Le contexte Le cancer d’origine gynécologique le plus fréquent en France est le cancer de l’endomètre avec plus de 6300 nouveaux cas par an. Viennent ensuite le cancer de l’ovaire avec 4400 nouveaux cas par an, le cancer du col de l’utérus avec environ 3000 nouveaux cas par an, et plus rares, les cancers de la vulve et du vagin. Lorsque la femme ressent des symptômes inhabituels au niveau de la sphère gynécologique elle a pour premiers interlocuteurs son médecin traitant. Il apparait extrêmement important que le médecin généraliste soit formé à l’hiérarchisation des facteurs de risques, de protection et de prévention mais aussi au diagnostic et au suivi des traitements des cancers notamment par l’appropriation des recommandations faites par l’HAS et l’INCa. Le contenu Ce programme de formation continue se déroulera sur une durée de 7H ; après une première séquence en e-learning au cours de laquelle l’apprenant va revoir les notions concernant les cancers gynécologiques et s’interroger sur sa pratique en évaluant ses connaissances et compétence en travaillant sur des tests d’évaluation, il y aura un temps de formation continue en présentiel. Cette séance de FC s’appuiera sur les recommandations de bonne pratique définies par l’HAS et l’Inca. Chaque cancer sera traité au cours d’un module par un exposé magistral entrecoupé de questions et un travail sur des cas cliniques. A l’issue de la session en présentiel il y aura une seconde séquence de e-learning avec évaluation Les objectifs Chacun des cancers traités le sera pour répondre aux objectifs suivants : 1. Connaitre les différents facteurs de risque 2. Connaitre les modalités de dépistage (la question du dépistage organisé ne sera pas abordée) 3. Poser le diagnostic (examens cliniques, radiologiques ou biologiques, anatomopathologiques à réaliser) 4. Donner une information personnalisée, claire et individualisée à chaque patiente 5. A quel stade, passez le relais du dossier patient au spécialiste oncologue. 6. Accompagnement de la patiente pendant son traitement notamment dans les effets secondaires (à savoir que cette prise en charge de suivi ne sous entend aucunement le choix d’un traitement par le médecin généraliste).