OBJECTIFS : L’objectif est d’initier les participants aux différents outils d’aide à la gestion des interactions médicamenteuses. Une présentation des outils sera réalisée pendant l’atelier autour de 3 cas cliniques. Cas 1 : patient VIH+ traité par rilpivirine / oméprazole  Utilisation de la Base Thériaque : interaction référencée en tant que contre-indication Présentation de la base Thériaque La base de données THERIAQUE est éditée par le CNHIM (Centre National Hospitalier d'Information sur le Médicament) créé en 1979. THERIAQUE existe sous plusieurs formes dont un site internet et une application embarquée THERIAQUE TOUCH®. L'outil de détection des interactions médicamenteuses dans THERIAQUE: Les différentes présentations de THERIAQUE disposent d'un outil de détection des interactions médicamenteuses. Cette détection repose sur le thésaurus des interactions du GTIAM (Groupe de Travail Interaction Médicamenteuses) de l'ANSM (Agence Nationale de sécurité Sanitaire des Médicaments & produits de santé). Comparaison avec les autres BdM (Bases de données Médicamenteuses) françaises1: Trois autres BdM sont disponibles sur le marché français: VIDAL®, Thésorimed®, Claude Bernard®. De la même manière que Thériaque, ces BdM disposent d'un outil de détection des interactions médicamenteuses reposant sur le référentiel du GTIAM. Le thésaurus du GTIAM: Edité par le GTIAM, le thésaurus des interactions médicamenteuses jugées comme cliniquement significative. C'est-à-dire qu'elle doit être à l'origine d'un risque, potentiel ou avéré, c'est-à-dire susceptible de provoquer ou de majorer des effets indésirables, ou d'entraîner, par une diminution de l'activité du produit, une moins bonne efficacité des traitements. Les interactions présentes dans le Thésaurus sont classées selon 4 niveaux de sévérité: Contre-indication Association déconseillée Précautions d'emploi A prendre en compte Pour chaque interaction, le thésaurus précise la nature du risque et le mécanisme d'action succinct lorsqu'il est connu ainsi que le type d'interaction et la conduite à tenir. Limites du thesaurus du GTIAM: 1-2 mise(s) jour annuelles Présence des interactions médicamenteuses jugées comme cliniquement significative par le GTIAM Ces 2 caractéristiques permettent d'expliquer que des interactions médicamenteuses recensées dans la littérature ne soient pas détectées par les BdM.  Discussion sur autres bases américaines en fonction des pathologies (hiv drug interactions.org, base de Liverpool) Cas 2 : patient atteint d’un cancer de prostate traité par enzalutamide et sous antivitamine K  Non répertorié dans la base Thériaque  Autres sources consultables o Hopitaux Universitaires de Genève, o Indiana o Drugs.com  Intérêt de la base DDI predictor2 dans la gestion de cette interaction Cas 3 : Patient atteint d’un cancer du poumon traité par erlotinib et vigne rouge  Utilisation de la base Hedrine3 Présentation de HEDRINE: La base de données HEDRINE est actuellement hébergée par l’Université Grenoble Alpes et recense des interactions entre les plantes médicinales et les médicaments. L'outil de détection des interactions médicamenteuses dans HEDRINE: HEDRINE a pour vocation d’aider à la détection d’interaction plantes-médicaments. HEDRINE recense les études cliniques et cas rapportés (case reports) d'interactions entre des plantes médicinales et des médicaments allopathiques. Figurent également des interactions potentielles via des mécanismes pharmacodynamiques ou pharmacocinétiques.  Intérêt du suivi thérapeutique pharmacologique 4 dans la détection des nouvelles interactions avec les médecines complémentaires DEROULE, METHODES ET OUTILS PEDAGOGIQUES DE L’ACTION : QCM initial d’autoévaluation Présentation générale Cas clinique et présentation des bases METHODES D’EVALUATION : QCM final RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES : 1. I. Fusier, C. Freville, C. Tollier, M.-C. Husson. Discordances d‘informations sur les interactions médicamenteuses : analyse par un auteur d‘une base de données informatisée sur le médicament pour les professionnels de santé (Volume 23, numéro 1, janvier-février-mars 2004 dans le Journal de Pharmacie Clinique) 2.Castellan AC, Tod M, Gueyffier F, Audars M, Cambriels F, Kassaï B, Nony P; Genophar Working Group. Quantitative prediction of the impact of drug interactions and genetic polymorphisms on cytochrome P450 2C9 substrate exposure. Clin Pharmacokinet. 2013 Mar;52(

3-:199-209. doi: 10.1007/s40262-013-0031-3. 3. Souard F., Fortune A., Villier C. HEDRINE: un nouvel outil d’aide à la decision pour les interactions plante-médicament, Le Pharmacien Hospitalier et Clinicien 06/2014; 49(

2-:e26–e27. 4. Mouly S, Lloret-Linares C, Sellier PO, Sene D3, Bergmann JF. Is the clinical relevance of drug-food and drug-herb interactions limited to grapefruit juice and Saint-John's Wort? Pharmacol Res. 2017 Apr;118:82-92. 5. Fabre E, Thomas-Schoemann A, Blanchet B. Letter to the editor regarding the paper by Loquai C et al. 'Use of complementary and alternative medicine: a multicenter cross-sectional study in 1089 melanoma patients'. Eur J Cancer. 2017 Sep 3. pii: S0959-8049(1

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