Le concept de réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) a été appliqué en France dès 1921 par Claudius Regaud, Directeur de l’Institut du Radium à Paris. Son ambition était d’associer et de coordonner des compétences afin de favoriser une prise de décision collégiale et d’optimiser l’ensemble des connaissances des médecins. La RCP est inscrite à la réglementation suite aux Plans Cancers 2003-2007 puis 2009-2013. La participation régulière des spécialistes à celle-ci fait partie de l’obligation d’évaluation des pratiques professionnelles (décret du 14 avril 2005 HAS). Le plan cancer 2014- 2019 actuellement en vigueur, consacre la RCP afin de “garantir à chaque malade que la proposition thérapeutique qui lui est faite a pu s’appuyer sur l’avis d’une RCP spécialisée lorsque la situation ou la complexité de la prise en charge le justifient”. Elle est en adéquation avec les bonnes pratiques définies par la profession, les recommandations internationales (ASCO) et les référentiels nationaux - HAS (Haute Autorité de la Santé) et INCa (Institut National du Cancer). Nonobstant, la patiente reste au centre du processus de soins, par la spécificité de sa maladie, mais aussi par son vécu et son histoire socio biographique. Dans un environnement médical techniquement sophistiqué, où interviennent plusieurs hyperspécialistes, l’évaluation de la balance bénéfices-risques des différents traitements est facilitée par la confrontation et la collégialité. La SFSPM s’est beaucoup investie pour développer et généraliser les RCP. Cette 6e édition des “RCP de la SFSPM” est l’occasion de faire le point, de manière interactive, sur plusieurs avancées techniques et organisationnelles de la prise en charge des cancers du sein. de manière interactive, sur plusieurs avancées techniques et organisationnelles de la prise en charge des cancers du sein.