l’amélioration du bien-être personnel et de la relation de couple Références 1. Hayes RD, Dennerstein L, Bennett CM, Fairley CK. What is the true prevalence of female sexual dysfunctions and does the way we assess these conditions have an impact? J Sex Med. 2008 Apr;5(4):777-87 2. Peixoto MM, Nobre P. Prevalence and sociodemographic predictors of sexual problems in Portugal: a population-based study with women aged 18 to 79 years. J Sex Marital Ther. 2015;41(2):169-80. 3. American Psychiatric Association: Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders, Fifth Edition. Arlington, VA, American Psychiatric Association, 2013. 4. Kingsberg SA, Rezaee RL. Hypoactive sexual desire in women. Menopause. 2013 Dec;20(12):1284-300. 5. Hendrickx, L., Gijs, L., & Enzlin, P. (2014). Prevalence rates of sexual difficulties and associated distress in heterosexual men and women: Results from an Internet survey in Flanders. Journal of sex research, 51(1), 1-12. 6. Vafaeimanesh J, Raei M, Hosseinzadeh F, Parham M. Evaluation of sexual dysfunction in women with type 2 diabetes. Indian J Endocrinol Metab. 2014 Mar;18(2):175-9. 7. Dyer K, das Nair R. Why don't healthcare professionals talk about sex? A systematic review of recent qualitative studies conducted in the United kingdom. J Sex Med. 2013 Nov;10(11):2658-70. 8. Sobecki JN, Curlin FA, Rasinski KA, Lindau ST. What we don't talk about when we don't talk about sex: results of a national survey of U.S. obstetrician/gynecologists. J Sex Med. 2012 May;9(5):1285-94. 9. Bauer M, Haesler E, Fetherstonhaugh D.Health Expect. Let's talk about sex: older people's views on the recognition of sexuality and sexual health in the health-care setting. 2015 Oct 8. doi: 10.1111/hex.12418. [Epub ahead of print] 10. Schouten BW, Bohnen AM, Groeneveld FP, Dohle GR, Thomas S, Bosch JL. Erectile dysfunction in the community: trends over time in incidence, prevalence, GP consultation and medication use--the Krimpen study: trends in ED. J Sex Med. 2010 Jul;7(7):2547-53. 11. Kirby MG, Schnetzler G, Zou KH, Symonds T. Prevalence and detection rate of underlying disease in men with erectile dysfunction receiving phosphodiesterase type 5 inhibitors in the United Kingdom: a retrospective database study. Int J Clin Pract. 2011 Jul;65(7):797-806. 12. Jannini EA, Sternbach N, Limoncin E, Ciocca G, Gravina GL, Tripodi F, Petruccelli I, Keijzer S, Isherwood G, Wiedemann B, Simonelli C. Health-related characteristics and unmet needs of men with erectile dysfunction: a survey in five European countries. J Sex Med. 2014 Jan;11(1):40-50. 13. Hayes RD, Dennerstein L, Bennett CM, Fairley CK. What is the true prevalence of female sexual dysfunctions and does the way we assess these conditions have an impact? J Sex Med. 2008 Apr;5(4):777-87 14. American Psychiatric Association, DSM-5 : diagnostic and statistical manual of mental disorders, 5e édition, Washington D.C. American Psychiatric Association, 2013 (ISBN 9780890425541) 15. Cour F, Bonierbale M., Troubles du désir sexuel féminin. Prog Urol (2012), http://dx.doi.org/10.1016/j.purol.2012.09.019 16. Bonierbale M . Les sexothérapies – in Fondements et Pratiques en Médecine Sexuelle., Frédérique Courtois & Mireille Bonierbale, Éditions Lavoisier – Médecine Sciences Publications. 2016 17. Colson MH , Troubles du désir sexuel hypoactif chez la femme, – in Fondements et Pratiques en Médecine Sexuelle., Frédérique Courtois & Mireille Bonierbale,, Éditions Lavoisier – Médecine Sciences Publications Chap 19. 2016 18. Sobecki JN, Curlin FA, Rasinski KA, Lindau ST. What we don't talk about when we don't talk about sex: results of a national survey of U.S. obstetrician/gynecologists. J Sex Med. 2012 May;9(5):1285-94. 19. Basson R, Berman J, Burnett A, DeRogatis L, Ferguson D, Fourcroy J, et al. Report of the international consensus development conference on female sexual dysfunction: definitions and classifications. J Urol 2000;163:888–93.
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Sexe et Alcool : Repérer et intervenir avant qu’il ne soit trop tard.
DPC
Contexte de l'action L’alcool est responsable sur le plan mondial, de 6,2% des décès d’hommes et de 1,1% des décès de femmes. Chez les jeunes âgés de 15 à 29 ans, ce taux grimpe jusqu'à 9% (OMS, 2011) (1). L’alcool est la deuxième cause de mortalité évitable, et est responsable de nombreuses complications somatiques et de plusieurs types de cancers. L’efficience du repérage et de la prise en charge dépend de la prise en compte de la globalité des déterminants, qu'ils soient individuels ou psychosociaux. Selon la publication de David Nutt dans « the Lancet », l’alcool est le produit qui a le plus d’impact sur l’entourage en terme de qualité de vie, beaucoup plus que l’héroïne ou les autres drogues (2). D’autre part, il existe une interrelation forte entre consommation d’alcool et sexualité. Premièrement, une étude américaine a montré qu’une consommation d’alcool d’au moins 5 verres par jour de consommation lors de l’année précédente était associée à des relations avec de multiples partenaires dans l’année précédente et à moins d’utilisation du préservatif (3). Ensuite, l’alcool favorise tous les types de violences sociales, en particulier les violences sexuelles. Il a été noté par Abbey et al. que près de la moitié des violences sexuelles surviennent dans un contexte de consommation d’alcool par l’agresseur, la victime voire les deux (4). Enfin, la consommation chronique d’alcool altère la sexualité. Ces troubles sexuels peuvent être une cause d’échec des tentatives de sevrage du fait de la persistance des dysfonctions sexuelles ou de leur apparition au décours du sevrage alcoolique (5). Cependant l’attente d’effets positifs peut inciter à consommer des produits dont l’alcool. Une recherche italienne a mis en évidence que dans 31.4% des addictions chez les moins de 21 ans l’origine du début de la consommation du toxique est justifiée par un trouble de la sexualité ou des représentations ou attentes erronées, 51% des consommateurs rapportant utiliser des toxiques pour améliorer leurs performances sexuelles (6). Ainsi il est important d’aborder la question de la sexualité chez les consommateurs d’alcool et de produits psychoactifs. Par peur d’être intrusifs ou d’être insuffisamment formés, les généralistes abordent peu le sujet de la consommation d’alcool ou de l’existence de dysfonctions sexuelles avec leurs patients. Or il existe des instruments de dépistage faciles à utiliser. Concernant l’alcool, dans le cadre des travaux de l'OMS, il a été démontré qu'un simple conseil de quelques minutes peut réduire d'un tiers le nombre de buveurs excessifs (7) L’action de ce DPC fera dans un premier temps un état des lieux des savoirs des participants (lecture critique d’articles pertinents et questionnaire de connaissance), puis mettra en situation lors d’une session présentielle, par un jeu de rôle et du travail sur cas cliniques, et se terminera par une évaluation d’une situation avec Questions à Choix Multiples. Elle permettra de comparer les pratiques constatées aux recommandations des Sociétés Savantes au travers des échanges constatés pendant ces programmes Objectifs :Au terme de l'action les participants seront capables : 1- d’identifier les repères de facteurs de risque et/ou symptômes fonctionnels et/ou comportements susceptibles d’être des signes de prise d’alcool à risque ou de problèmes dans le couple liés à l’alcool, ce qui permet une action ou une approche préventive ; 2- de connaitre les bases d’une pédagogie d’entretien adaptée pour investiguer la sphère de l’intime, évoquer les conduites à risques alcooliques. 3-d’avoir une action éducative et pédagogique vis a vis de l’alcool et de la communication dans le couple s’il y a lieu 4- de dépister orienter ou prendre en charge les problèmes sexuels en rapport avec une consommation excessive ou une addiction à l’alcool Autres Objectifs de la formation : 1/ Connaître les conséquences de l’alcool sur la sexualité et le couple 2/ Savoir repérer les troubles de l’usage de l’alcool et les consommations associées d’autres produits psychoactifs ou drogues 3/ Connaître les principes de prise en charge thérapeutique et l’importance d’un travail en réseau 4/ Applications pratiques de prise en charge en addictologie : le Repérage précoce et intervention brève (RPIB) Références bibliographiques du justificatif (1)http://www.who.int/mediacentre/news/releases/2011/alcohol_20110211/fr/index.html (2) Nutt DJ, King LA, Phillips LD; Independent Scientific Committee on Drugs. Drug harms in the UK: a multicriteria decision analysis. Lancet. 2010 Nov 6;376(9752) 1558-65. doi: 10.1016/S0140-6736(10)61462-6. (3) Graves KL. Risky sexual behavior and alcohol use among young adults: results from a national survey. Am J Health Promot. 1995;10(1):27-36. (4) Abbey A, Zawacki T, Buck PO, Clinton AM, McAuslan P. Alcohol and sexual assault. Alcohol Res Health. 2001;25(1):43-51. (5) Fahrner EM. Sexual dysfunction in male alcohol addicts: prevalence and treatment. Arch Sex Behav. 1987 Jun;16(3):247-57. (6) La Pera G, Carderi A, Marianantoni Z, Peris F, Lentini M, Taggi F. Sexual dysfunction prior to first drug use among former drug addicts and its possible causal meaning on drug addiction: preliminary results. J Sex Med. 2008 Jan;5(1):164-72. (7) 0FDT 2007-2008: http://www.ofdt.fr/ofdtdev/live/reserve/rpib-4.html#2
Psychomotricien, Sage-Femme, Gynécologue, + 5 autres
Mixte
Violences sexuelles sur mineurs : dépister, orienter, prendre en charge
DPC
Contexte En 2010, l’OMS (1) relève que 20% des femmes et 5 à 10% des hommes ont été victimes de violences sexuelles pendant leur enfance ; en France, les chiffres avancés sont d’environ 10% des femmes et 5% des hommes. L’ensemble des violences sexuelles (VS) commises sur les mineurs, est un problème de la santé publique et de protection de l’enfance en raison des conséquences psychiques, physiques, sociales mais aussi sexuelles. Le délai de révélation est long : 16 ans en moyenne en lien notamment avec le fait que 75% des victimes connaissent leurs agresseurs (famille ou environnement proche de l’enfant) (2). Cette problématique « invisible » concerne tous les milieux socio-culturels. Plusieurs enquêtes ont montré que les médecins comme les autres professionnels en charge de la santé et de la protection des enfants ne sont pas des interlocuteurs privilégiés des victimes au moment des révélations. Pourtant les données épidémiologiques et scientifiques ont permis d’isoler des facteurs de risques ainsi que des symptomatologies prégnantes dans ces situations, indispensables à connaitre (3). D’où l’importance de formations renforçant la sensibilisation des médecins selon les recommandations de la HAS de 2011(4) mais aussi de l’ensemble des professionnels pour renforcer l’orientation et la prise en charge des victimes. Les études ont apporté des éclairages sur les conséquences de ces VS (5). La notion de psychotraumatisme est particulièrement importante à prendre en compte comme en rendent compte les classifications internationales (CIM-10 et DSM-5) (6 et 7). Au-delà des conséquences physiques dont le diagnostic est du ressort des médecins experts des cellules maltraitances, les conséquences, psychologiques, et sociales sont, fréquentes mais souvent difficiles à identifier comme témoins de violences sexuelles. Les conséquences sexuelles sont encore peu connues. Elles peuvent passer inaperçues puisqu’il est encore inhabituel de porter attention au développement sexuel des enfants pour évaluer s’il évolue en quiétude. Elles peuvent à l’inverse susciter du rejet y compris des professionnels lorsque leurs manifestations sont sévères et déroutantes avec des comportements sexuels problématiques dans l’enfance ou des conduites sexuelles à risque à l’adolescence. Elles nécessitent particulièrement d’entrer en dialogue avec les enfants présentant une telle symptomatologie afin de les orienter pour procéder à une prise en charge adaptée à leur situation (8). Le but de cette formation, en s’appuyant sur les droits et obligations du médecin ou des autres professionnels, sur le concept de santé sexuelle et sur les approches biologiques et cognitivo-sociales du développement de la sexualité, est de donner à l’ensemble des professionnels des outils qui puissent favoriser leur rôle dans la prévention, le dépistage et l’organisation du soin des victimes. L’action de ce DPC fera dans un premier temps un état des lieux des savoirs des participants (lecture critique d’articles pertinents et questionnaire de connaissance), puis mettra en situation lors d’une session présentielle, par un jeu de rôle et du travail sur cas cliniques, et se terminera par une évaluation d’une situation avec Questions à Choix Multiples et lecture de publication Elle permettra de comparer les pratiques constatées aux recommandations de la Société Savante au travers des échanges constatés pendant ces programmes Objectifs de la formation : Au terme de la formation les participants seront capables : 1- d’identifier des repères quant aux facteurs de risque et/ou symptômes fonctionnels et/ou comportements susceptibles d’être des signes de vécu de VS, ce qui permet une action ou une approche préventive ; 2- de connaitre les bases d’une pédagogie d’entretien adapté sur le développement sexuel pour investiguer la sphère de l’intime ou évoquer les faits qui ont pu se produire. 3- de s’impliquer pour agir en fonction de sa formation initiale devant la suspicion de violence sexuelle afin d’optimiser la prise en charge des enfants ou des adolescents victimes, en s’appuyant sur la connaissance du réseau de professionnels indispensable dans ces circonstances. Références (1) Organisation Mondiale de la Santé, Aide-mémoire n°150 : La maltraitance des enfants (2) Sondage effectué par Ipsos pour l’Association Internationale des Victimes de l’Inceste en 2010 auprès de 946 personnes constituant un échantillon représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus et de 341 victimes d’inceste, à partir de l’ACE STUDY (étude américaine de référence) (3) « Conséquences des maltraitances sexuelles. Les reconnaître, les soigner, les prévenir » 7ème conférence de Consensus de la Fédération Française de Psychiatrie, 6 – 7 novembre 2003 (4) Haute Autorité de Santé, 2011 : Repérage et signalement de l’inceste par les médecins : reconnaître les maltraitances sexuelles intrafamiliale chez le mineur L’argumentaire www.has-sante.fr (5) Daigneault I., Hébert M., Bourgeois C., Dargan S., Frappier J.-Y. Santé mentale et physique des filles et des garçons agressés sexuellement : Une étude de cas contrôle apparié avec un suivi de cohortes sur 10 ans. Criminologie 501 (2017): 99–125. (6) Classification Internationale des Maladies (7) American Psychiatric Association. Diagnostic and statistical manual of mental disorders (5th ed.). Arlington, VA: American Psychiatric Publishing; 2013. (8) Gamet M.-L., Moïse C., 2010, Les violences sexuelles des mineurs. Victimes et auteurs : de la parole au soin, Paris, Dunod
Sage-Femme, Endocrinologue, Gynécologue, + 2 autres
Mixte
Optimiser le dépistage et la PEC des troubles de la sexualité chez la femme ménopausée
DPC
Nombreux sont ceux, femmes et hommes, qui pensent que la ménopause, s’accompagne d’ une diminution du désir, du plaisir, de l’orgasme, de l’apparition de douleurs et qu’il est naturel d’observer une diminution de la fréquence des rapports sexuels. La complexité de la sexualité à la ménopause est liée à ce qu’elle intègre non seulement les modifications hormonales conséquences de l’insuffisance ovarienne, mais aussi les modifications sociales et psychologiques de la période inaugurée par « la cinquantaine » ; comme les difficultés relationnelles liées à l’évolution du couple au fil du temps avec émoussement du désir par suite de l’habitude, des perturbations parfois plus profondes liées aux difficultés du face à face après la retraite , parfois l’asynchronisme d’évolution par de nouveaux centres d’intérêt mal tolérés par l’autre. C’ est souvent une période de bilan et de remise en question (P Lopes) L’espérance de vie des femmes est de 85 ans et c’est un tiers de leur vie qu’elles passeront ménopausées, or entre 60 et 80 ans la sexualité reste importante pour les ¾ des couples (étude inserm : http://www.ipubli.inserm.fr/bitstream/handle/10608/6807/?sequence=6) La ménopause est aussi une étape de la vie appréhendée par beaucoup de femmes qui, si elle n’est pas une maladie est une période où nombreuses sont celles qui souffrent de plaintes uro-génitales pour lesquelles elles n’osent pas toujours consulter leur médecin. Le médecin généraliste de son coté, premier interlocuteur de la filière de soins, n’ose pas toujours aborder la vie sexuelle de ses patientes, aussi les répercussions de la ménopause sur la vie sexuelle sont souvent sous-diagnostiquées et sous-traitées Le but de ce DPC est - d’une part dans la formation continue non présentielle, de o mieux connaître les troubles de la sexualité chez la femme ménopausée , leur étiologie et pEc de 1ere intention o savoir interroger la patiente et faire l’analyse d’un trouble de la sexualité entre troubles du Désir, du Plaisir, de l’Orgasme, les douleurs : dyspareunie d’intromission ou dyspareunie profonde, l’anciennété de son apparition, sa permanence, et le retentissement psychosocial qu’il entraine o Savoir faire une analyse médico-psycho-sociale du symptôme et du couple (approche MPSC) - d’autre part d’améliorer leur application en pratique quotidienne des recommandations de dépistage et Pec de 1ere intention de ces troubles de la sexualité en adossant à cette formation continue non présentielle un questionnaire d’analyse de pratique et un audit clinique Objectifs FMC 1. .Etre capable d’interroger les femmes ménopausées sur leur sexualité afin de dépister des troubles de la sexualité 2. Connaître le syndrome génito-urinaire de la ménopause et sa PEC 3. Connaître les différents troubles de la sexualité de la femme ménopausée et leur lien direct ou indirect avec la ménopause 4. Etre capable d’expliquer l’impact du Traitement hormonal sur le SGUM et les troubles de la sexualité 5. Savoir prescrire les traitements non hormonaux des troubles de la sexualité à la ménopause 6. Savoir rassurer les femmes et les informer que la ménopause ne signe pas l’arrêt du plaisir sexuel et de la diversité des prises en charges possibles Objectifs évaluation des pratiques 1. En première séquence du programme, mesurer les écarts de pratique par rapport aux recommandations de dépistage et PEC des troubles de la sexualité des femmes ménopausées 2. En dernière séquence du programme, mesurer l’amélioration des pratiques des participants en termes de dépistage et PEC des troubles de la sexualité des femmes ménopausées
Masseur-Kinésithérapeute, Sage-Femme, Gynécologue, + 5 autres
Mixte
Classe virtuelle Violences entre partenaires intimes
DPC
Ce dossier est un duplicata du 12932000007 qui devait être réalisé lors des Journées Francophones de Sexologie et de Santé Sexuelle qui ont été annulée en Mars 2020. . Compte tenu du contexte épidémique empêchant le report du congres , la partie présentielle de l'atelier DPC (FMC et analyse de pratique) sera réalisé en classe virtuelle selon la même durée horaire et les même modalités pédagogique que le dossier initial par une plateforme de visioconférence synchrone de type zoom permettant une interactivité animateur , expert et participant avec échange questions, réponses , possibilité éventuelle de sous groupe .... Toutes les femmes, quel que soit leur statut socio-économique, leur âge, leur orientation sexuelle, leur état de santé, leur handicap peuvent être concernées par les violences d’un partenaire intime. Avec en moyenne en France, 219 000 femmes âgées de 18 à 75 ans victimes de violences physiques et/ou sexuelles commises par leur ancien ou actuel partenaire intime, au cours d’une année, cette forme de violence est devenue une problématique prioritaire de sécurité et de santé publique (OMS, 1990). Aussi, à côté de dispositifs légaux tels que la prise en compte des enfants témoins dans la sanction des auteurs (loi 4 aout 2018), les dispositifs de sécurité telles le 3919, plusieurs mesures sanitaires ont été prises pour permettre un repérage plus efficient de ces violences auprès du plus grand nombre ainsi que des réponses adaptées : l’intégration de la thématique dans les cursus de formation initiale des professionnels de santé (loi 2013), l’élaboration de recommandations à destination des soignants (HAS, 2019). En effet, puisque seulement 19 % de ces victimes déclarent avoir déposé une plainte auprès de l’autorité (gendarmerie ou commissariat de police) à la suite de ces violences, il existe un enjeu majeur à ce que le parcours sanitaire de ces victimes soit investi et incarné par des soignants formés. Par son impact sur la prévalence des maladies chroniques (Thomas, 2015), les violences par le partenaire intime concernent potentiellement l’ensemble des spécialités de la médecine. Le médecin généraliste, par la nature de sa relation aux patients (relation thérapeutique qui s’inscrit dans la durée sur une thématique globale de santé), mais aussi le gynécologue et la sage-femme par son accès aux femmes à une période de vulnérabilité que représente la grossesse (40% des violences débutent à cette période) ont par ailleurs un rôle primordial à jouer dans la prévention et le repérage des violences. Enfin le sexologue, quelle que soit sa formation initiale, peut aussi être interpelé par certaines plaintes sexuelles (dyspareunies, vaginisme, notamment), expression possible d’un contexte de conjugopathie voire de violence à explorer. Il s’agit d’autant d’entrées vers des expressions symptomatiques multiples de la violence par le partenaire intime qu’il s’agit de connaitre, mieux repérer, en s’appuyant et en respectant le cadre légal et déontologique de chacun, en particulier s’agissant du secret et du signalement. Enfin notons que si les femmes restent les premières victimes de violences conjugales, il faut rappeler que les hommes peuvent aussi être victimes de ces violences. De même, si les hommes sont les principaux auteurs de ces violences, certaines femmes peuvent aussi s’avérer violentes envers leur partenaire intime quel que soit son sexe. Il convient donc de mettre au travail nos représentations du couple et de la violence pour envisager chaque situation dans sa singularité et ne pas renforcer par nos points aveugles certains tabous. Objectifs de la formation Objectif général : améliorer la mise en pratique des recommandations concernant le repérage et la PEC des victimes de violences au sein du couple OBJECTIFS DE LA FMC 1. Être capable d’interroger systématiquement la présence de violence au sein du couple 2. Connaître les signes d’alerte d’un risque de violence au sein du couple 3. Être capable de sensibiliser les patients à cette problématique et témoigner de son implication dans l’écoute et la prise en charge 4. Développer des attitudes adaptées en cas de révélation 5. Savoir donner des informations sur les violences au sein du couple, sur les aides associatives, judiciaires et sanitaires qui pourront l’aider à se protéger et à protéger ses enfants. 6. Savoir quels sont les signes de gravité à rechercher 7. Savoir constituer un dossier médical exploitable et établir un certificat médical ou attestation professionnelle 8. Connaitre les mesures de protection en cas de situation jugée grave ou à risque élevé OBJECTIFS EVALUATION DES PRATIQUES 1. En première séquence du programme, mesurer les écarts de pratique par rapport aux recommandations de repérage et PEC des femmes victimes de violences au sein du couple 2. En dernière séquence du programme, mesurer l’amélioration des pratiques des participants en termes de dépistage et PEC des femmes victimes de violences au sein du couple
Masseur-Kinésithérapeute, Sage-Femme, Dermatologue, + 11 autres
Mixte
Violences entre partenaires intimes : prévention, repérage, orientations. »
DPC
il s'agit du même dossier que celui agréé sous le N°12932000007 pour le congres 3JFS mais en FMC en remplaçant la partie audit par de l'analyse de pratique compte tenu des difficultés actuelles de réalisation d'audit en période de confinement total ou partiel. Le public cible a également été élargie puisque ce theme est important en dehors d'un congres de sexologie et s'adresse à l'ensemble des cliniciens pouvant etre amenés a dépister les violences lors de leurs consultations que cela soit les medecins d'adultes mais également les pédiatres lorsque les mères viennent avec les enfants Toutes les femmes, quel que soit leur statut socio-économique, leur âge, leur orientation sexuelle, leur état de santé, leur handicap peuvent être concernées par les violences d’un partenaire intime. Avec en moyenne en France, 219 000 femmes âgées de 18 à 75 ans victimes de violences physiques et/ou sexuelles commises par leur ancien ou actuel partenaire intime, au cours d’une année, cette forme de violence est devenue une problématique prioritaire de sécurité et de santé publique (OMS, 1990). Aussi, à côté de dispositifs légaux tels que la prise en compte des enfants témoins dans la sanction des auteurs (loi 4 aout 2018), les dispositifs de sécurité telles le 3919, plusieurs mesures sanitaires ont été prises pour permettre un repérage plus efficient de ces violences auprès du plus grand nombre ainsi que des réponses adaptées : l’intégration de la thématique dans les cursus de formation initiale des professionnels de santé (loi 2013), l’élaboration de recommandations à destination des soignants (HAS, 2019). En effet, puisque seulement 19 % de ces victimes déclarent avoir déposé une plainte auprès de l’autorité (gendarmerie ou commissariat de police) à la suite de ces violences, il existe un enjeu majeur à ce que le parcours sanitaire de ces victimes soit investi et incarné par des soignants formés. Par son impact sur la prévalence des maladies chroniques (Thomas, 2015), les violences par le partenaire intime concernent potentiellement l’ensemble des spécialités de la médecine. Le médecin généraliste, par la nature de sa relation aux patients (relation thérapeutique qui s’inscrit dans la durée sur une thématique globale de santé), mais aussi le gynécologue et la sage-femme par son accès aux femmes à une période de vulnérabilité que représente la grossesse (40% des violences débutent à cette période) ont par ailleurs un rôle primordial à jouer dans la prévention et le repérage des violences. Enfin le sexologue, quelle que soit sa formation initiale, peut aussi être interpelé par certaines plaintes sexuelles (dyspareunies, vaginisme, notamment), expression possible d’un contexte de conjugopathie voire de violence à explorer. Il s’agit d’autant d’entrées vers des expressions symptomatiques multiples de la violence par le partenaire intime qu’il s’agit de connaitre, mieux repérer, en s’appuyant et en respectant le cadre légal et déontologique de chacun, en particulier s’agissant du secret et du signalement. Enfin notons que si les femmes restent les premières victimes de violences conjugales, il faut rappeler que les hommes peuvent aussi être victimes de ces violences. De même, si les hommes sont les principaux auteurs de ces violences, certaines femmes peuvent aussi s’avérer violentes envers leur partenaire intime quel que soit son sexe. Il convient donc de mettre au travail nos représentations du couple et de la violence pour envisager chaque situation dans sa singularité et ne pas renforcer par nos points aveugles certains tabous. Objectifs de la formation Objectif général : améliorer la mise en pratique des recommandations concernant le repérage et la PEC des victimes de violences au sein du couple OBJECTIFS DE LA FMC 1. Être capable d’interroger systématiquement la présence de violence au sein du couple 2. Connaître les signes d’alerte d’un risque de violence au sein du couple 3. Être capable de sensibiliser les patients à cette problématique et témoigner de son implication dans l’écoute et la prise en charge 4. Développer des attitudes adaptées en cas de révélation 5. Savoir donner des informations sur les violences au sein du couple, sur les aides associatives, judiciaires et sanitaires qui pourront l’aider à se protéger et à protéger ses enfants. 6. Savoir quels sont les signes de gravité à rechercher 7. Savoir constituer un dossier médical exploitable et établir un certificat médical ou attestation professionnelle 8. Connaitre les mesures de protection en cas de situation jugée grave ou à risque élevé OBJECTIFS EVALUATION DES PRATIQUES 1. En première séquence du programme, mesurer les écarts de pratique par rapport aux recommandations de repérage et PEC des femmes victimes de violences au sein du couple 2. En dernière séquence du programme, mesurer l’amélioration des pratiques des participants en termes de dépistage et PEC des femmes victimes de violences au sein du couple Par ailleurs comme tenu des regles de circulation et Reunion probablement limitées avec le deconfinement nous souhaiterions pouvoir réaliser la partie présentiellle avec des participants soit en petit groupes presentiels soit pour tout ou partie des participant qui ne pourraient se déplacer ou en cas d'interdiction de reunion en visioconférence synchrone ( plateforme zoom ou équivalent permettant d'une part les votes en lignes pour analyse d'opinion d'autre part la création de sous groupe de travail plus petits si nécessaires en visio) si le nombre total de participant pourra être de 40 en comptant éventuels participant en visioconférence ,, il n'y aura pas plus de 15 postes en visioconférence pour des raisons de gestion des salles virtuelles . Par contre les participants pourront être plusieurs à participer à partir d'un même poste .( cf draft)