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Anatamo-pathologiste, Médecin réanimateur, Cardiologue, + 30 autres
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La Téléconsultation - Evaluation des Pratiques Professionnelles
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Cette Évaluation des Pratiques Professionnelles spécifique à la Téléconsultation, va permettre par des Vignettes Cliniques d’évaluer sa pratique, pour réaliser des actes de téléconsultation en toute sécurité selon les dernières recommandations. Résumé: Les pratiques professionnelles en Téléconsultation seront évaluées par des vignettes cliniques reprenant les 4 cas d’usages les plus courants en téléconsultation: pathologies aiguës suivi d’une ALD téléconsultation de conseil téléconsultation administrative Le raisonnement et la démarche clinique en téléconsultation seront évalués grâce à 8 vignettes cliniques de mise en situation sur 8 téléconsultations différentes avec des patients différents présentant des motifs de consultation différents en association avec un volet d’appropriation de connaissances. Objectifs: - évaluer ses pratiques professionnelles de la téléconsultation - savoir réaliser les cas les plus courants de téléconsultation - connaître le cadre réglementaire de la téléconsultation - favoriser l’appropriation des bonnes pratique en téléconsultation par le médecin et contribuer ainsi à la qualité et à la sécurité des prises en charge impliquant des actes de télémédecine - accompagner l’évolution des compétences des médecins aussi bien dans les relations avec les patients, les organisations de travail, la coordination entre professionnels
Anatamo-pathologiste, Médecin réanimateur, Cardiologue, + 30 autres
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Intégrer la Téléconsultation dans sa Pratique Médicale Quotidienne
DPC
La téléconsultation est l’un des sujets brûlants de l’actualité médicale : elle a connu un coup de pouce sans précédent pendant la Covid-19. Première pandémie mondiale à l’âge du numérique, elle a su bousculer les schémas de soins tout en entraînant un changement de paradigme massif dans la pratique des médecins. Ces derniers ont dû rentrer dans le monde de la téléconsultation: il fallait continuer de soigner malgré les restrictions de déplacement ainsi que maintenir une activité. Pour beaucoup, les premiers actes de téléconsultation ont donc eu lieu de façon précipitée, sans préparation de la part des médecins français. Ce Programme Intégré (Formation Continue et Évaluation des Pratiques Professionnelles par des vignettes cliniques) va permettre aux médecins de développer toutes les connaissances théoriques mais aussi d’évaluer sa pratique, pour réaliser des actes de téléconsultation en toute sécurité selon les dernières recommandations. Résumé: Le Programme Intégré débutera par des rappels historiques et des définitions claires des nouvelles notions abordées dans ce cours afin de poser des bases solides permettant de développer des notions nouvelles. Après ces considérations d'ordre général, les pratiques professionnelles seront évaluées par des vignettes cliniques reprenant les 4 cas d’usages les plus courants en téléconsultation. Vous retrouverez également une évaluation des pratiques professionnelles en aval du programme pour vous assurer de maîtriser pleinement cet acte d’un nouveau genre. Les évolutions réglementaires seront expliquées, la nouvelle nomenclature décrite et la vision de l’Assurance Maladie explicitée. Vous bénéficierez également d’un tour d'horizon sur la grande variété de solutions techniques proposées. L’évolution de la pratique de la télémédecine en France sera clairement illustrée dans ce programme vidéo intéractif. La téléconsultation, cet acte nouveau qui a tant fait parlé de lui récemment sera décortiqué afin que vous en maîtriserez toutes les particularités. Vous apprendrez comment intégrer la téléconsultation à votre pratique, comment optimiser le parcours de soins de vos patients et comment conduire parfaitement une téléconsultation du début à la fin. Les aspects juridiques et réglementaires ne seront pas oubliés. Les spécificités propres à la téléconsultation en ville ( pratique libérale) et hospitalière seront détaillées ainsi que dans d’autres formes d’organisation particulières (EHPAD, CPTS, Officine…) Cette formation offre une approche complète de la téléconsultation selon toutes ses dimensions : historique, réglementaire, juridique, éthique, déontologique, technique, pratique, clinique et tant d’autres. Elle fera de vous des professionnels formés et accomplis, maîtrisant les évolution récentes de leurs pratiques professionnelles en s’inscrivant dans un futur résolument connecté ; avec leurs patients, leur confrères et les autres professionnels de santé du parcours de soins. Objectifs: - connaître le cadre réglementaire de la télémédecine et ses évolutions récentes notamment l’avenant 9 - évaluer ses pratiques professionnelles de la téléconsultation - apprendre à réaliser une téléconsultation - favoriser l’appropriation des bonnes pratique par le médecin et contribuer ainsi à la qualité et à la sécurité des prises en charge impliquant des actes de télémédecine - accompagner l’évolution des compétences des médecins aussi bien dans les relations avec les patients, les organisations de travail, la coordination entre professionnels
Endocrinologue, Gynécologue, Médecin Généraliste, + 2 autres
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LES PERTURBATEURS ENDOCRINIENS : QUELS RISQUES POUR LA SANTÉ ? (E-LEARNING)
DPC
La médecine environnementale est un nouveau domaine de la médecine qui s’intègre ainsi dans le cadre de la Santé Publique et qui agit essentiellement par des conseils et mesures préventives. Il apparait de plus en plus documenté dans le cadre de ce qu’il convient d’appeler « la transition épidémiologique » que la plupart des maladies chroniques responsables des principales causes dans nos sociétés, de morbidités et de mortalité, sont en constante augmentation, ne sont pas d’origine génétique (mutations germinales) mais apparaissent plutôt multifactorielles et liées à l’interaction entre des facteurs environnementaux et des facteurs de susceptibilité génétiques (variants, polymorphismes). « L’exposome » représente l’ensemble des expositions environnementales (pollution atmosphérique, irradiations, UV, ondes magnétiques, pollutions chimiques, nanoparticules, perturbateurs endocriniens, stress, traumatisme psychique, précarité sociale etc..) auxquelles un individu est soumis depuis sa conception jusqu’à sa mort ( Wild C. et al. Cancer Epidemiol ogy 2005). Ce concept cherche à mettre en évidence et mieux comprendre les relations entre un organisme vivant et son environnement et le développement potentiel de pathologies chroniques. Parmi ces facteurs environnementaux, les polluants chimiques représentent une préoccupation croissante de santé publique en raison de leur production annuelle mondiale en constante augmentation, leur rémanence dans l’environnement naturel comme illustré par la chlordécone ce pesticide utilisé dans les bananeraies aux Antilles françaises et toujours présent dans les sols , les eaux , les cultures, les poissons, 30 ans après son interdiction, et leur aptitude à générer, favoriser ou aggraver de nombreuses pathologies chroniques. Ces polluants chimiques peuvent agir par différents mécanismes moléculaires en particulier à faibles doses par leur capacité à agir comme des perturbateurs endocriniens mimant, bloquant ou interférant avec la régulation hormonale de l’homéostasie. Ces perturbateurs endocriniens auxquels nous sommes tous exposés à la maison comme au travail (alimentation, eau, cosmétiques, produits d’entretien, ameublement, fumées de tabac ou industrielles, pesticides .. ) sont susceptibles d’interférer avec notre épigénome en particulier dans des périodes critiques de plasticité (développement fetal, post-partum, petite enfance, période péri-pubertaire, dans les suites d’un cancer diagnostiqué, ou à un âge avancé) et d’influer à distance comme cofacteur de risque de développement de pathologies multiples (malformations, troubles neuro-développementaux et comportementaux, reproduction, puberté, , gynécologie, affections allergiques et respiratoires, pathologies du métabolisme (obésité et diabète, inflammation de bas-grade), différents cancers et des maladies neuro-dégénératives). Il a été déjà démontré dans des études d’évaluation de programmes d’éducation, d’information et de prévention environnementale que des conseils pratiques simples concernant la vie quotidienne sont capables de réduire l’exposition chronique et diminuer les risques liés à ces perturbateurs endocriniens. Plusieurs enquêtes nationales menées auprès des médecins généralistes dont une thèse de spécialité de médecine générale à Nice ont montré que les praticiens (généralistes et pédiatres) sont aujourd’hui souvent interrogés par leurs patients mais assez mal à l’aise pour y répondre bien que sensibilisés à cette question, faute de véritable formation universitaire. Cette question de formation des professionnels de santé à cette prévention est devenue une des priorités des derniers plans nationaux santé et environnement et du 4 ième plan national sur les perturbateurs endocriniens ainsi que du programme des 1000 jours. Objectifs de la formation - Développer et acquérir des connaissances sur la médecine environnementale - Développer et Approfondir ses connaissances sur les perturbateurs endocriniens, leur l’impact sur les différentes pathologies chroniques - Identifier et quantifier les sources d’exposition - Etudier les mécanismes physiopathologiques, évaluer les risque sanitaires, envisager les mesures préventives simples pour les populations particulièrement à risque (femmes en âge de procréer, enceintes ou allaitantes, jeunes enfants, adolescents, adultes souffrant de différentes pathologies (cancers, obésité, diabète de type 2, maladies inflammatoires ou dégénératives) dans le cadre de consultations médicales - Mieux informer et répondre aux questionnements des patients pour réduire l’exposition et les risques
Sage-Femme, Gynécologue, Médecin Généraliste, + 5 autres
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VIOLENCES ET MALTRAITANCES FAITES AUX FEMMES : COMPRENDRE, REPÉRER ET ORIENTER - (E-LEARNING)
DPC
Malgré des avancées juridiques majeures ces dernières années et un traitement politique et médiatique important, les violences conjugales restent encore aujourd’hui un phénomène de grande ampleur en France. Une femme meurt tous les 3 jours sous les coups de son (ex) compagnon. Les violences sexistes et sexuelles sont encore trop souvent un sujet tabou, renvoyé à la sphère privée. Les professionnels de santé sont aux premières lignes pour accueillir les femmes, les couples et les enfants, et identifier leurs situations de violences et de vulnérabilité. De plus, les femmes victimes de violences ont plus souvent recours au système de santé que le reste de la population. Pour autant, rares sont ceux qui s’estiment correctement formés et à l’aise pour assurer cette prise en charge (voir enquête de la Fabrique de Spinoza). Or une formation adaptée permettrait d’améliorer le dépistage, de proposer une orientation pertinente et de rassurer les professionnels. Par violences conjugales, nous entendons l’ensemble des violences physiques, psychologiques, sexuelles, administratives et économiques, exercées par un conjoint ou ex conjoint. Selon la dernière enquête de victimation (VIRAGE, 2015), une femme sur dix serait victime de violences conjugales. Moins de 16% portent plainte. Plus de 140 000 enfants sont exposées aux violences, chaque année. Les conséquences à moyen et long-terme de ces violences sur la santé physique et psychique des femmes et des enfants (PTSD, dépression réactionnelle, idées suicidaires, tentatives de suicides, comportements à risque, abus de substances, répétitions transgénérationelles des violences subies) sont majeures et leur coût est très élevé pour la société. Malgré de nombreuses campagnes de sensibilisation, les freins qui pèsent sur les victimes sont nombreux, dont la peur de ne pas être crue, la lourdeur et le coût des procédures judiciaires, la honte et la culpabilité, l’isolement, le manque de ressources. La protection des personnes vulnérables est une obligation déontologique, civile et pénale autorisant la levée du secret professionnel comme indiqué dans les codes de déontologie et pénal (article 226-14). Objectifs : - Identifier les violences sexistes et sexuelles sous toutes leurs formes - Prendre conscience de l’ampleur du phénomène, de sa gravité et de sa complexité pour proposer une réponse personnalisée et adaptée à chaque situation. - Comprendre les mécanismes à l’œuvre dans les violences. - Acquérir une connaissance théorique approfondie sur les plans juridique, administratif et clinique des dispositifs existants en matière de protection des victimes. - Reconnaître les conséquences chez les victimes et leurs enfants, identifier les signes somatiques, psychiques, physiques et sexuels. - Identifier les situations de danger et savoir comment agir. - Mobiliser son savoir-faire et son être au service de la patiente - Adapter sa posture professionnelle à chaque situation - Remplir ses obligations pour mieux protéger les victimes - Identifier les principaux acteurs intervenant dans le champ de la lutte contre les violences pour être en mesure de mobiliser le réseau professionnel
Masseur-Kinésithérapeute
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PROMOTION DE LA SANTÉ SEXUELLE EN KINÉSITHÉRAPIE (E-LEARNING)
DPC
La stratégie nationale de santé sexuelle 2017-2030 reconnait la santé sexuelle comme une composante essentielle de la santé et de la qualité de vie globale d’un individu, pour laquelle les acteurs du système de santé doivent se sentir concernés et être sensibilisés à ses différents aspects. L’OMS rappelle qu'une approche positive de la santé sexuelle consiste à s’intéresser également à la sexualité des patients lorsqu’ils sont en bonne santé et non pas uniquement en cas de maladies, de dysfonctions ou d’infections (IST/VIH). Dans cette perspective, les masseurs-kinésithérapeutes ont leur rôle à jouer d’une part, en matière d’écoute et d’accueil de la parole des patients et de prise en charge de certains troubles sexuels féminins et masculins et, d’autre part, de prévention et d’orientation vers d’autres soins spécifiques si besoin. La question de la sexualité et de ses différentes dimensions est peu enseignée en formation initiale chez la plupart des professionnels de santé médicaux et paramédicaux, ce qui laisse parfois les soignants quelque peu démunis face aux attentes des patients. Pourtant, le kinésithérapeute est sollicité dans sa pratique par la prise en charge de certaines pathologies qui affectent profondément l’individu dans sa dimension corporelle, psychique, relationnelle et sexuelle. Selon les besoins, les suivis sont parfois longs et soutenus, une relation de confiance s’instaure, propice à des révélations d’ordre intime. Les difficultés sexuelles qui peuvent être évoquées ne concernent pas uniquement la zone uro-génitale. C’est le cas dans le cadre des rééducations des suites du cancer du sein, du cancer colorectal, du handicap, du vieillissement, dans les suites de l'accouchement ou dans certaines pathologies chroniques douloureuses. Le rôle du kinésithérapeute, outre ses compétences techniques principales, réside aussi dans l’attention particulière qu’il va apporter aux patients en les conseillant, en les aidant à se réconcilier avec leur corps et, pour les femmes, à retrouver leur féminité. Il est nécessaire de développer ses compétences et de faire évoluer ses représentations sur la sexualité pour favoriser la parole des patients ; ainsi la posture du praticien, plus adaptée et plus ouverte, permettra d’autant mieux l’échange de parole entre patient et professionnel. Cette formation propose aux masseurs-kinésithérapeutes des connaissances théorico-pratiques, des ressources, et des outils de communication adaptés à l’approche en santé sexuelle. L’objectif est d'acquérir des compétences professionnelles et personnelles pour être d’une part, en mesure d’initier plus aisément une discussion sur la sexualité avec les patients et d’autre part, développer des compétences pour avoir un rôle à jouer en matière de prévention, de lutte contre les violences sexuelles et les discriminations. OBJECTIF GENERAL : Impliquer le masseur-kinésithérapeute dans le domaine de la santé sexuelle et améliorer sa compétence paramédicale dans la prise en charge des pathologies affectant la santé sexuelle. OBJECTIFS SPÉCIFIQUES : - Connaître les principes généraux en santé sexuelle - Prendre conscience du rôle des soignants en matière de prévention, de lutte contre les violences sexuelles et les discriminations - Connaître l’anatomie des organes génitaux et les mécanismes physiologiques de la réponse sexuelle féminine et masculine mais également leurs enjeux relationnels et affectifs - Se sentir à l’aise pour développer une communication adaptée et aborder avec son patient les questions d’ordre intime - Acquérir des notions de base sur les spécificités de la sexualité des groupes à particularités et des nouvelles pratiques (séniors, personnes transgenres, personnes en situation de handicap, personnes vivant avec le VIH, Chemsex etc.) - Prendre conscience du rôle et des actions possibles du kinésithérapeute dans le domaine de la santé sexuelle - Améliorer ses connaissances et compétences paramédicales dans la prise en charge des pathologies affectant la sexualité - Développer des connaissances et des outils dans la prise en charge des dysfonctions sexuelles féminines et masculines. Identifier les différents acteurs en santé sexuelle
Infirmier
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PROMOTION DE LA SANTÉ SEXUELLE DANS LES SOINS INFIRMIERS (E-LEARNING)
DPC
La prise en charge des problématiques et des questions liées à la sexualité est une dimension du soin inscrite dans le décret qui régit l’ensemble des actes des soins infirmiers (article R.4311-15 du décret n°2004-802 du 29 juillet 2004 du CSP). La stratégie nationale de santé sexuelle 2017-2030 reconnait la santé sexuelle comme une composante essentielle de la santé et de la qualité de vie globale d’un individu, pour laquelle les acteurs du système de santé doivent se sentir concernés et être sensibilisés à ses différents aspects. L’OMS rappelle qu'une approche positive de la santé sexuelle consiste également à s’intéresser à la sexualité des patients lorsqu’ils sont en bonne santé et non pas uniquement en cas de maladies, de dysfonctions ou d’infections (IST/VIH). Concernant l’abord de la sexualité dans les soins infirmiers, l’analyse de la littérature sur le sujet montre qu’en pratique, les infirmier.e.s sont davantage sollicité.e.s, au cours des prises en charge, sur le versant relationnel, affectif et psychologique de la sexualité des patients, que sur le versant médical ou technique. La profession d'infirmier.e s’articule entre le soin technique et la relation d’aide pour une approche globale de la personne ; dans ce contexte, l’approche en santé sexuelle menée par l'infirmier.e a toute sa place. Les infirmier.e.s ont un rôle central à jouer en matière d’éducation thérapeutique dans le cadre des maladies chroniques ou bien de l’éducation à la sexualité. Cependant, les études relatent le fait que peu d’infirmier.e.s, tout comme l’ensemble du corps médical, osent effectivement aborder les questions d’ordre intime avec les patients. Les obstacles évoqués à ce déficit d’échange sur le sujet sont le manque de formation, de connaissances et d’outils de communication, mais également les freins personnels liés à un sentiment de gêne et d’illégitimité ainsi qu’à des représentations erronées sur la sexualité de certains groupes à particularités (seniors, personnes souffrant de pathologie chronique, personnes transgenre, personnes vivant avec des troubles psychiques etc.) ; enfin, le contexte institutionnel ne favorise pas toujours cette communication par manque de temps ou d’espace propice à la discussion avec un patient. En outre, les infirmier.e.s évoquent fréquemment leur appréhension en face de certains patients qui pourraient érotiser la situation au détour d’un soin. La plupart des soignants attendent ainsi que la demande émane du patient ; or, ces derniers n’expriment pas spontanément leur plainte sexuelle, par crainte ou par malaise, ce qui est souvent interprété, à tort, comme un signe qu’ils ne souhaitent pas en discuter. Pourtant, la sexualité des patients s’impose parfois dans la vie quotidienne des infirmier.e.s (lors d’un soin, entre des patients dans les services de longue durée etc) et peut mettre mal à l’aise ces dernier.e.s qui ne possèderaient pas les outils appropriés ou la formation pour y répondre de manière adaptée. Ces situations répétitives sont souvent à la source de malentendus, et la sexualité des patients est alors perçue comme un « problème ». Ainsi, un certain nombre de connaissances sur le sujet de la sexualité et une bonne alliance thérapeutique sont indispensables, pour aborder sereinement les problématiques liées à la vie affective et sexuelle d’un patient. Cette formation propose aux infirmier.e.s des connaissances théorico-pratiques, des ressources, et des outils de communication adaptés à l’approche en santé sexuelle. L’objectif est d'acquérir des compétences professionnelles et personnelles pour être, d’une part, en mesure d’initier plus aisément une discussion sur la sexualité avec les patients et d’autre part, développer des compétences pour avoir un rôle à jouer en matière de prévention, de lutte contre les violences sexuelles et les discriminations. OBJECTIF GENERAL : Intégrer la santé sexuelle dans les soins infirmiers et développer des compétences et des outils pour faire face aux différentes manifestations de la sexualité des patients. OBJECTIFS SPÉCIFIQUES : - Connaître les principes généraux en santé sexuelle - Prendre conscience du rôle des soignants en matière de prévention, de lutte contre les violences sexuelles et les discriminations - Connaître l’anatomie des organes génitaux et les mécanismes physiologiques de la réponse sexuelle féminine et masculine mais également leurs enjeux relationnels et affectifs - Se sentir à l’aise pour développer une communication adaptée et aborder avec son patient les questions d’ordre intime - Acquérir des notions de base sur les spécificités de la sexualité des groupes à particularités et des nouvelles pratiques (séniors, personnes transgenres, les homosexualités, les personnes en situation de handicap, vivant avec le VIH, présentant des troubles psychiques, le Chemsex etc.) - Prendre conscience du rôle de l’infirmier dans le domaine de la santé sexuelle - Adopter un positionnement professionnel adapté dans une situation délicate - Développer des outils, un savoir-faire et un savoir-être pour accompagner les patients dans leur vie affective et sexuelle dans le cadre de la relation d’aide - Développer des connaissances et des compétences sur la sexualité des patients présentant des facteurs de vulnérabilités (troubles psychiques, troubles neurologiques) - Identifier les différents acteurs en santé sexuelle
Médecin Généraliste
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ABORDER LA SÉXUALITÉ EN CONSULTATION AVEC SON PATIENT - (E-LEARNING)
DPC
La santé sexuelle est un domaine à part entière du bien-être physique, psychique et de la santé en général. Une approche positive de la santé sexuelle consiste à s’intéresser à la sexualité des patients lorsqu’ils sont en bonne santé et non pas uniquement en cas de maladies, de dysfonctions ou d’infections (IST/VIH). Oser parler de sexualité avec un patient n’est pas une chose aisée pour de nombreux médecins, et ce pour plusieurs raisons : manque de temps, de formation, de relais ou d’outils pratiques, crainte d’être intrusif et de mettre le patient mal à l’aise, peur de se sentir en difficulté, mais également d’éprouver des résistances individuelles liées à un manque de connaissances des pratiques et des implications de la sexualité des groupes à particularités (séniors, personnes en situation de handicap, homosexualités, asexualité, libertinage, personnes transgenres, personnes vivant avec des troubles psychiques, chemsex etc). Par ailleurs, face à une difficulté d’ordre sexuel, le patient ne consulte que très rarement, souffrant en silence tout en espérant qu'un médecin aborde, à l'occasion, le sujet. Il existe aujourd’hui un risque que le champ de la santé sexuelle échappe de plus en plus à la médecine ; Avec l’apparition notamment des nouvelles technologies. des individus qui se prétendent « experts en sexualité », vendent en ligne leurs conseils, leurs thérapies, parfois des traitements. Les patients qui n’osent pas signaler spontanément une difficulté d’ordre intime à leur médecin, peuvent ainsi vouloir se tourner vers Internet, où ils prennent le risque de trouver des réponses peu fiables, erronées voire dangereuses pour la santé. En résumé, la question de la sexualité est ainsi souvent éludée, consciemment ou pas, par le médecin, et le patient peut se retrouver démuni face à ses interrogations. Le dépistage actif des troubles sexuels devrait faire partie de la pratique clinique courante et, justement, dans un certain nombre de pays, y compris la France, les autorités de santé et les associations médicales recommandent aux médecins d'être proactifs dans ce domaine (HAS, 2009 ; Cuzin et al., 2011). Les troubles de la sexualité sont ainsi à prendre en considération dans une consultation car ils sont souvent la cause d’arrêt de traitement ou de souffrance psychologique qui peuvent avoir des répercussions néfastes par ailleurs. Ainsi, un certain nombre de connaissances sur le sujet de la sexualité et une bonne alliance thérapeutique sont indispensables, pour aborder sereinement les problématiques liées à la vie affective et sexuelle d’un patient. Cette formation propose aux médecins généralistes des connaissances théorico-pratiques, des ressources, et des outils de communication adaptés à l’approche en santé sexuelle. L’objectif est d'acquérir des compétences professionnelles et personnelles pour être, d’une part, en mesure d’initier plus aisément une discussion sur la sexualité avec les patients, et d’autre part, de dépister et de prendre en charge les troubles sexuels les plus fréquents. OBJECTIFS SPÉCIFIQUES : - Connaître les principes généraux en santé sexuelle - Maîtriser l’anatomie des organes sexuels et les mécanismes physiologiques de la réponse sexuelle féminine et masculine ainsi que leurs enjeux relationnels et affectifs - Se sentir à l’aise pour développer une communication adaptée et aborder avec son patient les questions d’ordre intime - Acquérir des notions de base sur les spécificités de la sexualité des groupes à particularités et des nouvelles pratiques (séniors, personnes transgenres, les homosexualités, les personnes en situation de handicap, vivant avec le VIH, personnes présentant des troubles psychiques, le Chemsex etc.) - Prendre conscience du rôle du médecin généraliste dans le domaine de la santé sexuelle - Savoir repérer et prendre en charge les troubles sexuels masculins et féminins les plus fréquents en consultation - Connaître les effets délétères des pathologies chroniques et de certains médicaments sur la sexualité et savoir en informer son patient - Savoir prescrire de façon optimale les différents traitements pro-érectile - Identifier les différents acteurs en santé sexuelle
Infirmier
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LE BILAN DE SOINS INFIRMIERS (BSI) : ÉVALUATION DES BESOINS EN SOINS DU PATIENT PAR L’INFIRMIER, RAISONNEMENT CLINIQUE ET PERTINENCE DU PLAN DE SOINS
DPC
Selon l’Assurance Maladie, le bilan de soins infirmiers (BSI) a pour mission d’accompagner les infirmiers dans leur pratique quotidienne pour : • établir plus facilement un plan de soins infirmiers complet et personnalisé pour chacun de leurs patients dépendants ; • simplifier les échanges d’information et la coordination avec le médecin prescripteur et l’Assurance Maladie grâce à son format dématérialisé. L’évolution des besoins de santé des patients au domicile et leur accroissement ont conduit à la publication d’un nouvel avenant (Avenant 6). À partir du 1er janvier 2020, celui-ci a établi la mise en place progressive d’un nouveau dispositif d’évaluation des besoins en soins infirmiers de patients dits chroniques. L’infirmier libéral, coordinateur de proximité dans la prise en soins des patients souffrant de pathologies chroniques voit son rôle renforcé au travers de l’utilisation du BSI dans une perspective holistique de la santé des patients. Cette formation proposée en E-learning structure son contenu sur l’importance de la conduite d’un raisonnement clinique partagé, à la fois pertinent au regard de la prise en soins infirmière et partagé avec les acteurs de santé partenaires. On retrouve dans cette approche fondée sur le raisonnement clinique, les enjeux forts du BSI au moyen d’une approche coordonnée par l’infirmier libéral. La formation vise l'appropriation des différents concepts sous-jacents à l’établissement d’un bilan pertinent et efficace (raisonnement et démarche cliniques) ainsi que la mobilisation des bonnes pratiques d’évaluation (référentiels) pour proposer des plans de soins pertinents. Le recueil de données fondé sur les référentiels infirmiers validés fournit les éléments d’évaluation qui permettent à l’infirmier de décrire toutes ses interventions, de définir un plan de soins adapté à la situation globale de chaque patient. Le BSI apparaît comme un outil, plus simple (dématérialisé) et plus concret dans sa conception, permettant de mieux répondre aux attentes des infirmiers notamment dans les différentes dimensions du soin : préventive, maintenance, curative, éducative et palliative. Cette formation est destinée à optimiser les pratiques cliniques des infirmiers au service de la prise en soins pluriprofessionnelle du patient au domicile. Objectif général : Renforcer sa compétence en raisonnement clinique pour optimiser l’évaluation des besoins en soins des patients dans le cadre du BSI, outil de coordination de proximité de l’infirmier libéral. Objectifs spécifiques / pédagogiques : À l’issue de la formation, les participants seront en capacité de : - Connaître le cadre réglementaire du BSI et identifier l’intérêt de celui-ci pour le développement des compétences cliniques infirmières ; - Comprendre les enjeux de ce nouvel outil dans un parcours de soins coordonné par l’infirmier libéral ; - Mobiliser un modèle clinique adapté à une prise en charge globale du patient ; - Produire un jugement clinique pertinent en évaluant précisément les besoins des patients (référentiels), notamment en lien avec la dépendance, en utilisant les outils du BSI ; - Évaluer la situation globale (clinique et environnementale) du patient et mesurer les risques spécifiques (fragilité, escarres, dénutrition) pour améliorer la pertinence des plans de soins; - Personnaliser le plan de soins infirmiers en fonction des situations spécifiques des patients à domicile dans une intention d’efficience du parcours de soins ; - Établir un BSI conforme aux exigences professionnelles et conventionnelles
Médecin Généraliste
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DÉPISTAGE ET PRISE EN CHARGE DE L’HYPERTENSION ARTÉRIELLE (HTA) EN MÉDECINE GÉNÉRALE (E-LEARNING)
DPC
Près de 25% de la population mondiale présente une HTA, soit plus d’un milliard d’individus. L’HTA représente un facteur de risque majeur des maladies cardio-neuro-rénales (45 % des décès par maladies cardiaques et de 51 % des décès par accidents vasculaires cérébraux, mais aussi l’insuffisance rénale et des démences). C’est la pathologie chronique la plus fréquente en France avec un adulte sur trois qui en est touché. Seule une personne sur deux a connaissance de son HTA en France. Parmi les personnes hypertendues, seules 47% prennent un médicament antihypertenseur et un peu plus d’un patient sur deux seulement est contrôlé. Le médecin généraliste est le premier acteur de la prise en charge de l’HTA en France. L’HTA représente le premier motif de consultation chez le médecin généraliste. Le diagnostic et la prise en charge de l’HTA se sont dégradés durant ces deux dernières années. Il est donc primordial que le médecin généraliste acquière les compétences nécessaires pour améliorer à la fois le dépistage de l’HTA, le diagnostic et le bilan initial, l’évaluation du niveau de risque cardio-vasculaire, l’utilisation systématique de l’automesure tensionnelle, la prise en charge hygiéno-diététique initiale puis médicamenteuse, le suivi à court, moyen et long terme. Si la plupart des patients peuvent être pris en charge intégralement par le médecin généraliste, celui-ci devra également connaître les motifs de recours vers les spécialistes. Objectif général : Améliorer le repérage et la prise en charge de l’HTA en médecine générale. Objectifs spécifiques : En fin de programme, les médecins ayant suivi la formation seront capables de : - Connaître les bases épidémiologiques de l’HTA - Comprendre les grandes lignes de la physiopathologie de l’hypertension artérielle - Identifier les patients à risque d’HTA. - Mettre en place une stratégie de dépistage au cabinet et éventuellement à l’échelon local (quartier, zone urbaine…) - Établir un diagnostic d’HTA - Différentier l’HTA permanente, l’HTA blouse-blanche et l’HTA masquée - Utiliser les outils de mesure validés : au cabinet (appareil automatique), et en dehors du cabinet (automesure : AMT et mesure ambulatoire sur 24h : MAPA) - Effectuer une consultation d’annonce - Évaluer le niveau de risque du patient hypertendu (facteur de risque associés et atteintes des organes cibles) - Savoir suspecter une cause secondaire d’HTA - Identifier les patients qui nécessitent une prise en charge spécialisée - Elaborer un projet de santé et/ou de soins partagés, adaptés à la situation du patient (définir une stratégie de suivi avec le patient en privilégiant sa participation (AMT)) - Mettre en place des règles hygiéno-diététiques - Définir la cible de PA à atteindre en AMT - Débuter un traitement médicamenteux adapté au patient - Atteindre l’objectif tensionnel en 3 mois, jusqu’à une trithérapie si nécessaire - Savoir adresser le patient à un spécialiste de l’HTA en cas d’échec - Définir le plan de suivi à moyen et long terme en utilisant si possible la télémédecine
Infirmier
E-learning
PRISE EN CHARGE INFIRMIÈRE DU PATIENT TRAITÉ POUR UN CANCER (E-LEARNING)
DPC
L’incidence élevée des cancers en France et l’amélioration de la survie et de la qualité de vie permise par l’évolution des traitements et l’amélioration des pratiques font que les patients pris en charge pour un cancer sont de plus en plus nombreux. Par ailleurs, de nouvelles stratégies font la part belle aux traitements administrés en hospitalisation de jour ou à domicile, tels que l’immunothérapie ou les thérapies ciblées. L’implication des professionnels de ville revêt ainsi une importance toujours croissante tout en s’intégrant dans des parcours de soins de plus en plus complexes. Les actions possibles des infirmiers.ères libéraux.ales auprès des patients traités pour un cancer sont multiples : administration de traitements anticancéreux oraux ou parentéraux à domicile, surveillance et gestion de leurs effets secondaires, soins de support, éducation thérapeutique, soutien du patient et de son entourage... Au-delà des compétences techniques et humaines à mettre en œuvre auprès du patient, la coordination ville-hôpital est également clé pour sa sécurité et l’efficacité de sa prise en charge. Cette formation est destinée en premier lieu aux infirmiers.ères libéraux.ales et centrée autour du patient pris en charge pour un cancer solide. Cette formation a pour objectifs de : - Partager et diffuser les grands enjeux et évolutions mais aussi les perspectives en ce qui concerne les prises en charge du cancer. - Actualiser ses connaissances sur les cancers et leur prise en charge - Sensibiliser et développer les compétences relevant du rôle de l’infirmier pour contribuer à l’amélioration et à l’harmonisation des pratiques. - Connaître les différents traitements anticancéreux, en particulier les thérapies orales, leurs effets secondaires et la surveillance à assurer au domicile - Participer à l’accompagnement du patient et de ses proches à toutes les étapes de la maladie cancéreuse Dans ce cadre, elle propose aux apprenants d’acquérir spécifiquement : - Des connaissances sur les cancers, leur épidémiologie, leurs manifestations cliniques et les démarches diagnostiques menant à leur prise en charge - Des connaissances théoriques et pratiques sur les traitements anticancéreux ainsi que sur leurs effets secondaires, leur surveillance et leur prise en charge - Des compétences dans les soins spécifiques liés au cancer : manipulation et surveillance des cathéters veineux centraux, perfusions et infusions de chimiothérapie, facteurs de croissance - Des compétences dans la mise en œuvre des soins de support associés aux traitements du cancer et dans l’éducation du patient à leur application. - Une compréhension du rôle des différents acteurs hospitaliers du parcours de soins du patient et de la coordination de ce parcours dans l’optique d’une meilleure articulation ville-hôpital. - Des perspectives concernant l’accompagnement des patients traités pour un cancer, leur entourage et leurs aidants.