9 formations DPC Cabinet LATITUDE SANTE disponibles

Aide-soignant, Auxiliaire de puériculture, Manipulateur ERM, + 34 autres

E-learning

REPÉRER ET PRENDRE EN CHARGE LA DOULEUR

DPC

La douleur est un défi majeur pour le système de santé du XXIe siècle. Elle constitue un véritable phénomène de société, tant par le nombre de personnes concernées que par l’importance des enjeux qu’elle soulève, trop longtemps ignorés et encore aujourd’hui sous-évalués. Concernant près de 12 millions de Français, elle est source de handicap, d’inactivité, d’isolement social et de souffrances psychique, physique et sociale. Elle a également un impact socio-économique massif, induisant une forte consommation de soins et un absentéisme professionnel. A ce titre, il importe que le maximum de professionnels de santé puisse être sensibilisés et formés au repérage et à la prise en charge de la douleur grâce à une formation e-learning réalisée par un expert reconnu dans la douleur. Les objectifs de cette formation sont les suivants : - Savoir être attentif à la douleur des patients dans l’ensemble des services. - Être capable d’évaluer la douleur avec des échelles validées. - Savoir utiliser les traitements de première intention dans la prise en charge de la douleur.

Aide-soignant, Auxiliaire de puériculture, Diététicien, + 42 autres

E-learning

Culture positive de l'erreur : reconnaître, analyser et déclarer un EIAS et EIGS

DPC

L’enquête ENEIS réalisée en 2010 montrait déjà l’existence de plus d’un EIG par jour et plus de 4000 décès par an dus aux infections nosocomiales. Par ailleurs, une étude du JAMA a permis de prouver que le travail en équipe permettait une baisse de 18% du taux de mortalité des patients. Enfin, il a été prouvé par les services qualité de l’aéronautique que l’événement indésirable est plus souvent du fait d’une insuffisance ou d’un manque de culture commune de sécurité, et que les causes des accidents et événements indésirables graves sont rarement un problème de compétences techniques (20%), mais souvent un problème humain (80%). Alors-même que 90% des formations réalisées à l’hôpital sont des formations techniques, et 10% des formations portant sur le facteur humain… Le signalement des EIAS et EIGS est une priorité pour tout établissement engagé dans une démarche qualité et sécurité des soins. L’expérience des quatre itérations de la procédure de certification HAS montre que ce signalement ne peut fonctionner que s’il est accompagné d’une culture positive de l’erreur qui consiste à transformer la culture de la faute en culture de l’erreur.

Sage-Femme, Médecin réanimateur, Cardiologue, + 31 autres

En présentiel

Signalement des événements indésirables associés aux soins (EIAS) : mettre en place une culture positive de l’erreur.

DPC

- Favoriser le signalement des événements indésirables associés aux soins (EIAS) par la mise en place d’une culture positive de l’erreur consistant à transformer la culture de la faute en culture de l’erreur - Harmoniser les connaissances et les pratiques pour favoriser une culture qualité et sécurité partagée par l’ensemble des professionnels. - Faire passer l’établissement d’un système sûr basé essentiellement sur une formation des pratiques à un système sécure prenant en compte les facteurs humains et retours d’expérience.

Aide-soignant, Auxiliaire de puériculture, Diététicien, + 36 autres

En présentiel

MISE EN PLACE D’UNE RÉFLEXION ÉTHIQUE DANS LES PRATIQUES PROFESSIONNELLES

DPC

CONTEXTE : Les objectifs de l’analyse des pratiques professionnels sont nombreux, mais il s’agit avant tout de permettre aux professionnels de prendre un certain recul dans la relation au patient dont ils doivent assurer le soin et l’accompagnement, et de prendre ainsi en compte divers paramètres qui peuvent nuire à l’efficience de cet accompagnement, ainsi qu’au bien-être du patient et du professionnel au travail. Cette fonction suppose en effet un contact relationnel, dans lequel le professionnel peut-être plus ou moins touché par la situation du patient, voire par son histoire. Or cette situation ne va pas sans risques, car elle expose de fait professionnels et patients, au développement de nombre d'affects et d'émotions pouvant, selon leur intensité, être préjudiciables à l’exécution de la commande d'accompagnement initiale. Outre la gestion souvent compliquée et particulièrement usante de ces charges émotionnelles, ces processus transférentiels ont principalement un effet de déplacement du professionnel, et peuvent modifier sa posture, en l’écartant ainsi de la place qui doit être la sienne dans cet accompagnement. Le travail d’analyse des pratiques professionnelles permet de replacer ces affects, de manière à ce que le professionnel puisse reprendre sa place, et ainsi mieux adapter sa pratique aux besoins du patient, tout en maintenant vivant son désir de perpétuer cet accompagnement au quotidien. Cette première étape de distanciation effectuée, il est alors possible d'entamer un travail d’élaboration afin de développer une plus grande capacité d'analyse des situations, grâce à laquelle il sera plus aisé dans le futur de prévenir l’impact des charges émotionnelles, et ce bien avant qu'elles n'entament les relations professionnels-usagers. Ce travail d'élaboration se fait en groupe, et ouvre donc sur la mise en œuvre et en commun des ressources créatives individuelles, en offrant des points de vue différents, dans le respect et l'écoute de la parole de chacun. Cette dynamique génère par là-même, le rappel du fonctionnement en équipe, et ravive le sentiment d'appartenance professionnelle. Elle réduit également le possible sentiment d'isolement, et amène peu à peu à une cohésion des objectifs et des pratiques. C'est dans ce temps d'élaboration que des apports théoriques peuvent être proposés par l'intervenant, dans la mesure où ils sont susceptibles d'amener un éclairage sur les situations évoquées. OBJECTIFS GÉNÉRAUX : - Permettre aux professionnels de comprendre la nature des difficultés et des enjeux relationnels. - Prendre en considération les enjeux relationnels et interactions qui se jouent dans les institutions, parmi les familles et les professionnels de santé. - Rechercher une conduite d'intervention stratégique dans le respect des familles. - Favoriser l'échange entre professionnels sur les pratiques, pour fédérer leurs interventions inter missions et inter territoires, vaincre leur isolement, leur usure professionnelle pour contribuer et construire leur identité professionnelle. - Porter un regard neuf sur leurs pratiques et leurs compétences. La mise en place d’une réflexion éthique déclinée dans une analyse des pratiques professionnelles aura une double visée finale : - Développer une culture professionnelle et appartenance institutionnelle qui contribuent à la réassurance du professionnel devant des situations familiales complexes. - Rechercher une efficience professionnelle dans la conduite d’intervention médico-sociale. MÉTHODOLOGIE DE L'ANALYSE DES PRATIQUES : Une séance d’analyse de la pratique (APP) correspondra à une session ANDPC. Les séances sont trimestrielles. A chaque séance correspondra l’ouverture d’une session à laquelle s’inscriront les professionnels. Une séance d'APP se déroule en 3 temps : - Temps 1 : Apport par le professionnel d’une situation clinique qui lui pose question, dans laquelle il peut se sentir dépassé, ou tout simplement très touché, et dont il ressent la nécessité d'en démêler les tenants et les aboutissants. - Temps 2 : Expression de chaque professionnel autour de la situation clinique où chacun est invité à s'exprimer, et à faire retour au narrateur. - Temps 3 : Travail de compréhension de la situation exposée au début de la séance, à la lumière de tous les matériaux nouveaux apparus pendant les deux premiers temps.

Médecin réanimateur, Cardiologue, Chirurgien, + 16 autres

En présentiel

Soins palliatifs et accompagnement en fin de vie

DPC

CONTEXTE : Dans le cadre du plan national 2015-2018 pour le développement des soins palliatifs et l’accompagnement en fin de vie, qui concerne le renforcement de l’enseignement et de la recherche sur les soins palliatifs retient comme priorité la mise en place de formations aux soins palliatifs dans le cadre du développement professionnel continu (DPC) des professionnels de proximité, des professionnels exerçant en établissements de santé ou intervenant dans les établissements et services sociaux et médicosociaux. OBJECTIFS GÉNÉRAUX : - Répondre au programme national et notamment aux orientations 18 et 33 du DPC : Soins palliatifs et démarche palliative, et réflexion éthique dans les pratiques professionnelles. - Harmoniser les connaissances et les pratiques de l’ensemble des intervenants. - Structurer une démarche professionnelle adaptée aux objectifs d’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins ainsi qu’à l’exercice des professionnels concernés. OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES SPÉCIFIQUES : Les objectifs de cette formation sont les suivants : Proposer un parcours d’acquisition des conceptions et pratiques des soins palliatifs nécessaires pour induire les bonnes pratiques.

Aide-soignant, Auxiliaire de puériculture, Diététicien, + 41 autres

En présentiel

Signalement des événements indésirables associés aux soins (EIAS) : mettre en place une culture positive de l’erreur.

DPC

- Favoriser le signalement des événements indésirables associés aux soins (EIAS) par la mise en place d’une culture positive de l’erreur consistant à transformer la culture de la faute en culture de l’erreur - Harmoniser les connaissances et les pratiques pour favoriser une culture qualité et sécurité partagée par l’ensemble des professionnels. - Faire passer l’établissement d’un système sûr basé essentiellement sur une formation des pratiques à un système sécure prenant en compte les facteurs humains et retours d’expérience.

Aide-soignant, Auxiliaire de puériculture, Diététicien, + 41 autres

En présentiel

QUALITÉ DE VIE AU TRAVAIL DES SOIGNANTS ET PRÉVENTION DES RISQUES PSYCHOSOCIAUX : « SI ON PARLAIT TRAVAIL ?... »

DPC

OBJECTIFS GÉNÉRAUX : L’objectif général de cette formation est de favoriser une amélioration de la qualité de vie au travail des professionnels de santé et de la prise en charge des problèmes de santé liés à leur exercice professionnel. Cet objectif passe par le repérage, la prévention collective et individuelle, la mise en place de réponses adaptées : inciter les soignants à avoir un médecin traitant, former les soignants de soignants, favoriser la coopération entre médecin du travail et médecin traitant, permettre l'accès à des ressources spécifiques. CONTEXTE : Les soignants ont longtemps été considérés comme des personnes invulnérables, censées être en bonne santé et ne pas avoir de fragilités, plutôt considérés comme des personnes hors du commun, un peu à l’image des « super-héros ». Leur santé fait partie des sujets délicats, voir tabous. Elle commence cependant à être davantage évoquée, notamment au vu de la multiplication des cas de burn-out et des suicides qui touchent les professionnels de santé. Qu'est-ce qu'être malade ou en souffrance lorsqu'on est soi-même soignant ? Comment se faire soigner et se faire aider ? Comment soigner ceux qui soignent ? La question de la qualité de vie au travail des soignants regroupe celle de leurs conditions de travail et de leur capacité à agir sur le contenu de celui-ci mais aussi de leur performance professionnelle. Il existe une résonance indéniable entre qualité de vie au travail des soignants et la qualité des soins qu'ils prodiguent. Or, très souvent, les soignants ne se prennent pas en charge lorsqu'ils souffrent psychologiquement. Ils sont dans le déni, dans l’autodiagnostic et l’automédication. Ils se débrouillent comme ils peuvent parce qu’être pris en charge est pour eux est une forme d’indignité. En fait, ils ont du mal à accepter d’entrer dans le rôle du patient. Plusieurs études ont été menées au cours des 5 dernières années, mettant en évidence un taux d’épuisement professionnel très élevé chez les soignants : 43 % des médecins libéraux souffriraient d’un épuisement émotionnel élevé, 53 % d'entre eux se sentiraient menacés par le burnout. On déplore également chaque année, en France une 50ène de suicides chez les médecins. La facilité d’accès à certains médicaments explique aussi en partie un taux d’addiction plus élevé chez les soignants, qui sont par ailleurs plus enclins à consommer certaines substances pour pouvoir « tenir » (alcool, psychotropes). Par essence, le soignant est une personne « à risque ». Soigner les autres implique non seulement une écoute et une disponibilité particulières, qui peuvent épuiser, mais présente également un risque en soi. L’être humain est complexe. Le soigner requiert un haut niveau de connaissances et une adaptabilité permanente. Il en résulte un positionnement difficile pour le soignant en termes de responsabilité juridique et humaine. Le soignant doit-il se sentir intégralement responsable de la vie de ses patients ? Comment exercer son métier de manière empathique et humaine en s'intéressant non seulement à la maladie de chaque patient, mais également à la manière dont il la vit, à sa situation personnelle, sociale, à son histoire ? Quelle bonne distance avoir avec ses patients pour être à leur écoute mais aussi se protéger soi-même ?

Aide-soignant, Auxiliaire de puériculture, Diététicien, + 36 autres

En présentiel

MISE EN PLACE D’UNE RÉFLEXION ÉTHIQUE DANS LES PRATIQUES PROFESSIONNELLES

DPC

CONTEXTE : Les objectifs de l’analyse des pratiques professionnels sont nombreux, mais il s’agit avant tout de permettre aux professionnels de prendre un certain recul dans la relation au patient dont ils doivent assurer le soin et l’accompagnement, et de prendre ainsi en compte divers paramètres qui peuvent nuire à l’efficience de cet accompagnement, ainsi qu’au bien-être du patient et du professionnel au travail. Cette fonction suppose en effet un contact relationnel, dans lequel le professionnel peut-être plus ou moins touché par la situation du patient, voire par son histoire. Or cette situation ne va pas sans risques, car elle expose de fait professionnels et patients, au développement de nombre d'affects et d'émotions pouvant, selon leur intensité, être préjudiciables à l’exécution de la commande d'accompagnement initiale. Outre la gestion souvent compliquée et particulièrement usante de ces charges émotionnelles, ces processus transférentiels ont principalement un effet de déplacement du professionnel, et peuvent modifier sa posture, en l’écartant ainsi de la place qui doit être la sienne dans cet accompagnement. Le travail d’analyse des pratiques professionnelles permet de replacer ces affects, de manière à ce que le professionnel puisse reprendre sa place, et ainsi mieux adapter sa pratique aux besoins du patient, tout en maintenant vivant son désir de perpétuer cet accompagnement au quotidien. Cette première étape de distanciation effectuée, il est alors possible d'entamer un travail d’élaboration afin de développer une plus grande capacité d'analyse des situations, grâce à laquelle il sera plus aisé dans le futur de prévenir l’impact des charges émotionnelles, et ce bien avant qu'elles n'entament les relations professionnels-usagers. Ce travail d'élaboration se fait en groupe, et ouvre donc sur la mise en œuvre et en commun des ressources créatives individuelles, en offrant des points de vue différents, dans le respect et l'écoute de la parole de chacun. Cette dynamique génère par là-même, le rappel du fonctionnement en équipe, et ravive le sentiment d'appartenance professionnelle. Elle réduit également le possible sentiment d'isolement, et amène peu à peu à une cohésion des objectifs et des pratiques. C'est dans ce temps d'élaboration que des apports théoriques peuvent être proposés par l'intervenant, dans la mesure où ils sont susceptibles d'amener un éclairage sur les situations évoquées. OBJECTIFS GÉNÉRAUX : - Permettre aux professionnels de comprendre la nature des difficultés et des enjeux relationnels. - Prendre en considération les enjeux relationnels et interactions qui se jouent dans les institutions, parmi les familles et les professionnels de santé. - Rechercher une conduite d'intervention stratégique dans le respect des familles. - Favoriser l'échange entre professionnels sur les pratiques, pour fédérer leurs interventions inter missions et inter territoires, vaincre leur isolement, leur usure professionnelle pour contribuer et construire leur identité professionnelle. - Porter un regard neuf sur leurs pratiques et leurs compétences. La mise en place d’une réflexion éthique déclinée dans une analyse des pratiques professionnelles aura une double visée finale : - Développer une culture professionnelle et appartenance institutionnelle qui contribuent à la réassurance du professionnel devant des situations familiales complexes. - Rechercher une efficience professionnelle dans la conduite d’intervention médico-sociale. MÉTHODOLOGIE DE L'ANALYSE DES PRATIQUES : - Temps 1 : Apport par le professionnel d’une situation clinique qui lui pose question, dans laquelle il peut se sentir dépassé, ou tout simplement très touché, et dont il ressent la nécessité d'en démêler les tenants et les aboutissants. - Temps 2 : Expression de chaque professionnel autour de la situation clinique où chacun est invité à s'exprimer, et à faire retour au narrateur. - Temps 3 : Travail de compréhension de la situation exposée au début de la séance, à la lumière de tous les matériaux nouveaux apparus pendant les deux premiers temps.

Aide-soignant, Auxiliaire de puériculture, Diététicien, + 36 autres

Mixte

AMÉLIORER LA PERTINENCE, LA QUALITÉ, DE LA SÉCURITÉ ET L’EFFICIENCE DES SOINS.

DPC

I. CONTEXTE : Les pouvoirs publics sont engagés pour accroître la pertinence des soins que les patients reçoivent. Il s’agit d’un enjeu clé pour satisfaire aux préférences et aux besoins de santé de tous les citoyens français tout en limitant l’augmentation des dépenses de santé. Un soin est qualifié de pertinent lorsqu’il est dispensé en adéquation avec les besoins du patient, conformément aux données actuelles de la science, aux recommandations de la haute autorité de santé (HAS) et des sociétés savantes, nationales et internationales. Actes interventionnels non indiqués, examens d’imagerie déjà réalisés, prescriptions médicamenteuses inutiles, admissions en SSR non justifiées, hospitalisations inadéquates par rapport à une intervention en ambulatoire… Autant de prises en charge parfois proposées aux patients alors qu’elles ne sont pas les plus adaptées, selon les caractéristiques médicales des patients et les données actuelles de la science. La pertinence des soins est une notion évolutive car un soin pertinent hier peut ne plus l’être aujourd’hui du fait de l’évolution des connaissances, des techniques et de l’organisation des soins : • La pertinence des prescriptions : médicamenteuses, examens de biologie … • La pertinence des actes : prise en charge médicale, chirurgicale … • La pertinence des prestations : modalités d’hospitalisation, parcours de soins … La pertinence des soins doit permettre d’améliorer les pratiques professionnelles afin de développer la qualité des soins ainsi que d’améliorer l’efficience de la prise en charge afin d’éviter des traitements inadéquats et donc des risques potentiels pour les patients et des dépenses inutiles pour la collectivité L’objectif porte donc sur la réduction des hospitalisations inutiles et des actes non adaptés. Ces actes non pertinents ne sont pas sans conséquence : irradiations, anesthésie générale inutile, prescriptions médicamenteuses non adaptées, ruptures du parcours de soins, etc. De même, proposer un accouchement par césarienne à une femme sans facteur de risque, par confort, est un acte non pertinent. C’est pourquoi tous les acteurs de la santé doivent se mobiliser, en équipe, pour évaluer les pratiques, proposer des actions d’amélioration et bien informer leurs patients. Les professionnels de santé sont au cœur de la démarche. Sans leur implication, aucune amélioration des pratiques n’est possible. II. OBJECTIFS GÉNÉRAUX : Améliorer la pertinence, de la qualité, de la sécurité et de l’efficience des soins sur l’ensemble du parcours patient de médecine, chirurgie et obstétrique. III. OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES SPÉCIFIQUES Les objectifs de cette formation sont d’impliquer l’ensemble des professionnels au cœur de la démarche institutionnelles d’amélioration de la pertinence, de la qualité, de la sécurité et de l’efficience des soins. Ces objectifs passent par la réalisation de patients traceurs et d’une réflexion groupale autour des questionnements suivants : - L’acte pratiqué (de chirurgie, de biologie, d’imagerie) est-il mieux adapté à l’état de santé du patient ? - Est-il nécessaire de prescrire l’ensemble de ces médicaments ? - L’hospitalisation complète est-elle indispensable, ne peut-on recourir à une prise en charge ambulatoire ? - Le séjour est-il adapté, le parcours est-il bien coordonné ? - Le patient est-il dans la structure la plus adaptée à sa condition ou qui répondra le mieux à ses besoins ? - Etc. III. CONTENU DU PROGRAMME : a. Approche processus appliquée à la pertinence et l'eficience des soins : Définition d’un processus et présentation de la cartographie des processus institutionnelle. - Objectifs : Savoir construire un processus et comprendre sa logique de mise en œuvre. - Attendus : Savoir questionner la pertinence d’un un parcours de soins. b. Patients traceurs : Aspects méthodologiques des patients traceurs selon les 10 points de la HAS. - Objectifs : Comprendre les aspects méthodologiques de mise en place du patient traceur en lien avec la pertinence d’un parcours de soins. - Attendus : Acquisition par les professionnels des connaissances méthodologiques de mise en place d’un audit patient traceur conformément à la méthodologie HAS. c. Évaluation des pratiques professionnelles : Mise en place par les professionnels de santé de patients-traceurs dans l'établissement. - Objectifs : Savoir réaliser un audit patient traceur en lien avec la pertinence d’un parcours de soins. - Attendus : Mise en place de groupes de travail pluridisciplinaires sur chacun des processus cliniques clés de l’établissement et réalisation des audits patient traceur par les professionnels de l’établissement.