Cette journée de formation se veut essentiellement clinique et thérapeutique. On interrogera , à partir de nombreuses vignettes cliniques apportées par les intervenants , la question du transfert au regard des différentes structures cliniques : Névrose, Psychose et Perversion et le diagnostic différentielle entre elles. On interrogera aussi le traitement qui peut être proposé à un enfant Toute personne en souffrance psychique est susceptible d’interroger un professionnel, un médecin, un psychiatre, ou un autre membre d’un dispositif de soin sur ce qui ne va pas pour elle et de lui demander qu’il prenne soin d’elle. Tout professionnel de la santé mentale, que ce soit en cabinet ou en institution, peut alors choisir d’occuper cette place de partenaire du transfert d’un patient. Accepter cette place « transférentielle » est une responsabilité puisque le patient en fait un partenaire chez qui il pense trouver des réponses à ce qui ne va pas pour lui, l’aider à contenir, voire même à déployer et interroger sa singularité. La réponse, que fera le thérapeute, doit prendre en compte toujours la position subjective du sujet. Ainsi le repérage de la structure est fondamental. La réponse à apporter sera différente selon qu’on s’adresse à un patient psychotique, névrosé ou pervers. Le rapport au savoir , la question de la certitude, le traitement de la jouissance de son symptôme, tout cela doit être initialement repéré, contenu afin de mener à bien la cure qui est toujours à visée thérapeutique. Chaque intervention aura donc pour souci d’interroger le diagnostic de la structure (diagnostic différentiel) les incidences cliniques et thérapeutiques, les modalités de la prise en charge. Elle sera suivie de discussions des participants, qui eux mêmes seront invités à amener leurs propres vignettes cliniques. Les hypothèses diagnostiques et conséquences quant à la prise en charge psychanalytique et psychiatrique seront discutées.