Les services d’urgence, déjà débordés, sont sollicités par un nombre croissant de patients alors que 10 à 15 % de ceux-ci pourraient être pris en charge par le médecin libéral. Le code de déontologie rappelle l’obligation pour tout médecin de répondre aux urgences, non seulement pour sa clientèle mais également dans le cadre des gardes. Cette obligation fait place à la notion de médecin volontaire dans le cadre de la permanence des soins, notion reconnue d’intérêt général. L’organisation, liant régulation des appels et l'effection (consultation ou visite de soins non programmés), sans cesse évolutive pour pallier à la demande régulièrement croissante, doit gérer les flux et se doit de repérer l’appel grave ou vital à prendre en charge immédiatement par des moyens lourds. Il est à noter que 30 % des appels de régulation restent du domaine du conseil, engorgeant les centres d’appel. La formation des Parm et des médecins régulateurs est en permanente réévaluation, via, entre autres, un guide de retours d’expériences détaillant les bonnes pratiques organisationnelles observées ou testées : série de fiches de « bonne pratique organisationnelle ». Cette formation s’inscrit dans le cadre de la sensibilisation à cette organisation permettant aux médecins intéressés de pouvoir s'informer sur la régulation médicale. Les règles de téléprescription ne seront pas vraiment abordées à l'occasion de cette formation. Programme intégré non présentiel de DPC incorporant :

Un audit de pratique clinique non présentiel basé sur l’analyse de 5 dossiers par l’intermédiaire d’une grille de recueil de données de 5 indicateurs

Une formation non présentielle en ligne représentant la phase cognitive du programme

Un nouvel audit de pratique clinique à distance non présentiel mesurant la modification des pratiques basé sur l’analyse de 5 dossiers par l’intermédiaire de la même grille de recueil de données après proposition d’actions d'amélioration par l'association d'après l'étude de la première grille