L'objectif de la formation : Améliorer la prise en charge de l'obèsité et l'efficience des parcours de soins en donnant les moyens d'une prise en charge coordonnée permettant d'avoir une action concertée sur les déterminants de santé,la connaissance des facteurs de risque et des pathologies,leur repérage précoce ainsi qu'un décloisonnement entre les spécialités médicales; Contexte : L’obésité prend aujourd’hui des allures d’épidémie mondiale. Pour contrer ses ravages, la chirurgie bariatrique a pris une place de tout première ordre et est le traitement de référence des obésités sévères. Dans la dernière livraison du Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH), Santé publique France dresse un état des lieux de l’évolution de cette pratique en France. Entre 2008 et 2014 en France, le nombre de patients obèses traités par chirurgie bariatrique a été multiplié par 2,7, passant de 16 791 à 45 474. La majorité était des femmes. Parallèlement à cette augmentation, les techniques employées ont elles aussi évoluées. L’anneau gastrique ajustable, utilisé dans une intervention sur deux en 2008, a perdu petit à petit sa première place (il n’est plus pratiqué que dans un cas sur dix). Dernier élément, la question du suivi post-opératoire. En effet, alors que la Haute Autorité de Santé (HAS) recommande « la programmation des différentes consultations du suivi post-opératoire du patient dans le cadre d’un suivi régulier tout au long de sa vie », en France, 5 ans après la chirurgie, « la qualité du suivi peut être considérée comme satisfaisante chez seulement 12 % des patients ». C’est pour cela qu’il est important d’améliorer le parcours de soins des patients bénéficiant de ces techniques opératoires, facteurs de succès dans la prise en charge globale de cette maladie qu’est l’obésité.