a. Résumé de l’action (synopsis) Le soulagement de la douleur, reconnu comme un droit fondamental de toute personne par la loi relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé responsabilise chaque professionnel de santé. Soulager la douleur est un devoir éthique de chacun, c’est une priorité de santé publique. Les professionnels de santé sont les premiers acteurs de la prise en charge de la douleur. Au quotidien, ils sont confrontés à la gestion de situations complexes dans le soulagement de la douleur chronique et jouent un rôle majeur dans l’éducation des patients, la transmission, le suivi et la surveillance des traitements antalgiques. La douleur est multifactorielle et constitue un phénomène complexe qui impacte la qualité de vie du patient. Sa prise en charge repose en partie sur des traitements médicamenteux antalgiques. Il existe cependant tout un arsenal de méthodes complémentaires, non médicamenteuses, dont l’hypnoanalgésie fait partie. En juin 2015, elle a ainsi fait l’objet d’un rapport d’évaluation de son efficacité par l’INSERM. Dans ce cadre, le médecin habilité à pratiquer l’hypnose pourra déléguer aux infirmières la mise en œuvre de techniques d’hypnoanalgésie. b. Objectifs généraux : - Développer ses connaissances sur les mécanismes de l’hypnose. - Comprendre les indications et les contre-indications de l’hypnose. - Par une formation action apprendre les techniques d’une séance d’hypnose. - Gérer les résonances personnelles face à l’hypnose. - Utiliser l’hypnose dans sa pratique et environnement professionnel. c. Objectifs pédagogiques spécifiques : - Mettre en place un parcours de soin adapté et coordonné. - Agir sur la douleur en utilisant au maximum les des méthodes non-médicamenteuses - Apprendre les techniques d’une séance d’hypnose - Utiliser différentes techniques pour agir sur les symptômes algiques Justification : Cette formation porte sur la mise en place d’une prise en charge de la douleur par l’hypnose par une équipe pluri-professionnelle. La mise en œuvre de ses acquis respectent les dispositions décrités dans l’article L. 1110-12 du Code de la Santé publique.