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Mixte
Stratégie thérapeutique devant un prurigo chronique - Classe virtuelle
DPC
Résumé : Le prurigo chronique mérite une définition précise. La plus simple est d’en faire une conséquence de grattage en le rapportant simplement au prurit chronique et à ses causes. Historiquement trois types de prurigo sont décrits : -un prurigo strophulus aigu mais récidivant rapporté par A Bazex et A Dupré en relation avec une hypersensibilité aux acariens de l’environnement. -un prurigo subaigu décrit par Besnier comme une conséquence de la dermatite atopique -un prurigo chronique nodulaire attribué à J N Hyde (1909) et présenté comme une expression compulsive d’un trouble psychologique Dans tous les cas le prurigo apparait de physiopathologie incertaine rattaché soit à la dermatite atopique soit à une pathologie psychique non caractérisée. L’affection est dans tous les cas particulièrement éprouvante avec un retentissement significatif sur la vie quotidienne Tout récemment une nouvelle biothérapie est disponible avec une indication précisée pour le prurigo chronique considéré comme une entité spécifique. Dès lors il convient de préciser la stratégie thérapeutique et de bâtir un algorithme pouvant conduire à la prescription de ce traitement. Cette formation permettra aux dermatologues d’intégrer plusieurs approches différentes et préciser pourquoi elles ne sont pas incompatibles mais éclairent des perspectives différentes d’une même affection. Ces différents points de vue ont suscité diverses thérapeutiques pouvant se justifier dans des contextes spécifiques. Objectif opérationnel : A l’issue de la formation, les participants pourront porter avec précision le diagnostic de prurigo nodulaire, apprécieront les facteurs étiologiques et les facteurs aggravants en cause dans chaque cas et connaitront le mode d’action et l’efficacité attestée des principaux traitements. Objectifs pédagogiques : Objectif 1 - Tracer un cadre précis permettant de caractériser le prurigo nodulaire Objectif 2 - Comprendre la physiopathologie du prurigo nodulaire en montrant l’originalité du processus qui conduit à ma constitution du tableau clinique Objectif 3 - Préciser l’intervention des thérapeutiques dans les événements physiopathologiques et l’opportunité de les mettre en ordre
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Mixte
Prise en charge des sensations cutanées : le prurit dans l’eczéma chronique - Classe virtuelle
DPC
Résumé : Les relations entre la peau d’une part , le système nerveux central et périphérique d’autre part et enfin le système immunitaire sont de connaissance récente. Elles éclairent l’entretien des formes cliniques par l’agression cutanée. La dermatite atopique constitue une approche privilégiée puisque, il y a quelques années, B Ackerman affirmait que la dermatite atopique n’existait pas comme maladie, seule existait le prurit. Les eczémas induisent des signes fonctionnels par des mécanismes variables. Le traitement des manifestations fonctionnelles est toujours requis à côté de celui de la dermatose inflammatoire. Objectif général : 1. Définir une stratégie thérapeutique en fonction : - De la forme clinique ; - De la topographie du prurit ou de son caractère général ; - De l’ancienneté du prurit ; - De son retentissement général ; 2. Comprendre les concepts de douleur nociceptive et neuropathique et leur application dans l’orientation thérapeutique. Objectifs spécifiques : - Préciser les caractères cliniques des manifestations fonctionnelles cutanées et leur retentissement général ; - Présenter les connaissances actuelles sur les voies de la sensibilité cutanée ; - Déterminer la relation entre le traitement de la dermatose inflammatoire et la persistance ou la récidive des signes fonctionnels associés ; - Définir le mécanisme d’action des thérapeutiques sur le prurit dans ce contexte particulier. Objectifs pédagogiques : À l’issue de la formation les participants seront capables de : 1 – Déterminer les éléments intervenant dans la genèse de la douleur et leur implication dans les différentes formes cliniques 2 – Appréhender le concept de neuropathie inflammatoire et de phénomène de Koebner et son application aux formes cliniques 3 – Distinguer une douleur cutanée d’un prurit 4 – Appliquer un algorithme permettant de choisir rationnellement une thérapeutique
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Mixte
Stratégies thérapeutiques devant la dermatite atopique de l’adulte : de la corticothérapie locale aux biothérapies - Classe virtuelle
DPC
La dermatite atopique est généralement considérée comme une maladie de l’enfant mais elle garde chez l’adulte une prévalence élevée. La dermatite atopique est une affection très fréquente. Elle concernerait entre 10 et 20 % des enfants et entre 3 et 5 % des adultes. Elle est certainement sous-évaluée chez l’adulte car elle a été négligée en l’absence de critères de diagnostic précis. D’une façon générale, cette prévalence est en croissance régulière, vraisemblablement en relation avec le rôle délétère de l’environnement. La dermatite atopique participe à des tableaux cliniques variés au sein desquels elle doit être reconnue. La dermatite atopique est une affection chronique évoluant par poussées. Si une guérison est au-delà des possibilités thérapeutiques, les conseils de soins individuels et surtout les nouveaux traitements permettent de contrôler ces poussées. Ces mesures doivent être adaptées à une grande diversité de formes cliniques. Au total il convient donc : - - de reconnaitre l’affection malgré l’absence de critères précis - - d’apprécier la gravité de chaque cas - - de connaitre les nouvelles possibilités thérapeutiques. - - d’adapter les traitements à chaque cas précis considéré dans sa globalité, en particulier en intégrant les comorbidités L’arsenal thérapeutique de la dermatite atomique, longtemps limité aux dermocorticoïdes, s’est enrichi de nouvelles molécules ouvrant aux patients des perspectives nouvelles. Il permet de tirer les patients d’une résignation à la souffrance. En effet, dans tous les cas, le prurit est présent et assimilable à une douleur : il doit faire l’objet d’une prise en charge intensive. Objectif stratégique : Envisager la dermatite atopique dans son polymorphisme à la fois clinique mais surtout physiopathologique et adapter la thérapeutique à chaque cas. Objectif opérationnel : à la fin de la formation, l’apprenant sera en mesure d’évoquer, dans sa pratique quotidienne, la dermatite atopique devant des tableaux cliniques variés dominés par la notion de prurit et d’argumenter face à ses patients afin de combattre les idées fausses et préjudiciables qui entourent la dermatite atopique (phobie microbienne, opposition aux vaccinations, allergie médicamenteuses, etc.) Objectifs pédagogiques : Objectif n°1 : Connaître les cadres cliniques variés de la dermatite atopique afin d’en réaliser le diagnostic Objectif n°2 : Améliorer, dans sa pratique quotidienne, l’usage des traitements classiques Objectif n°3 : Ouvrir le dialogue sur les possibilités thérapeutiques adaptées à chaque patient Objectif n°4 : Maîtriser l’usage des nouveaux traitements de la dermatite atopique
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E-learning
Maîtrise de la prescription du méthotrexate en dermatologie
DPC
La sécurité des patients nécessite tout d’abord une formation des médecins à la prescription, à la gestion des effets indésirables et à l’éducation des patients. Lors de cette formation, il s’agira de mieux connaître les propriétés pharmacologiques du méthotrexate et son mode d’action ainsi que savoir rédiger l’ordonnance de prescription médicamenteuse et de surveillance. Cette maîtrise est indispensable pour informer les patients de façon claire et transparente et permettre, ainsi, le bon usage des médicaments. La formation permet au dermatologue-vénérologue de savoir prescrire le bilan pré thérapeutique, le suivi biologique et notamment la surveillance de la tolérance hépatique. Des cas cliniques mettant en scène des situations classiques (adultes, sujet âgé, femme traitée avec désir de grossesse…) seront proposés en ateliers afin d’assurer le suivi clinique et les examens complémentaires de cette thérapeutique. De même, une revue de la littérature sera réalisée et une discussion interactive entre l’expert, l’animateur et les apprenants sera lancée sur les indications du méthotrexate hors AMM. Les connaissances transmises le seront avec une justification bibliographique. Objectif stratégique de la formation : Améliorer la connaissance du méthotrexate, son mode d’action, sa prescription et son suivi Objectif opérationnel de la formation : A la fin de la formation, l’apprenant sera en mesure de maîtriser les propriétés pharmacologiques, le mode d’action, les conditions de prescription du méthotrexate et du bilan pré-thérapeutique et de son suivi. Objectifs pédagogiques : Objectif n°1 : Connaître le métabolisme de la molécule et son mode d’élimination Objectif n°2 : Distinguer les populations à risque par rapport à cette molécule Objectif n°3 : Argumenter le bilan biologique et d’imagerie en pré thérapeutique Objectif n°4 : Eduquer le patient sur le risque toxique de cette molécule ainsi que des effets secondaires Objectif n°5 : Connaître le potentiel thérapeutique de cette molécule peu onéreuse et efficace
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En présentiel
Stratégies thérapeutiques devant des granulomes cutanés chroniques non infectieux de l’adulte
DPC
Les granulomes cutanés non infectieux de l’adulte correspondent par définition à une pathologie du macrophage, mais leur physiopathologie est loin d’être univoque et souvent mal connue. Leur traitement a longtemps reposé sur une base empirique. Pour une meilleure efficacité thérapeutique il est nécessaire de regrouper les affections dans des ensembles nosologiques de préciser autant que possible la physiopathologie de chaque groupe d’appliquer un traitement rationnel impliquant souvent les nouvelles biothérapies Cinq groupes d’affections sont définis par leur aspect histologique et leur mécanisme de formation : 1. les granulomes palissadiques (le granulome annulaire localisé -la nécrobiose lipoidique) 2. les granulomes interstitiels( le granulome annulaire généralisé -dermatite granulomateuse interstitielle) 3. les granulomes sarcoidosiques (sarcoidose – Crohn -granulomatose orofaciale) 4. les xanthomes 5. les autres granulomes : les xanthogranulomes (xanthogranulome necrobiotique), les granulomes avec fibrose, les granulomes avec neutrophiles Ces différentes affections ne font que privilégier une des propriétés du macrophage : interaction avec les lymphocytes, interaction avec les fibroblastes, prolifération en follicules nus, phagocytose de matériel endogène ou exogène, prolifération clonale ,interaction avec les polynucléaires neutrophiles . Bien que composés à partir d’un même type de cellule possédant des propriétés constantes ces granulomes relèvent d’attitudes thérapeutiques sensiblement différentes. Il convient de considérer dans tous les cas une prise en charge globale : car il s’agit souvent d’une pathologie systémique nécessitant explorations complémentaires et examens spécialisés car l’expression cutanée de l’affection doit être prise en considération en complément ou dans le cadre de la thérapeutique systémique Ce programme ouvre donc des perspectives d’avenir. Objectif stratégique : Améliorer le diagnostic et la prise en charge des granulomes cutanés non infectieux de l’adulte Objectif opérationnel : A la fin de la formation, l’apprenant sera en mesure de caractériser les différents types de granulomes non infectieux pour leur appliquer la thérapeutique la plus spécifique possible Objectifs pédagogiques : Objectif 1 : Distinguer les différents types de granulomes non infectieux sur une base clinique et la corrélation anatomoclinique Objectif 2 : Identifier les examens complémentaires, les avis spécialisés et le suivi à mettre en place pour coordonner le parcours du patient Objectif 3 : Ouvrir un dialogue sur les options thérapeutiques disponibles
Dermatologue
Mixte
Imagerie cutanée non invasive des tumeurs pigmentées : aspects topographiques niveau 2 - Classe Virtuelle
DPC
L’imagerie cutanée qu’il s’agisse de la dermoscopie ou de la microscopie confocale est d’interprétation plus complexe dans certaines localisations L’interprétation de l’imagerie peut se révéler difficile en fonction de la localisation anatomique de la lésion : • Extrémité céphalique (visage, oreilles, cuir chevelu) • Muqueuses (lèvres, bouche, régions génitales) • Zones aréolo-mammelonnaires Et aussi en fonction de l’âge du patient en particulier chez l’enfant. Pour une bonne prise en charge des tumeurs pigmentées mélanocytaires ou non les images fournies par la dermoscopie et la microscopie confocale il est nécessaire de pouvoir faire une analyse fine des images, analyse souvent plus complexe dans les localisations particulières décrites ci-dessus. En cas de besoin il est essentiel de savoir poser la bonne indication d’une imagerie en microscopie confocale et être capable de l’interpréter pour compléter la dermoscopie. Le résultat diagnostic conditionne une prise en charge optimale et permet d’orienter un acte chirurgical. Il s’agit d’une formation de niveau 2 qui une fois acquise permettra aux participants de s’inscrire au niveau 3. Objectif stratégique : Améliorer la prise en charge des tumeurs cutanées par la réalisation d’imagerie adaptée et leur interprétation. Objectif opérationnel : A la fin de la formation, l’apprenant sera en d’interpréter des images dermoscopiques des topographies particulières et des images de tumeurs chez l’enfant. Il doit aussi être capable de définir l’indication d’une microscopie confocale si elle s’avère nécessaire. Objectifs pédagogiques : 1 - Connaître les spécificités des images dermoscopiques dans des localisations particulières 2 – Connaitre l’indication hiérarchisée des techniques d’imagerie et d’une microscopie confocale 3 - Identifier une indication chirurgicale en fonction de l’imagerie
Dermatologue
Mixte
Les inhibiteurs JAK : comprendre les mécanismes d’action les indications et les effets secondaires d’ une nouvelle classe thérapeutique en dermatologie : Classe virtuelle
DPC
Résumé : L’introduction très récente des molécules inhibitrices de JAK, appelées JAKi, constitue une grande innovation dans de nombreux domaines de la dermatologie, soit comme une alternative aux biothérapies ou immunosuppresseurs classiques en particulier dans la dermatite atopique, soit très prochainement comme traitement innovant dans des pathologies ne bénéficiant pas de thérapeutique véritable jusqu’alors comme la pelade ou le vitiligo. Leurs indications, précautions d’emploi, contre-indications, surveillance, modalités de prescription méritent une formation des dermatologues en exercice car ces molécules diffèrent par de nombreux aspects des traitements plus anciens. La connaissance précise de cette classe thérapeutique est d’autant plus justifiée que les trois principaux médicaments (Tofacitinib, upadacitinib et baricitinib) ont fait l’objet d’une mise sous surveillance de la part de la FDA le 1 septembre 2021. Le comité de pharmacovigilance (PRAC) de l’Agence européenne des médicaments (EMA) relayé par l’ANSM incite à préciser les recommandations de sécurité le 27 Octobre 2022. L’ensemble des médicaments de la gamme est concerné Olumiant (baricitinib), Xeljanz (tofacitinib )Rinvoq (upadacitinib), Yseleca (filgotinib) et Cibinqo (abrocitinib), non commercialisé en France. Le 27 Janvier 2023 L’EMA (European Medicines Agency) confirme les mesures prises pour minimiser le risque d’effets secondaires sérieux avec l’utilisation de JAK inhibiteurs dans des affections inflammatoires chroniques. Cette formation vise à apporter une information la plus objective possible sur les JAK inhibiteurs : ces médicaments font l’objet d’une « information » concernant les produits déjà commercialisés s’attachant surtout à décrire leur efficacité. Le jugement des dermatologues et prescripteurs éventuels doit être fondé sur une connaissance complète des mécanismes généraux, des effets secondaires. Il doit permettre d'adapter et éventuellement renforcer la surveillance en fonction des cas. Cette formation est l’occasion d’aborder le plus simplement possible les mécanismes physiopathologiques de la plupart des dermatoses inflammatoires chroniques. Cet aspect est souvent négligé car considéré comme trop ardu ; on peut néanmoins tracer un cadre général permettant de comprendre l’intervention des thérapeutiques et le mécanisme des effets secondaires. On établit ainsi le lien « from bench to bedside » de la paillasse de laboratoire au lit du patient ; de la présomption d’efficacité à l’efficacité clinique. Objectif opérationnel : A l’issue de la formation les apprenants auront une vue globale de l’ensemble des mécanismes biologiques mis en jeu par l’utilisation des JAK inhibiteurs, sur les dangers qu’ils représentent et les perspectives qu’ils ouvrent. Ils auront acquis une connaissance suffisante pour apprécier les futures évolutions de la pharmacopée dans ce domaine. Objectifs pédagogiques : 1 – Connaître les JAK (kinases janus) : leur structure, leur fonctionnement physiologique, l’articulation avec les interleukines et les STAT du cytoplasme. 2 – Découvrir le rôle des JAK inhibiteurs dans la physiopathologie des dermatoses inflammatoires chroniques et dans la prise en charge des affections dermatologiques 3 – Préciser les conditions de prescription : les médicaments commercialisés, les restrictions et les recommandations des tutelles. 4 – Maîtriser les risques associés à la prescription des JAK inhibiteurs, en particulier les effets secondaires possibles, et le nécessaire suivi régulier des patients concernés
Dermatologue
Mixte
Stratégies thérapeutiques devant le lupus érythémateux cutané de l’adulte : classe virtuelle
DPC
Résumé : Sous le terme de lupus érythémateux cutané on désigne à la fois une maladie purement dermatologique et l’expression dermatologique d’une maladie systémique. La complexité de la prise en charge thérapeutique est une conséquence de cette double approche. - Les formes cliniques du lupus cutanée sont nombreuses, certaines de description récente - La reconnaissance de ces formes cliniques est essentielle pour établir un pronostic - Le pronostic du lupus cutané est lié à la coexistence de manifestations systémiques ou à l’apparition secondaire de ces manifestations. Certaines formes cliniques du lupus cutané sont plus particulièrement susceptibles d’évoluer vers une forme systémique. - Le but du traitement est double : la disparition des manifestations cutanées affichantes et la prévention de l’évolution vers une forme systémique. Le dermatologue confronté à un lupus cutané pur doit donc : o traiter des lésions affichantes parfois destructrices o établir un pronostic et prévenir le développement d’une maladie systémique - Les traitements sont nombreux (il convient de les adapter aux formes cliniques), d’efficacité parfois discutable. Ils sont parfois d’utilisation difficile parce que peu courants et non dépourvus d’effets secondaires, devant des lésions dermatologiques. Dans un contexte de lupus systémique connu l’évolution des manifestations cutanées peut laisser présager une réponse au traitement. Dans ces formes systémiques le dermatologue doit participer activement à la prise en charge thérapeutique multidisciplinaire du lupus. La stratégie thérapeutique est donc toujours complexe en l’absence de thérapeutique vraiment innovante et déterminante sur l’évolution de l’affection Il existe des recommandations de l’HAS concernant le seul lupus disséminé (systémique) cette perspective est sensiblement différente du lupus cutané pur beaucoup plus fréquent et qui concerne directement le dermatologue Objectif opérationnel : A l’issue de la formation les apprenants seront capables d’analyser des dossiers anatomocliniques pour déterminer la forme clinique et le pronostic afin de proposer un traitement incluant dans chaque cas un protocole de surveillance clinique et biologique et de suivi spécialisé. Il convient d’éviter les examens complémentaires inutiles ou redondants devant des lupus dont la présentation clinique et l’évolution immédiate suggèrent la stabilité Objectifs pédagogiques : 1 – Connaître les bases de classification du lupus cutané 2 – Connaître les traitements utilisés dans le lupus, les indications et la surveillance 3 – Bâtir un algorithme thérapeutique selon les formes cliniques et les réponses au traitement
Dermatologue
E-learning
Stratégie thérapeutique devant un prurigo chronique
DPC
Résumé : Le prurigo chronique mérite une définition précise. La plus simple est d’en faire une conséquence de grattage en le rapportant simplement au prurit chronique et à ses causes. Historiquement trois types de prurigo sont décrits : -un prurigo strophulus aigu mais récidivant rapporté par A Bazex et A Dupré en relation avec une hypersensibilité aux acariens de l’environnement. -un prurigo subaigu décrit par Besnier comme une conséquence de la dermatite atopique -un prurigo chronique nodulaire attribué à J N Hyde (1909) et présenté comme une expression compulsive d’un trouble psychologique Dans tous les cas le prurigo apparait de physiopathologie incertaine rattaché soit à la dermatite atopique soit à une pathologie psychique non caractérisée. L’affection est dans tous les cas particulièrement éprouvante avec un retentissement significatif sur la vie quotidienne Tout récemment une nouvelle biothérapie est disponible avec une indication précisée pour le prurigo chronique considéré comme une entité spécifique. Dès lors il convient de préciser la stratégie thérapeutique et de bâtir un algorithme pouvant conduire à la prescription de ce traitement. Cette formation permettra aux dermatologues d’intégrer plusieurs approches différentes et préciser pourquoi elles ne sont pas incompatibles mais éclairent des perspectives différentes d’une même affection. Ces différents points de vue ont suscité diverses thérapeutiques pouvant se justifier dans des contextes spécifiques. Objectif opérationnel : A l’issue de la formation, les participants pourront porter avec précision le diagnostic de prurigo nodulaire, apprécieront les facteurs étiologiques et les facteurs aggravants en cause dans chaque cas et connaitront le mode d’action et l’efficacité attestée des principaux traitements. Objectifs pédagogiques : Objectif 1 - Tracer un cadre précis permettant de caractériser le prurigo nodulaire Objectif 2 - Comprendre la physiopathologie du prurigo nodulaire en montrant l’originalité du processus qui conduit à ma constitution du tableau clinique Objectif 3 - Préciser l’intervention des thérapeutiques dans les événements physiopathologiques et l’opportunité de les mettre en ordre
Dermatologue
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Les inhibiteurs JAK : comprendre les mécanismes d’action les indications et les effets secondaires d’ une nouvelle classe thérapeutique en dermatologie
DPC
Résumé : L’introduction très récente des molécules inhibitrices de JAK, appelées JAKi, constitue une grande innovation dans de nombreux domaines de la dermatologie, soit comme une alternative aux biothérapies ou immunosuppresseurs classiques en particulier dans la dermatite atopique, soit très prochainement comme traitement innovant dans des pathologies ne bénéficiant pas de thérapeutique véritable jusqu’alors comme la pelade ou le vitiligo. Leurs indications, précautions d’emploi, contre-indications, surveillance, modalités de prescription méritent une formation des dermatologues en exercice car ces molécules diffèrent par de nombreux aspects des traitements plus anciens. La connaissance précise de cette classe thérapeutique est d’autant plus justifiée que les trois principaux médicaments (Tofacitinib, upadacitinib et baricitinib) ont fait l’objet d’une mise sous surveillance de la part de la FDA le 1 septembre 2021. Le comité de pharmacovigilance (PRAC) de l’Agence européenne des médicaments (EMA) relayé par l’ANSM incite à préciser les recommandations de sécurité le 27 Octobre 2022. L’ensemble des médicaments de la gamme est concerné Olumiant (baricitinib), Xeljanz (tofacitinib )Rinvoq (upadacitinib), Yseleca (filgotinib) et Cibinqo (abrocitinib), non commercialisé en France. Le 27 Janvier 2023 L’EMA (European Medicines Agency) confirme les mesures prises pour minimiser le risque d’effets secondaires sérieux avec l’utilisation de JAK inhibiteurs dans des affections inflammatoires chroniques. Cette formation vise à apporter une information la plus objective possible sur les JAK inhibiteurs : ces médicaments font l’objet d’une « information » concernant les produits déjà commercialisés s’attachant surtout à décrire leur efficacité. Le jugement des dermatologues et prescripteurs éventuels doit être fondé sur une connaissance complète des mécanismes généraux, des effets secondaires. Il doit permettre d'adapter et éventuellement renforcer la surveillance en fonction des cas. Cette formation est l’occasion d’aborder le plus simplement possible les mécanismes physiopathologiques de la plupart des dermatoses inflammatoires chroniques. Cet aspect est souvent négligé car considéré comme trop ardu ; on peut néanmoins tracer un cadre général permettant de comprendre l’intervention des thérapeutiques et le mécanisme des effets secondaires. On établit ainsi le lien « from bench to bedside » de la paillasse de laboratoire au lit du patient ; de la présomption d’efficacité à l’efficacité clinique. Objectif opérationnel : A l’issue de la formation les apprenants auront une vue globale de l’ensemble des mécanismes biologiques mis en jeu par l’utilisation des JAK inhibiteurs, sur les dangers qu’ils représentent et les perspectives qu’ils ouvrent. Ils auront acquis une connaissance suffisante pour apprécier les futures évolutions de la pharmacopée dans ce domaine. Objectifs pédagogiques : 1 – Connaître les JAK (kinases janus) : leur structure, leur fonctionnement physiologique, l’articulation avec les interleukines et les STAT du cytoplasme. 2 – Découvrir le rôle des JAK inhibiteurs dans la physiopathologie des dermatoses inflammatoires chroniques et dans la prise en charge des affections dermatologiques 3 – Préciser les conditions de prescription : les médicaments commercialisés, les restrictions et les recommandations des tutelles. 4 – Maîtriser les risques associés à la prescription des JAK inhibiteurs, en particulier les effets secondaires possibles, et le nécessaire suivi régulier des patients concernés