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Les dysoralités alimentaires

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Evaluer et prendre en charge des patients avec dysoralités alimentaires Les Dysoralités alimentaires Les Dysoralités - Les dysoralités alimentaires se traduisent par des difficultés d’alimentation chez le nouveau-né (Comrie 1997, Lau 1999, Jadcherla 2001), le nourrisson l’enfant ou l’adulte. Elles sont responsables de prises alimentaires par voie orale absentes, insuffisantes en quantité ou en qualité (sélectivité alimentaire). Le succès de la nutrition orale est entravé. Les difficultés peuvent survenir à la naissance, lors du sevrage, lors de la diversification ou lors du passage aux morceaux. Les difficultés peuvent perdurer et nous avons maintenant des demandes d’adultes avec difficultés alimentaires, dans nos consultations (Dovey, Staples, Gibson, & Halford, 2008,Ellis et al., 2017; Ellis et al. 2018; Kauer et al 2015; Wildes et al., 2012; Zickgraf et al., 2016). - La bouche est mal investie et la notion de plaisir oral n’est pas obtenue. Des difficultés d’ingestion de différents types sont rencontrées. Des séjours hospitaliers sont proposés ou prolongés (Lau 2003), aggravant parfois des difficultés relationnelles qui existent entre les parents et leur enfant (Tessier 1998), sans parler du surcoût économique occasionné. - La dysoralité alimentaire peut se manifester par des aversions alimentaires, ces aversions seraient dues à une trop grande réactivité des chimiorécepteurs conduisant à des aversions sensorielles, sur-sollicitant les récepteurs buccaux. Cette sensorialité exacerbée provoque des réactions de refus ou de rejets alimentaires en fonction des goûts et des odeurs pouvant aller jusqu’au mérycisme. Les patients souffrant de dysoralité peuvent être exposés à l’hyper-sensibilité intra et extra buccale (Burklow KA 1998). Les perceptions normales de température, de consistance et de texture des aliments sont appétitives, mais si elles sont exacerbées, elles conduisent à de comportements d’aversion se traduisant par des réflexes nauxéeux en rapport avec la texture, la taille de morceaux, la température de l’aliment. La dysoralité alimentaire peut également être causée par un défaut praxique oral (difficulté de coordination des mouvements adaptés à une action. Les compétences oro-motrices (mise en bouche, mastication, déglutition et passage de l’un à l’autre stade) peut entraver durablement le développement de l’oralité (Grevesse & Hermans, 2017). La langue doit avoir des compétences neuro-musculaires fine et rapide en réponse à des stimulations sensorielles, sensitives ou mécaniques adaptées à l’aliment en tenant compte de autres structures buccales. Des difficultés de la motricité buccale et linguale avec un retentissement sur l’articulation et la parole, à des dysmorphoses dentaires peuvent en être la conséquence. Les étiologies conduisant à des dysoralités alimentaires sont nombreuses : maladies de la sphère ORL, maladies du tube digestif, cardiopathies, pneumopathies, myopathies, maladies neurologiques, tumorales… Dans 10 % de cas, aucune cause n’est trouvée. Les mécanismes de l’appétit et les freins (dont par exemple le stress, des angoisses en relation avec les quantités ou l’aspect visuel…) doivent être compris. - De nombreux auteurs s’intéressent à ces problèmes d’oralité. Un certain nombre de travaux ont été effectués, en particulier pour la compréhension des mécanismes physiologiques d’autonomisation alimentaire. Des avancées ont été faites. Il est nécessaire de trouver des outils pour palier aux difficultés des patients avec dysoralité alimentaire. LA FORMATION La formation vise à permettre de formaliser les conduites thérapeutiques, éducatives ou rééducatives pour les nouveau-nés et pour les enfants plus grands et les adultes présentant une dysoralité alimentaire. Elle sera interactive, théorique et pratique. Bases - Définitions générales – rôles de l’alimentation - Embryogenèse - Evolution de l’oralité chez le fœtus - Modifications anatomiques de la cavité buccale au cours de la première année de vie - Physiologie : succion – déglutition – respiration – évolution de la succion / déglutition - mastication - Commande neurologique : tronc cérébral – contrôles supérieurs - Sensorialité et alimentation - Oralité et relations sociales Régulation de l’appétit Stress et alimentation Etiologie des difficultés d'alimentation - Signes – Conséquences - Risques Bilan fonctionnel : évaluation de l’oralité selon l’âge du sujet (Documents fournis lors de la formation) - test de succion non-nutritive - échelle de compétences 0 à 6 ans échelle veille-sommeil pour le nouveau-né anamnèse examen de l'oralité chez l’enfant qui ne s’exprime pas oralement examen chez le sujet qui exprime sa plainte Rééducation : chez le nouveau-né, chez le nourrisson jusqu'à 6 mois --> 
 stimulation de la succion en dehors de la nutrition, pendant la nutrition, 
 stimulation de la déglutition, 
 travail de coordination entre la succion, la déglutition et la respiration, 
 thérapies manuelles 
 stimulation olfactive, du toucher.. Au delà de 6 mois jusqu’à âge adulte
 sevrage de la sonde naso-gastrique ou de gastrostomie 
 morceaux et sélection d'aliment 
 enfant qui ne mange pas ou qui mange très peu 
 --> travail praxique – désensorialisation ou stimulation du goût - repas thérapeutiques Accompagnement parental - Entretien motivationnel Mise en pratique sur mannequin, sur soi et à un binôme (matériel de stimulation remis aux stagiaires) Exemples de cas avec mise en situation Questions, Discussions, Interactions.

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Formation Dysoralités Alimentaires pour bilan, prise en charge, sous-tendu par des connaissances théoriques, bibliographiques et pratiques.

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