Les textes ont renforcé la protection des personnes vulnérables : la loi du 2 janvier 2002, la loi du 4 mars 2002, la circulaire du 30 avril 2002 sur les procédures de signalement, la circulaire du 3 mai 2002 qui précise les modalités de la mise en place d’un dispositif spécifique de prévention et de traitement des maltraitances envers les personnes vulnérables. En parallèle, le plan « Développement de la bientraitance et renforcement de la lutte contre la maltraitance » de 2007, les premières recommandations de l’ANESM en 2008 et 2009, la publication du rapport de Claire Compagnon et Véronique GHADI sur « la maltraitance « ordinaire » dans les établissement de santé », la prise en compte par la HAS dans la procédure de certification de ce phénomène, le guide consacré à la bientraitance publié par la HAS et FORAP, attestent une reconnaissance par les acteurs des différents secteurs et par les pouvoirs publics français de son existence même si beaucoup s’accordent pour en dénoncer la complexité. Au-delà du refus de la maltraitance, développer une politique de bientraitance consiste en une recherche permanente de la qualité du service que l'établissement et ses professionnels doivent aux personnes âgées. Cet objectif implique de mener une réflexion éthique sur le sens des pratiques professionnelles, de veiller à la qualité de la relation à la personne âgée et d'identifier les risques de maltraitance (passive, active, « ordinaire ») afin de mettre en place des actions appropriées. - Repérer les situations à risque de maltraitance - Prendre conscience de ses propres comportements - Prévenir la maltraitance et contribuer au développement de la bientraitance - Adopter des outils de communication dans une perspective bienveillante et bientraitante, adaptés aux spécificités de la personne âgée - Mettre en œuvre une relation d’aide bientraitante au quotidien - Interroger les fondements éthiques de sa pratique professionnelle