Dans le cadre des actions visant à promouvoir la santé sexuelle et l’éducation à la sexualité recommandées par la stratégie nationale de santé ; le programme de ce DPC abordera plusieurs points essentiels dans lesquels les objectifs seront de préciser l’action pédagogique des professionnels de santé dans le domaine de la prévention, ainsi que pour la prise en charge et l’accompagnement des patient(e)s: Divers intervenants aborderont un éventail des problématiques à prendre en compte ; - Tant pour le cancer pour lequel les savoirs comme les référentiels de bonnes pratiques soignantes de l’Association Francophone des Soins Oncologiques de Support (AFSOS) permettent de répondre à ces enjeux en sensibilisant les professionnels de santé à se préoccuper de santé sexuelle, de vie intime et d'éventuels projets parentaux, ce qui fait partie de l'information et de la prévention secondaire et tertiaire - Tant pour les violences sexuelles, avec l’importance que représente de bien comprendre l’évolution de la législation sur le consentement et savoir l’identifier pour renforcer la protection des mineurs - Ce ne sont pas les seules violences à prendre en compte, a l’heure où on parle de violence de l’acte médical il faut comprendre comment se bâti l’identité de femme , comment l’accompagner en conséquence et savoir l’examiner en toute connaissance de l’importance de la spécifié de l’examen gynécologique qui est un moment privilégié où, tout en étant un temps qui permet de vérifier l’intégrité des organes génitaux intimes pour que la patience puisse expliciter ses plaintes , que ce soit aussi un temps éducatif favorisant la découverte et l’appropriation par la femme de ses organes génitaux externes et internes - Violence du changement, on ne peut pas oublier dans ce cadre d’aborder la rencontre avec les enfants nés de GPA. Quelle est leur évolution, comment leur répondre aux questions sur leur naissance. Sujet traité par Marcel Rufo à travers des vignettes cliniques - Dans le cadre de violences faites aux femmes, on estime en France, à environ 60 000 le nombre de femmes excisées. Les femmes concernées sont en demande d’écoute et d’informations, mais parler de leur sexualité, reste souvent un sujet intime et délicat à aborder. Médecins généralistes, gynécologues et sages-femmes ne savent pas souvent que dire lors d'un examen gynécologique de ces femmes ; des cas cliniques auront pour objectif d'éclairer sur les différentes manières de restituer la parole et sortir du silence, L’objectif est double : Aider les femmes à évoquer leur sexualité et aider les soignants à dire l'indicible avec des mots justes et rassurants. - Autre violence encore, celle de l’influence de la pornographie sur la sexualité adolescente. Les professionnels de santé ont un rôle d’information, d’éducation à la sexualité face à des jeunes en quête de repères autres que ceux véhiculés par la pornographie, également de dépistage vis a vis des comportements addictifs, ou de prévention des comportements pouvant aboutir à des violences sexuelles et de dépister et de prévenir des comportements à risque face aux IST et aux prises de toxiques - Toujours dans le cadre des violences sexuelles, l’objectif général sera de réfléchir, au travers des évènements récents à l’impact de la médiatisation sur ce fléau de santé publique avec ses répercussions dans la pratique sexologique. Ainsi on apprendre à connaître les principaux indicateurs de violence sexuelle dans la pratique sexologique, à établir un dialogue propice au dépistage de signes évocateurs de traumatismes sexuels et à faire la part entre les discours ambiants d’un contexte d’hypermédiatisation et la réalité clinique de la patientèle - Ce qui pose la question de la problématique des infractions à caractère sexuel ; un problème de santé publique. Une réponse judiciaire ne suffit pas à éradiquer un tel phénomène. Les soins et notamment les soins sous contraintes pénales permettent de limiter la récidive. Ils constituent donc une prévention secondaire. Mais comme pour tout fait social à combattre, la prévention secondaire doit être doublée d'une prévention primaire ; Il faut éviter le premier passage à l'acte. Pour cela, il convient de sensibiliser les intervenants en éducation sexuelle