Problématique A côté des pathologies organiques dûment répertoriées, le médecin entend souvent des plaintes en rapport avec des douleurs physiques, des souffrances morales ou des dysfonctionnements non explicables par une sémiologie physique. Même si une telle pathologie dite « fonctionnelle » peut finir par présenter des caractéristiques organiques, le médecin est confronté au paradoxe qui consiste à soigner une personne qui ne présente pas de « maladie », à écouter un patient qui a tant de mal à parler d’une souffrance qui ne s’exprime que par le corps. Le temps n’est plus à les renvoyer avec des « Vous n’avez rien, c’est dans la tête! » ni même à les adresser à nos confrères psychiatres, déjà débordés à traiter les « vraies » pathologies mentales. Sans allonger à l’infini le temps de la consultation, le soignant peut trouver bénéfice à intégrer dans le processus même du dialogue singulier de quoi entendre et apaiser la souffrance de la patiente, d’où qu’elle s’exprime. Objectifs pédagogiques A l’issue de cette journée de formation, les participants auront développé leur connaissance des plus fréquentes plaintes dites « psychosomatiques » en gynécologie : - plaintes centrées sur l’infertilité - plaintes centrées sur la douleur : mammaire, pelvienne, dyspareunie superficielle et profonde, prurit sine materia. Cette journée se déroulera sous formes d’atelier avec présentation théorique, études de cas et travail de simulation d’entretien. L’accent sera mis sur l’élaboration d’une conduite à tenir cohérente avec une écoute fine, une sémiologie rigoureuse, et un diagnostic cohérent même s’il n’est qu’ébauché au cours des premiers entretiens.