La politique de santé actuelle vise à améliorer le cadre de la prise en charge de la douleur chronique de la personne âgée pour garantir une prise en soin adaptée visant à réduire la vulnérabilité de cette population. Cette prise en charge s’inscrit dans un parcours d’accompagnement de la douleur physique, de la souffrance morale afin de stabiliser voire restaurer la perte d’autonomie et/ou de dépendance de la personne âgée. Les traitements sont d’une part médicamenteux et d’autre part non médicamenteux, les deux étant la plupart du temps complémentaires en lien avec les recommandations de la HAS et de l’ANESM. Certains traitements médicamenteux nécessitent une très bonne connaissance de leur utilisation et de leurs possibles effets secondaires (tels que le paracétamol, les opioïdes...), en lien avec les recommandations de la HAS et de l’ANESM. La loi du 4 Mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé reconnaît le soulagement de la douleur comme un droit fondamental. La stratégie nationale 2018-2022 insiste sur la qualité des soins prodigués pour prévenir, évaluer, traiter efficacement la douleur chronique des personnes âgées, leur fournir ainsi qu’à leur entourage des informations pertinentes. La place des IDE est essentielle quelque soit le cadre de prise en charge (hospitalisation, EHPAD, hospitalisation à domicile…) ce qui implique qu’ils soient formés. La formation a pour objectif général de développer une posture professionnelle dans le domaine de la douleur chronique chez la personne âgée.