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En présentiel
Vers une meilleure détection et prise en charge des polypes coliques
DPC
Améliorer la qualité des coloscopies et optimiser la détection, la caractérisation et la gestion des polypes coliques afin de réduire le risque de cancer colorectal. Il est important de suivre les recommandations et les guidelines élaborés par les sociétés scientifiques et la HAS. La formation continue est essentielle pour maintenir un haut niveau de compétence dans le domaine de la coloscopie. La collaboration avec des spécialistes en pathologie est nécessaire pour une analyse précise des biopsies. Du fait de l’utilisation d'outils technologiques avancés et des techniques peuvent contribuer à l'amélioration de la détection et de la caractérisation des polypes coliques. La maîtrise de ces éléments permet d'optimiser la qualité de la coloscopie et d'améliorer la détection des polypes coliques, la caractérisation des lésions précancéreuses et la prise en charge thérapeutique. Cette approche globale contribue à la réduction du risque de cancer colorectal et à l'amélioration des résultats pour les patients. En résumé, une coloscopie de haute qualité, pratiquée par des professionnels compétents et expérimentés, est un outil essentiel pour le dépistage et la prévention du cancer colorectal. Principes fondamentaux : Maîtrise des critères qualité de la coloscopie : Préparation adéquate du patient : Une préparation adéquate est essentielle pour une visualisation optimale de la muqueuse colique. Technique de coloscopie : Une technique appropriée, utilisant des endoscopes de haute qualité et des techniques d'inspection adéquates, permet une exploration complète et précise du côlon. Évaluation systématique : Un examen complet et systématique de la muqueuse colique est crucial pour la détection de toutes les lésions, même les plus petites. Respect des recommandations professionnelles : Se conformer aux recommandations de la Société Française d'Endoscopie Digestive (SFED) et de la Société Nationale Française de Gastroentérologie (SNFGE) garantit la qualité et la sécurité des examens. Détection optimale des polypes coliques : Chromoscopie : L'utilisation de la chromoscopie, notamment avec le bleu de méthylène ou l'indigo carmin, permet d'améliorer la visualisation des polypes, en particulier les petits adénomes plats, souvent difficiles à détecter en lumière blanche. Techniques électroniques : L'utilisation de l'imagerie en lumière blanche étroite (NBI) ou de la chromoendoscopie virtuelle (CEV) permet une meilleure détection et caractérisation des polypes. Caractérisation des polypes coliques : Endoscopie haute résolution : Permettre la distinction entre les polypes bénins et les lésions précancéreuses ou cancéreuses grâce à une visualisation et un grossissement précis. Biopsie : La biopsie est essentielle pour confirmer la nature histologique des polypes et établir le niveau de risque. Adénomes à haut risque : Reconnaître les caractéristiques morphologiques et histologiques des adénomes à haut risque et adapter la stratégie thérapeutique en conséquence. Résection endoscopique des polypes : Choix de la technique : Sélectionner la technique de résection (polypectomie, EMR, ESD) en fonction de la taille, de l'aspect et de la localisation du polype, en minimisant le risque de complications. Gestion des complications : Être capable de gérer les complications potentielles telles que la perforation, l'hémorragie ou le rétrécissement. Surveillance post-polypectomie : Recommandations de surveillance : Appliquer les recommandations de surveillance en fonction du type et de la taille du polype excisé et du risque de récidive. Adaptation individuelle : Personnaliser les intervalles de contrôle en fonction des caractéristiques du patient et des facteurs de risque. Le but de cette session de FMC dans le cadre du DPC est donc de présenter toutes les étapes indispensables pour optimiser les résultats des coloscopies en s’appuyant sur les recommandations en cours et de vérifier qu’elles sont appliquées dans la pratique quotidienne. C’est à ces conditions que l’on pourra progressivement réduire l’incidence du CCR en France et diminuer encore sa mortalité globale. Objectifs Pédagogiques A la fin de la formation, l’apprenant sera capable de : 1. Connaître les principaux critères qualité de la coloscopie et les mettre en pratique au quotidien. 2. Améliorer la détection des polypes coliques et savoir utiliser les techniques de coloration chimique ou électronique. 3. Caractériser les polypes coliques et surtout les adénomes à haut risque et adapter en fonction le type de résection. 4. Connaître les recommandations de surveillance post polypectomie et adapter pour chaque patient les intervalles de contrôles. 5. Utiliser les différentes techniques de résection endoscopique des polypes en fonction de leur taille, leur aspect et leur localisation, en anticipant le risque de complications.
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Mixte
MICI : désescalade et arrêt des traitements immuno-modulateurs chez des patients en rémission complète CLASSE VIRTUELLE
DPC
Les maladies inflammatoires chroniques intestinale (MICI) sont des maladies nécessitant parfois des traitement immunosuppresseur ou biothérapies pour traiter les poussées et éviter les complications à court terme tels que des abcès, des hémorragies digestives ou à long terme tels que des sténoses digestives, des cancers digestifs. Les traitements disponibles sont de plus en plus nombreux et variés avec des mécanismes d'action différents qui nécessitent une expertise. Les indications de traitement sont claires avec l'existence de référentiels déjà publiés en revanche, les arrêts de traitement ou les pauses ne sont pas encore consensuels. Objectifs globaux pédagogiques de l’action : · Identifier les conditions requises avant d'envisager une désescalade ou un arrêt thérapeutique · Savoir chez qui et à quel moment envisager une désescalade thérapeutique. · Maîtriser les modalités de surveillance après désescalade ou arrêt thérapeutique. · Pouvoir identifier les rechutes et les traiter
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En présentiel
Master Class Cancer du pancréas : améliorer la prévention, le dépistage, le diagnostic et la prise en charge.
DPC
Les tumeurs du pancréas constituent un défi majeur en santé publique. Leur faible taux de survie à 5 ans, la difficulté de diagnostic précoce et l'absence de traitement curatif pour les stades avancés nécessitent une approche multidisciplinaire pour améliorer la prise en charge des patients. La prise en charge d'un patient porteur d’un cancer du pancréas nécessite une approche diagnostique rapide avec prise en compte de l’état général du patient, du stade évolutif du cancer et de la présence d’une complication (ictère obstructif ou sténose duodénale) souvent révélatrice de la maladie. La localisation de la tumeur sur le pancréas explique la diversité des symptômes avec le plus souvent une atteinte céphalique responsable d’une compression de la voie biliaire et donc de l’ictère. L’aggravation de l’ictère va entraîner un affaiblissement rapide du patient et entrainer une insuffisance hépatique retardant la mise route du traitement carcinologique médical ou chirurgical. L’accompagnement du patient à ce stade initial de sa maladie est essentiel et il faut savoir très rapidement l’orienter vers une prise en charge intégrant l’urgence de traiter une complication prévalente comme l’ictère et le traitement du cancer pancréatique. La stratégie thérapeutique doit tenir compte du stade évolutif et bien sûr de l'état du patient afin de réduire les examens inutiles ou d'éviter des complications qui retarderaient le traitement ou aggraveraient le pronostic. Il faudra souvent avoir recours à des examens spécialisés tels que IRM hépatique avec temps canalaire biliaire, une échoendoscopie bilio-pancréatique ou un cathétérisme de la papille qui peuvent imposer le recours à un centre expert ou mieux équipé parfois éloigné du lieu de vie habituel du patient. Cet éloignement et la perte du contact familial doit être pris en compte nécessitant un soutien psychologique d’autant plus important chez un patient âgé qui peut perdre rapidement ses repères. Le recours à une exérèse chirurgicale de la tumeur en première intention est rarement possible et on proposera le plus souvent une chimiothérapie adjuvante pour ces tumeurs rarement résécables d'emblée. Les options thérapeutiques seront coordonnées suivant les conclusions de la réunion de concertation pluridisciplinaire et feront l’objet d’un document résumant le plan de soins personnalisé qui sera proposé au patient. Lors de ce parcours de soins souvent complexe et en raison de la gravité habituelle de ce cancer l’accompagnement du patient et de ses proches devra être considéré comme une priorité. Ce programme vise à fournir aux hépato gastroentérologues une mise à jour des connaissances sur les progrès récents et les axes d'amélioration pour la prévention, le dépistage, le diagnostic et la prise en charge des tumeurs du pancréas. A la fin de cette formation, les participants seront capables de : • Comprendre l'importance des facteurs de risque et des stratégies de prévention des tumeurs du pancréas. • Maîtriser les outils de diagnostic et les procédures d'imagerie pour confirmer le diagnostic de cancer du pancréas avec une preuve histologique. • Evaluer le stade évolutif du cancer pour orienter le patient vers une stratégie oncologique coordonnée. • Connaître les traitements actuels et les innovations prometteuses. • Connaître les aspects multidisciplinaires du parcours de soins adaptés à chaque patient.
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En présentiel
Masterclass « endoscopie du grêle » : Vidéocapsule endoscopique et entéroscopie profonde
DPC
Long d'en moyenne 7 m, fin (comme son nom l'indique, environ 2 cm de diamètre), situé loin des orifices naturels (bouche, anus), l'intestin grêle est longtemps resté une frontière anatomique en médecine. Il y a encore peu, seul le transit baryté permettait son exploration, mais dans des conditions techniques médiocres, avant qu’une chirurgie ne soit envisagée comme seul recours thérapeutique. Depuis les années 2000, l'arsenal diagnostique s'est considérablement enrichi, avec l'imagerie en coupes (entéroscanner, entéro IRM), et avec l’émergence de la vidéocapsule endoscopique. Ces techniques souvent complémentaires et rarement concurrentes. La vidéocapsule endoscopique est un drone intestinal, sous la forme d'un appareil photo miniature, biocompatible et ingestible, qui permet (à l’inverse de la radiologie) une visualisatoin directe de la paroi intestinale. Deux indications sont retenues par la Haute Autorité de Santé : la suspicion de saignement de l'intestin grêle et la suspicion de maladie de Crohn, lorsque les endoscopies conventionnelles ne sont pas contributives. D'autres indications ont un bon rendement diagnostique, tel que le suivi d'une maladie de Crohn connue, la maladie coeliaque réfractaire au régime sans gluten, et certaines polyposes comme le syndrome de Peutz-Jeghers ou tumeurs du grêle. Les contre-indications à l'examen sont rares (troubles de la déglutition, obstructions intestinales) et souvent surmontées par le largage endoscopique de la capsule dans le duodénum. En moyenne, une vidéocapsule explore toute la longueur de l'intestin grêle dans plus 90 % des cas, capte 10 000 images à ce niveau, et détecte des lésions pertinentes dans 50 % des cas. La procédure a un excellent profil de tolérance et de sécurité qui permet sa réalisation en externe, sans anesthésie sans hospitalisation donc, avec peu ou pas de purge intestinale. Elle connait des progrès technologiques constants : diversification des dispositifs commercialisés, couplage aux explorations capsulaires de l'estomac et ou du côlon (avec la promesse prochaine de vidéocapsules pan-intestinales), lecture assistée par intelligence artificielle et/ou en réseau, et déploiement au domicile du patient. Au total, cet examen est très bien adopté par la communauté médicale. Entre 2015 et 2021, cet examen a connu une croissance quasi linéaire de l'ordre de 27 %, soit 25 000 examens annuels, en France. L’entéroscopie profonde connaît un parcours inverse. La longueur et l'absence de point de fixation anatomique de l'intestin grêle rend illusoire la progression « poussée » d’endoscopes conventionnels en aval de l'angle de Treitz. Des artifices techniques ont été développés pour ramener l'intestin grêle sur l’endoscope. La méthode la plus répandue aujourd'hui est basée sur traction de l'intestin grêle par un ou plusieurs ballons. Il a été proposé récemment des endoscopes sertis de surtubes motorisés et équipés de vis sans fin. Ce développement s'est soldé par des complications majeures et le dispositif a été retiré du marché mondial. L’entéroscopie simple- ou double- ballon reste sans concurrence, mais sa réalisation est complexe, nécessite une anesthésie générale dans le cadre d'une hospitalisation, des coûts d’acquisition et de maintenance élevés, une formation longue et rigoureuse des opérateurs. Les indications sont limitées à la nécessité de prélèvements biopsiques (notamment sur des cibles tumorales), et surtout au recours thérapeutique (hémostase, résection et destruction), éventuellement dans des anatomies modifiées (entéro-CPRE par exemple). Les complications sont rares. La longueur d’intestin grêle exploré est mal évaluée, la rentabilité diagnostique et l'impact thérapeutique de ces techniques restent modestes, et des entéroscopies peropératoires sont encore nécessaires. L'entéroscopie profonde est globalement peu adoptée par la communauté médicale (moins de 1000 procédures sont réalisées annuellement en France, avec une baisse de 10 % entre 2015 et 2021), et ce, de façon hétérogène (quasi exclusivement en CHU, et pour 2/3 d’entre elles en Ile-de-France et PACA). On observe de réels « déserts entéroscopiques » sur le territoire national. Au total, il existe une nette adéquation entre la diffusion large, homogène, croissante de la vidéocapsule endoscopique et l’offre, restreinte et parcellaire, en entéroscopie profonde. Les besoins de formation sont donc importants à double titre : - d’une part éduquer les nombreux lecteurs de vidéocapsules ; - d’autre part motiver certains d’entre eux à mettre en place localement un savoir-faire et des ressources en entéroscopie profonde. A la fin de cette formation, les participants seront capables de : · Connaitre les dispositifs actuels de vidéocapsules endoscopiques et d’entéroscopie profonde · Connaitre les indications et contre-indications de deux types de procédures · Savoir expliquer aux patients les modalités pratiques, bénéfices attendus, risques prévisibles, et alternatives (radiologiques, chirurgicales) de ces examens · Reconnaitre les anomalies les plus fréquemment rencontrées en capsule endoscopique du grêle · Juger de la pertinence des lésions rencontrées en vidéocapsule, et selon le contexte clinique, de l’intérêt de traitement médicaux (angiodysplasies, MICI) ou d’une entéroscopie profonde (et de sa voie d’abord, haute, basse, per-opératoire) · Anticiper les évolutions technologiques des dispositifs · Prendre conscience des enjeux territoriaux d’offre de soin en entéroscopie profonde.
Gasto-entérologue
Mixte
Caractérisation des lésions coliques et prise en charge thérapeutique (FMC présentielle)
DPC
L’objectif de cette action est de permettre aux HGE de s’évaluer et de se former à la caractérisation des lésions colo rectales afin d’améliorer le choix thérapeutique et de diminuer l’incidence du cancer colo rectal. Cette action permettra au participant de s’évaluer, de se former et de s’approprier les recommandations de la société européenne d’endoscopie 2017 (ESGE) pour choisir la technique de résection en fonction des caractéristiques de la lésion colorectale découverte lors d’une coloscopie. La résection des polypes colorectaux réduit l’incidence et la mortalité par cancer colorectal et doit être considérée comme une compétence incontournable pour tous les endoscopistes. Le choix thérapeutique dépend de la caractérisation endoscopique diagnostique en temps réel. L’étape diagnostique est donc absolument incontournable et reste indissociable de toute résection endoscopique. Les recommandations de l’ESGE publiées en 2017 suggèrent que « la chromoendoscopie virtuelle (NBI, FICE, I-SCAN) et la chromoendoscopie conventionnelle (Indigo Carmin) peuvent être utilisées, dans des conditions strictement contrôlées, pour le diagnostic optique en temps réel des polypes colorectaux diminutifs (≤ 5 mm) pour remplacer le diagnostic histopathologique. Le diagnostic optique doit être signalé dans le compte rendu à l'aide de classifications validées, doit être photodocumenté de manière adéquate et ne peut être effectué que par des endoscopistes expérimentés adéquatement formés et audités (recommandation faible, haut niveau de preuve)». L'ESGE recommande également « l'utilisation de la chromoendoscopie conventionnelle ou virtuelle ». En effet, la distinction est importante afin d’évaluer la résécabilité endoscopique de la lésion, et si oui, guider la technique de résection (mucosectomie, ou dissection sousmuqueuse). S’il s’agit d’une lésion suspecte d’invasion sous muqueuse profonde, il est alors recommandé de marquer la lésion par tatouage et de référer le patient pour une colectomie carcinologique. Objectifs Pédagogiques A la fin de la formation, l’apprenant sera capable de : Maîtriser les techniques endoscopiques adaptées Connaître les différentes classifications des polypes Connaître l'apport des colorations pour caractériser les polypes Connaître l'impact de la caractérisation sur les techniques de résection Evaluer et améliorer ses pratiques et ses décisions thérapeutiques
Gasto-entérologue
Mixte
Dépistage des hépatopathies chroniques : place de l'échographie pour le diagnostic, la surveillance avec le dépistage du carcinome hépato-cellulaire, et le diagnostic des complications
DPC
L'échographie abdominale est un examen non invasif, facile à organiser, à répéter et surtout, particulièrement adapté à l'examen morphologique du foie et des vaisseaux du système porte. Depuis de nombreuses années, cette technique s'est imposée comme l'examen de référence pour le suivi des maladies chroniques du foie. L'échographie permet de dépister des signes précoces de complications telle que l'hypertension portale, ascite, circulations collatérales et reste, encore aujourd'hui, l'examen de suivi semestriel indispensable pour le dépistage du cancer primitif du foie(hépatocarcinome) sur cirrhose, selon les recommandations de toutes les sociétés savantes d'hépatologie dans le monde (AFEF, EASL, AASLD, APASL). Depuis quelques années, cet examen est couplé à la mesure de la fibrose par élastographie et permet de réaliser une évaluation précise du stade de la pathologie hépatique (recommandations AFEF sur le non invasif Juillet 2020), de fixer son pronostic, de dépister des complications éventuelles, de proposer ou non un dépistage endoscopique de l'hypertension portale, voire même de prescrire un traitement par béta bloquant pour prévenir les complications ultérieures (conférences BAVENO VI et VII). La formation en échographie hépatique et abdominale devient donc un élément incontournable pour l'ensemble des hépato-gastroentérologues puisqu'il s'agit du premier examen réalisé après l'examen clinique et biologique d'un patient suspect de maladie hépatique quelque soit sa cause. Objectifs globaux pédagogiques de l’action : Connaitre et réaliser les techniques d'examen échographique du foie. Connaître et décrire l’écho-anatomie du foie : segmentation hépatique, vascularisation intra et extra hépatiques. Savoir utiliser les techniques permettant d'évaluer la fibrose (élastométrie ou élastographie) Connaître les principaux signes échographiques faisant suspecter une fibrose ou une hypertension portale et connaitre l'intérêt dans les différentes pathologies hépatiques, selon les recommandations de sociétés savantes. Savoir dépister et reconnaître les nodules du foie et les signes pouvant faire craindre un hépato-carcinome, applicabilité de l'échographie aux différents stades de la prise en charge de l'hépatocarcinome.
Gasto-entérologue
Mixte
MICI : désescalade et arrêt des traitements immuno-modulateurs chez des patients en rémission complète
DPC
Les maladies inflammatoires chroniques intestinale (MICI) sont des maladies nécessitant parfois des traitement immunosuppresseur ou biothérapies pour traiter les poussées et éviter les complications à court terme tels que des abcès, des hémorragies digestives ou à long terme tels que des sténoses digestives, des cancers digestifs. Les traitements disponibles sont de plus en plus nombreux et variés avec des mécanismes d'action différents qui nécessitent une expertise. Les indications de traitement sont claires avec l'existence de référentiels déjà publiés en revanche, les arrêts de traitement ou les pauses ne sont pas encore consensuels. Objectifs globaux pédagogiques de l’action : Identifier les conditions requises avant d'envisager une désescalade ou un arrêt thérapeutique Savoir chez qui et à quel moment envisager une désescalade thérapeutique. Maîtriser les modalités de surveillance après désescalade ou arrêt thérapeutique. Pouvoir identifier les rechutes et les traiter
Gasto-entérologue
Mixte
Endoscopie, Contrôle colique post-polypectomie
DPC
Parmi les propositions pour la prévention du Cancer Colorectal, plusieurs options sont disponibles, options qui sont adaptées à la situation à risque de chaque patient. On retrouve parmi ces options : Le dépistage par recherche de sang dans les selles pour une population à risque moyen (population générale sans facteurs de risque individuel ou familial) de 50 à 74 ans. Cette recherche (Fecal Immunologic Test ou FIT) est, lorsqu’elle est positive, suivie d’une coloscopie. Le dépistage des sujets à risque élevé, par coloscopie en raison d’antécédent familial de polype ou cancer colique sans qu’une maladie génétique à très haut risque ne soit suspectée. Le dépistage par coloscopie en raison d’antécédent personnel de polype ou de cancer. Le dépistage des sujets à très haut risque en raison du contexte génétique pour lesquels le dépistage par coloscopie débute plus jeune et comporte des intervalles, entre les coloscopies, plus rapprochés. Le dépistage et la surveillance des patients porteurs d’une maladie les exposant à un sur-risque (maladies inflammatoires chroniques de l’intestin). La découverte d’un polype intestinal doit conduire à proposer une surveillance qui sera adaptée au nombre, à la taille et aux caractéristiques histologiques du polype (polype hyperplasique, adénome, lésion festonnée ; absence de dysplasie ou dysplasie de bas ou haut grade, ou adénocarcinome). Suite à la parution en 2020 d’une mise à jour des recommandations de la Société Européenne d’endoscopie Digestive (ESGE), de nouvelles recommandations ont été publiées en mai 2021 sous l’égide de la Société Française d’Endoscopie Digestive et du Conseil National Professionnel, concernant le rythme de surveillance proposée. Elle propose une nouvelle définition des situations à bas, moyen, haut risque et très haut risque de récidive d’adénome avec une adaptation du rythme de surveillance qui tend à être moins fréquent selon ces dernières recommandations. Il est donc indispensable que ces nouvelles recommandations soient acquises afin de proposer une surveillance par coloscopie adaptée à nos patients. Cette mise à jour sur les délais de contrôle post polypectomie résulte avant tout de la nécessité de faire évoluer des recommandations de pratique anciennes et aujourd’hui moins adaptées à l’évolution des connaissances. Le caractère opposable des recommandations de la HAS, datant de 2013, n’est valable que dans le cadre d’une actualisation régulière, ce qui n’a pas été le cas depuis 10 ans. Cette adaptation de la surveillance colique après coloscopie, qui fait suite à une guideline européenne, n’est pas en contradiction avec le texte de 2013 à l’exception de l’introduction de la consultation de prévention se substituant au contrôle systématique à 5 ans mais le gastroentérologue reste entièrement maître de la décision. Et il est intéressant de rappeler à ce sujet ce qui était écrit dans le texte de synthèse de l’HAS : Un protocole de surveillance vous est proposé avec ce document, tenant compte de ces éléments. Son objectif est d’être pragmatique, il n’est pas exhaustif et ne vise donc pas à couvrir toutes les situations. Il n’est pas non plus conçu pour servir de support à une quelconque opposabilité. Il a été élaboré sur la base des dernières recommandations internationales. Il s’agit d’une proposition générique de prise en charge et ne se peut en aucun cas se substituer à la décision du médecin face à son patient. Il peut néanmoins faciliter une décision partagée avec lui. Cette recommandation résultant d’un travail consensuel de la SFED est un message très mesuré, très réfléchi, basé sur les données de la science les plus récentes, et bien encadré par la réflexion nécessaire de tout gastroentérologue amené à prendre en charge au mieux un patient en incluant toutes les données dont font parties les dernières recommandations internationales. Points Clés : Le contrôle post-polypectomie sera fonction de la taille, du nombre des polypes et de la présence ou non d’une dysplasie La présence d’un antécédent familial de CCR ou d’un contingent villeux ne doit pas faire raccourcir le délai du contrôle. On propose une Coloscopie de contrôle à 3 ans si exérèse d’au moins 5 adénomes, ou un adénome > 10 mm ou en dysplasie de haut grade Dans les autres cas, la coloscopie de contrôle à 5 ans pourra être remplacée par une consultation de prévention s’il y a moins de 3 polypes de faible risque. Une consultation de prévention pourra remplacer la coloscopie de contrôle à 5 ans pour les patients avec polypes de faible risque ou a fortiori après une coloscopie normale Une coloscopie à 7 – 10 ans ou un retour au dépistage par test fécal immunologique sera une alternative chez les patients à faible risque et sans facteurs avérés de sur-risques de CCR. Objectifs Pédagogiques A la fin de la formation, l’apprenant sera capable de : Appliquer les critères de qualité de la coloscopie. Définir les niveaux de risque de survenue d'un cancer colo-rectal chez un patient ayant bénéficié d'une polypectomie endoscopique. Connaître les facteurs de risques personnels ou familiaux qui prédisposent au cancer colo-rectal. Appliquer les délais de contrôle proposés en fonction des niveaux de risque ainsi définis. Evaluer la place du test fécal immunologique qui est repositionné dans cette stratégie de contrôle lors de la consultation personnalisée de prévention. Connaître les cas particuliers qui nécessitent des contrôles coliques plus fréquents ou rapprochés.
Gasto-entérologue
E-learning
Pathologie hémorroïdaire (ELearning)
DPC
La pathologie hémorroïdaire est un motif de consultation fréquent aussi bien en médecine générale, qu’en gastroentérologie et en chirurgie. Il s’agit d’une pathologie le plus souvent bénigne mais la présentation clinique peut être parfois sévère impactant de manière significative la qualité de vie des patients. Ceci est particulièrement valable en cas de saignements récurrents ou abondants pouvant occasionner une anémie par carence martiale, en cas de polythromboses récidivantes hyperalgiques ou en cas de prolapsus permanent responsable d’une difficulté à l’essuyage. Son diagnostic positif repose sur les symptômes décrits par les patients mais également sur les données de l’examen proctologique. Les modalités thérapeutiques sont multiples et varient du traitement médical, au traitement médico-instrumental voire au traitement chirurgical. Récemment, le panel thérapeutique s’est enrichi de nouvelles techniques chirurgicales mini-invasives comme les ligatures sous contrôle Doppler avec mucopexie, la radiofréquence hémorroïdaire et l’hémorroïdoplastie laser. Ce mouvement vers le mini-invasif est venu répondre à une demande grandissante de la part des patients voire même des praticiens en alternative à l’hémorroïdectomie Milligan et Morgan, intervention chirurgicale radicale de référence responsable de suites longues et douloureuses. Du fait de la multiplicité des présentations cliniques et de l’élargissement du panel thérapeutique, la prise en charge pourrait paraître complexe surtout que les recommandations françaises de pratique clinique [Higuero T 2016] commencent à dater et n’abordent pas ces nouvelles options thérapeutiques. Les objectifs généraux de cette formation sont de : • Connaître toutes les nouvelles techniques chirurgicales de la pathologie hémorroïdaire et leurs places par rapport aux traitements médico-instrumentaux et la classique hémorroïdectomie Milligan et Morgan. • Adapter la prise en charge à la situation du patient : type de plainte, données de l’examen proctologique et ses attentes tout en l’informant à chaque fois des modalités et suites de chaque proposition thérapeutique. • Tenir compte de situations cliniques particulières comme les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin, la grossesse, le post-partum, les troubles de la coagulation et/ou de l’hémostase acquis ou inné, la sexualité anale, etc. A la fin de la formation, les intervenants sont capables de : Analyser les symptômes hémorroïdaires de chaque patient et différencier sur cette base ainsi que celle de l’examen clinique proctologique la pathologie hémorroïdaire interne de la pathologie hémorroïdaire externe. Organiser la prise en charge du patient selon le type de sa pathologie hémorroïdaire ainsi que ses attentes. Choisir la bonne option thérapeutique en tenant compte de toutes les nouvelles alternatives chirurgicales hémorroïdaires mini-invasives. Prévoir les suites de chaque geste et en informer le patient. Repérer les situations spécifiques comme les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin, la grossesse, la prise d’anticoagulants et/ou d’antiagrégants, la sexualité anale, etc. et adapter en fonction de ces situations la prise en charge thérapeutique.
Gasto-entérologue
Mixte
Pathologie hémorroïdaire (CV)
DPC
La pathologie hémorroïdaire est un motif de consultation fréquent aussi bien en médecine générale, qu’en gastroentérologie et en chirurgie. Il s’agit d’une pathologie le plus souvent bénigne mais la présentation clinique peut être parfois sévère impactant de manière significative la qualité de vie des patients. Ceci est particulièrement valable en cas de saignements récurrents ou abondants pouvant occasionner une anémie par carence martiale, en cas de polythromboses récidivantes hyperalgiques ou en cas de prolapsus permanent responsable d’une difficulté à l’essuyage. Son diagnostic positif repose sur les symptômes décrits par les patients mais également sur les données de l’examen proctologique. Les modalités thérapeutiques sont multiples et varient du traitement médical, au traitement médico-instrumental voire au traitement chirurgical. Récemment, le panel thérapeutique s’est enrichi de nouvelles techniques chirurgicales mini-invasives comme les ligatures sous contrôle Doppler avec mucopexie, la radiofréquence hémorroïdaire et l’hémorroïdoplastie laser. Ce mouvement vers le mini-invasif est venu répondre à une demande grandissante de la part des patients voire même des praticiens en alternative à l’hémorroïdectomie Milligan et Morgan, intervention chirurgicale radicale de référence responsable de suites longues et douloureuses. Du fait de la multiplicité des présentations cliniques et de l’élargissement du panel thérapeutique, la prise en charge pourrait paraître complexe surtout que les recommandations françaises de pratique clinique [Higuero T 2016] commencent à dater et n’abordent pas ces nouvelles options thérapeutiques. Les objectifs généraux de cette formation sont de : • Connaître toutes les nouvelles techniques chirurgicales de la pathologie hémorroïdaire et leurs places par rapport aux traitements médico-instrumentaux et la classique hémorroïdectomie Milligan et Morgan. • Adapter la prise en charge à la situation du patient : type de plainte, données de l’examen proctologique et ses attentes tout en l’informant à chaque fois des modalités et suites de chaque proposition thérapeutique. • Tenir compte de situations cliniques particulières comme les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin, la grossesse, le post-partum, les troubles de la coagulation et/ou de l’hémostase acquis ou inné, la sexualité anale, etc. A la fin de la formation, les intervenants sont capables de : Analyser les symptômes hémorroïdaires de chaque patient et différencier sur cette base ainsi que celle de l’examen clinique proctologique la pathologie hémorroïdaire interne de la pathologie hémorroïdaire externe. Organiser la prise en charge du patient selon le type de sa pathologie hémorroïdaire ainsi que ses attentes. Choisir la bonne option thérapeutique en tenant compte de toutes les nouvelles alternatives chirurgicales hémorroïdaires mini-invasives. Prévoir les suites de chaque geste et en informer le patient. Repérer les situations spécifiques comme les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin, la grossesse, la prise d’anticoagulants et/ou d’antiagrégants, la sexualité anale, etc. et adapter en fonction de ces situations la prise en charge thérapeutique.