La bientraitance implique de penser l’autre, de réfléchir à ses besoins, à ses droits et d’y adapter sa pratique professionnelle, l’ANESM et l’HAS parlent d’ajustement en faisant référence à WINICOOTT dans les valeurs de base. La bientraitance correspond à une pratique active : j’agis dans le respect de la personne accueillie, je me mets à l’écoute de ses besoins et je les prends en compte. Alors que l’absence de maltraitance est passive : je ne suis pas maltraitant. L’objectif de cette formation est de définir très précisément les notions de maltraitance, permettre en regard de connaissances éthique, de permettre aux professionnels d’acquérir les outils qui leur permettront eux même d’analyser leur comportement, de se repérer sur des situations parfois limites du soin. Cela en regard des apports de la législation, des sciences humaines, de proposer la déclinaison de ces connaissances en actions concrètes sur le terrain et pour chacun des stagiaires de participer à la construction d'un plan de bientraitance au sein de la structure. Parce que la prévention de la maltraitance passe par « culture de la Bientraitance », parce qu’il n’existe pas de maltraitance anodine ou bénigne, cette formation est ouverte à tous ceux qui souhaitent mettre les vrais mots sur des maux vrais, pour que le patient soit prise en compte plutôt que prise en charge. Cette réponse sera adaptée aux spécificités des établissements de santé ciblés et agents, par cette demande. Elle peut se résumer comme suit : Maitriser les concepts de maltraitance et de bientraitance et identifier les pratiques non-conformes de sa propre pratique professionnelle Avoir une réflexion éthique en lien avec la bientraitance, pour faire des choix adaptés à la situation présente Savoir travailler en collaboration avec l’équipe pour assurer une prise en charge globale du patient Savoir déceler une situation de maltraitance, contribuer à sa résolution et savoir la prévenir ultérieurement