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Repérer et prendre en charge les troubles psychiques des adolescents : les bonnes pratiques professionnelles des infirmier(e))s

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Repérer et prendre en charge les troubles psychiques des adolescents : les bonnes pratiques professionnelles des infirmier(e))s RESUME DE L’ACTION ET METHODOLOGIE L'adolescence est une période qui comporte de grandes inquiétudes et de nombreux changements alors que filles et garçons doivent confronter les difficultés de la transition à l'âge adulte. Cette période de la vie peut souvent entraîner une confusion qui isole l'adolescent de sa famille et de ses pairs avec les risques de passage à l’acte. Tous les professionnels en relation avec les adolescents doivent être sensibilisés et aptes à reconnaître les signes d’alarme et les indicateurs de souffrance et de difficultés, afin de conseiller la famille ou le jeune sur les possibilités de soutien ou de prise en charge. Objectifs : Situer l’adolescence comme période de vulnérabilité au cours du développement de la personnalité. Evoquer les principales notions de psychologie et de psychopathologie liées à la période de l’adolescence. Réfléchir aux conduites à risque adoptées par certains adolescents. Utiliser le raisonnement clinique et les diagnostics infirmiers pour identifier les situations à risque et les situations de détresse. Analyser et formaliser les moyens de l’accompagnement, et dégager des axes de prise en soin. Envisager les éventualités et les opportunités de mobiliser les différentes formes de partenariat et de réseau éducatif et thérapeutique. Méthodes : L’animation pédagogique favorisera des méthodes adaptées à la pédagogie d’adultes et aux exigences du DPC Evaluation des acquis pré-formation Analyse des pratiques. Etude de cas. Apports théoriques. Diaporamas PowerPoint Bibliographie. Evaluation des acquis post formation Formulation d’objectifs et de moyens d’amélioration des pratiques professionnelles

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L'ACCOMPAGNEMENT DES PERSONNES EN FIN DE VIE

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L’ACCOMPAGNEMENT DES PERSONNES EN FIN DE VIE RESUME DE L’ACTION ET METHODOLOGIE La vie est un processus de développement qui s’achève par la mort. Les professionnels de l’aide et du soin aux personnes se trouvent confrontées à l’aide et l’accompagnement de ces personnes et de leur famille au moment de leur fin de vie. Le droit aux soins palliatifs est inscrit dans le droit des patients et dans la Loi n°2016-87 du 2 février 2016 créant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie : réflexions sur les notions de dignité, de thérapeutiques déraisonnables, de procédure collégiale, de sédation profonde et continue, d’euthanasie, de directives anticipées, de personne de confiance et analyse des conséquences sur les bonnes pratiques professionnelles Les périodes d’accompagnement des personnes en fin de vie et de soutien à apporter aux familles sont des moments difficiles pour les soignants ; il leur faut donc une formation professionnelle spécifique sur ce thème pour leur permettre d’être réellement aidant pour la personne et sa famille. Objectifs : Permettre aux stagiaires d’évaluer leurs acquis initiaux sur le sujet de formation : « l’accompagnement d’une personne en fin de vie» Identifier et analyser ses propres attitudes et pratiques professionnelles face l’accompagnement des personnes en fin de vie et aux problèmes rencontrés. Situer l’accompagnement des personnes en fin de vie dans le contexte social, médical et médico-social Préciser les besoins des personnes en fin de vie Répondre aux besoins de la personne en fin de vie Evaluer les acquis de formation et traduire l’ensemble des savoirs (initiaux et acquis) en objectifs et moyens d’amélioration des pratiques professionnelles   Méthodes : L’animation pédagogique favorisera des méthodes adaptées à la pédagogie d’adultes et aux exigences du DPC Evaluation des acquis pré-formation Analyse des pratiques. Etude de cas. Apports théoriques. Diaporamas PowerPoint Bibliographie. Evaluation des acquis post formation Formulation d’objectifs et de moyens d’amélioration des pratiques professionnelles

Aide-soignant, Infirmier

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ACCOMPAGNER LA PERSONNE SOUFFRANT DE HANDICAP PSYCHIQUE : LA REHABILITATION PSYCHOSOCIALE

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CONTEXTE La réhabilitation psychosociale est une pratique de soins ancrée de longue date en psychiatrie. Elle s’inscrit dans les pratiques orientées vers le rétablissement, se fonde sur la valorisation des compétences et des ressources de la personne. Elle accompagne l’individu dans sa capacité à se suffire à soi-même, dans l’établissement de rôles sociaux de son choix, dans l’acquisition et le réentraînement de ses savoir-faire comme de ses savoir-être. Elle permet de lutter efficacement contre l’évolution péjorative des troubles et en constitue la meilleure prévention secondaire afin d’éviter les rechutes. La Réhabilitation Psychosociale a ainsi pour mission d’aider les personnes porteuses d’une incapacité psychiatrique à fonctionner avec succès et satisfaction dans les environnements de vie qu’elles souhaitent et à mener à bien leurs objectifs personnels, sociaux comme professionnels. Le concept de réhabilitation psychosociale implique un changement de posture pour les professionnels : se décentrer de la maladie pour regarder la partie saine, valoriser les ressources et l’autodétermination. Durant cette formation, l’alternance de bases théoriques, l’entrainement à des techniques de communication spécifiques afin d’engager la personne vers un changement, la présentation d’outils et l’articulation avec les mises en situation rapportées par les participants permettra d’appréhender au mieux les principes de réhabilitation psychosociale et d’accompagner la personne vers son rétablissement. OBJECTIFS -Connaître les concepts de la réhabilitation psychosociale : Définir la philosophie, les missions, les principes de la réhabilitation psychosociale. -Accroitre le sentiment d’efficience personnelle afin de développer des compétences sociales -Déployer des soins de réhabilitation : de la posture à l’utilisation des outils -Connaître les phases du processus de réhabilitation et savoir construire un projet individualisé avec le patient et ses proches

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EDUCATION THERAPEUTIQUE DU PATIENT

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« Selon la définition du rapport OMS-Europe publié en 1996, l’éducation thérapeutique du patient « vise à aider les patients à acquérir ou maintenir les compétences dont ils ont besoin pour gérer au mieux leur vie avec une maladie chronique. Elle fait partie intégrante et de façon permanente de la prise en charge du patient. Elle comprend des activités organisées, y compris un soutien psychosocial, conçues pour rendre les patients conscients et informés de leur maladie, des soins, de l’organisation et des procédures hospitalières, et des comportements liés à la santé et à la maladie. Ceci a pour but de les aider, ainsi que leurs familles, à comprendre leur maladie et leur traitement, à collaborer ensemble et à assumer leurs responsabilités dans leur propre prise en charge, dans le but de les aider à maintenir et améliorer leur qualité de vie. » L’éducation thérapeutique du patient est un processus continu, dont le but est d’aider les patients à acquérir ou maintenir les compétences dont ils ont besoin pour gérer au mieux leur vie avec une maladie chronique. Elle fait partie intégrante et de façon permanente de la prise en charge du patient. Les finalités spécifiques de l’éducation thérapeutique sont : • l’acquisition et le maintien par le patient de compétences d’auto soins (décisions que le patient prend avec l’intention de modifier l’effet de la maladie sur sa santé). Parmi elles, l’acquisition de compétences dites de sécurité vise à sauvegarder la vie du patient ; • la mobilisation ou l’acquisition de compétences d’adaptation (compétences personnelles et interpersonnelles, cognitives et physiques qui permettent aux personnes de maîtriser et de diriger leur existence, et d'acquérir la capacité à vivre dans leur environnement et à modifier celui-ci). Elles s’appuient sur le vécu et l’expérience antérieure du patient et font partie d’un ensemble plus large de compétences psychosociales. Tout programme d‘éducation thérapeutique du patient personnalisé doit prendre en compte ces deux dimensions tant dans l’analyse des besoins, de la motivation du patient et de sa réceptivité à la proposition d’une éducation thérapeutique du patient, que dans la négociation des compétences à acquérir et à soutenir dans le temps, le choix des contenus, des méthodes pédagogiques et d’évaluation des effets. L’éducation thérapeutique du patient permet par exemple au patient de soulager ses symptômes, de prendre en compte les résultats d’une auto-surveillance, d’une auto-mesure, de réaliser des gestes techniques (injection d’insuline), d’adapter des doses de médicaments. Elle contribue également à permettre au patient de mieux se connaître, de gagner en confiance en lui, de prendre des décisions et de résoudre des problèmes, de se fixer des buts à atteindre et de faire des choix. » (guide HAS°) De nombreuses études prouvent que les patients éduqués présentent moins d'incidents, ce qui retarde l'apparition de complications. Les infirmières à domicile de part leur place dans le parcours patient ont donc un rôle essentiel à jouer en matière d’éducation du patient atteint de maladie chronique et de sa famille Dans une maladie chronique, au long cours, l'éducation fait appel à une pédagogie spécifique qui nécessite une formation des soignants. OBJECTIFS Analyser le contexte règlementaire de l’éducation thérapeutique dans un enjeu de santé publique Préciser le rôle éducatif des infirmières libérales en interaction avec le médecin et les autres acteurs de soins Définir les populations susceptibles de bénéficier d’un programme d’éducation thérapeutique Maitriser la démarche d’éducation thérapeutique Evaluer les effets de la démarche d’éducation thérapeutique

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DEPRESSION ET RISQUE DE SUICIDE DE LA PERSONNE AGEE

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La dépression des personnes âgées est fréquente, on estime entre 2 à 3 % la prévalence de l'épisode dépressif majeur après 65 ans dans la population générale. En établissement d'accueil et de soins gériatriques la prévalence s'élève de 5 à 30 %. La mortalité par suicide en France est une des plus élevée des pays européens. C’est, chez les personnes âgées que le taux de décès par suicide est le plus élevé et le risque suicidaire augmente avec l’âge. Dans le cadre de la prévention du suicide, le suicide des personnes âgées fait l’objet d’études afin de mettre en évidence ses facteurs de risques et de définir des actions de prévention. Il s’agit pour les professionnels infirmiers d’être acteurs dans ces actions de prévention et de dépistage des risques, et dans les actions d’accompagnement des personnes âgées dépressives et des personnes âgées auteurs d’une tentative de suicide. Il leur faut donc pouvoir répondre à ces questions : Qu’elle est la réalité sociale du suicide des personnes âgées ? A domicile ? En institution ? Quelles sont les causes de ces suicides ? Qu’est-ce qu’un état dépressif et la dépression du sujet âgé, première catégorie du risque suicidaire ? Quels sont les facteurs de risques expliquant la crise suicidaire ? Comment, selon ses compétences, évaluer et accompagner la souffrance psychique pour prévenir l’état dépressif et la crise suicidaire ? Les facteurs de risques ? Comment, selon ses compétences, agir efficacement pour accompagner une personne âgée dépressive ou auteur d’une tentative de suicide ? La formation s’inscrit dans les orientations prioritaires du DPC pour les infirmiers : Soins infirmiers en santé mentale La formation dispensée selon les méthodes pédagogiques des actions de formation continue : exposés magistraux, travaux de groupe, analyse de cas et de situations ; analyse de pratiques, permettra aux infirmiers d’identifier les signes de la dépression et du risque suicidaire, d’aider une personne agée dépressive ou auteur d’une tentative de suicide en référence aux recommandations de bonnes pratiques professionnelles publiées par l’ANESM notamment celle publiée en mai 2014 : « Prise en compte de la souffrance psychique de la personne âgée : prévention, repérage et accompagnement » et aux références de la HAS : « la crise suicidaire : reconnaître et prendre en charge » OBJECTIFS Connaître les principales données épidémiologiques du suicide des personnes âgées en France Poser les états dépressifs comme première catégorie diagnostique du risque suicidaire (selon l’OMS): Repérer le risque de dépression chez la personne âgée Poser les principes stratégiques de prise en charge du sujet âgé dépressif selon les compétences professionnelles Développer les pratiques professionnelles de dépistage, et de prévention de la dépression et du risque de suicide selon les compétences professionnelles Accompagner une personne âgée après une tentative de suicide

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PREVENTION ET GESTION DE L'AGRESSIVITE ET DE LA VIOLENCE DES PATIENTS ET DE L'ENTOURAGE LORS DES SOINS

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Les professionnels du soin à domicile ou en établissement se trouvent régulièrement confrontés à des manifestations de comportements agressifs voire même de passage à l’acte de violence et d’agression de la part des patients. Ces situations les amènent à plusieurs questionnements : Comment expliquer et comprendre ces comportements ? Comment réagir professionnellement, individuellement ou collectivement, pour gérer la situation d’agressivité ou de violence et éviter la montée en puissance du phénomène ? Quels comportements professionnels adoptés pour la gestion préventive des risques d’agressivité ? Quelles réponses l’institution peut-elle apporter pour protéger le professionnel ? Il s’agit donc de permettre aux professionnels de répondre à ces questions. Objectifs : Permettre aux stagiaires d’évaluer leurs acquis initiaux sur le sujet de formation : « Agressivité et violence du patient dans le soin et l’accompagnement quotidien». Définir l’agressivité et la violence. Donner du sens aux manifestations d’agressivité et de violence en expliquant les causes. Analyser les pratiques professionnelles en situation de prévention et de gestion des comportements agressif ou violent des patients. Développer des pratiques professionnelles pour prévenir et faire face aux situations d’agressivité et de violence. Evaluer les acquis de formation et traduire l’ensemble des savoirs (initiaux et acquis) en objectifs et moyens d’amélioration des pratiques professionnelles.

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SOINS INFIRMIERS ET SURVEILLANCE DES PATIENTS SOUFFRANT DE PATHOLOGIES CARDIAQUES : LES PATIENTS SOUS ANTICOAGULANTS

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En France, comme dans la plupart des pays industrialisés, les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité tous âges confondus avec 32 % de décès. Le nombre d'infarctus du myocarde est chaque année en France d'environ cent mille. 11,5 des hospitalisations relèvent des maladies cardiovasculaires : c'est le 1er rang. Des études prospectives récentes conduisent à placer la mortalité par maladies cardiaques ischémiques comme première cause de mortalité dans le monde en l'an 2020 (CH. Murray et coll). La politique de santé publique se place donc aujourd'hui dans une volonté de lutte contre les maladies cardiovasculaires et de prévention secondaire et tertiaire. De par leur rôle dans l'application et la surveillance des effets des prescriptions thérapeutiques du patient, les infirmières libérales sont directement impliquées dans cette problématique. Objectifs : Argumenter le problème des maladies cardiovasculaires dans le contexte socio-économique de santé publique Expliquer le processus physiopathologique des maladies cardiovasculaires Construire et appliquer un plan d’action spécifique à la prise en soins des patients sous anticoagulants dans une logique pluridisciplinaire collaborative Mettre en œuvre leur rôle préventif et éducatif Construire et appliquer un plan d’action spécifique à la prise en soins des patients insuffisants cardiaques.

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LA MALTRAITANCE : REPERES ET ACTIONS

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LA MALTRAITANCE : REPERES ET ACTIONS RESUME DE L’ACTION ET METHODOLOGIE La promotion de la bientraitance auprès des personnes âgées et des personnes handicapées est une priorité nationale inscrite dans les discours politiques et traduite dans les textes règlementaires et les structures mises en place. L’Agence Nationale de l’évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux (ANESM) a publié un guide de recommandations des bonnes pratiques professionnelles : « la bientraitance : définition et repères pour la mise en œuvre » à destination des professionnels, des usagers, des associations. Les professionnels sont donc impliqués dans cette volonté de développement de la bientraitance. La HAS et la FORAP proposent un guide dont l’objectif est d’accompagner les établissements dans le déploiement de la bientraitance en leur donnant les outils stratégiques et opérationnels nécessaires. La politique de prévention de la maltraitance et de promotion de la bientraitance est objet d’évaluation dans les procédures de certification des établissements de santé (chapitre 2 « prise en charge du patient ») ainsi que dans les procédures d’évaluation interne et externe des établissements médico sociaux Il leur faut donc pouvoir répondre à ces questions : Autour de quels concepts s’inscrit la bientraitance ? Comment définir la bientraitance ? Quelles sont les enjeux de la bientraitance ? Autour de quelles valeurs humanistes se fondent les pratiques de bientraitance ? Comment mettre en œuvre des pratiques de bientraitance ? Quelles stratégies institutionnelles mettre en œuvre pour prévenir la maltraitance et promouvoir la bientraitance ? Bien au-delà de l’opposition à la notion de maltraitance le concept de bientraitance des usagers des établissements de santé et des établissements médico-sociaux interpelle les professionnels sur leurs pratiques professionnelles individuelles et collectives, sur leurs organisations et sur les moyens dont ils disposent. La question centrale que nous priorisons est celle de la logique d’action collective de service et d’établissement de pratiques soignantes bientraitantes. Logique collective d’action qui ne peut se construire qu’à partir d’un langage commun et consensuel entre tous les professionnels à propos de la bientraitance des personnes, des personnes vulnérables (personnes âgées, personnes handicapées, enfants) et de leurs rôles et actions respectifs dans la prévention, l’évaluation et la gestion des situations de maltraitance. Il ne s’agira pas pour nous de procéder à un apport magistral et systématique de connaissances théoriques, juridiques, méthodologiques mais plutôt de mettre les groupes en projet d’identification et d’acquisition de références partagées, dans un esprit de collaboration professionnelle construite sur les principes de continuité et de complémentarité interdisciplinaire. Nos méthodes pédagogiques feront donc appel à l’analyse de situations, à l’analyse de cas et à l’analyse de pratiques professionnelles apportées par les participants pour inscrire les apports de la formation en lien avec les besoins des professionnels. Objectifs : Définir les termes usuels autour des notions de maltraitance Caractériser et reconnaître les différentes formes de maltraitance Savoir agir devant un constat de maltraitance Définir et critérier la notion de prendre soin et de bientraitance Méthodes : L’animation pédagogique favorisera des méthodes adaptées à la pédagogie d’adultes et aux exigences du DPC Evaluation des acquis pré-formation Analyse des pratiques. Etude de cas. Apports théoriques. Proposition d’outils d’observation et élaboration des principes d’une démarche qualité pour définir et mettre en œuvre une démarche systématique de bientraitance auprès des personnes âgées. Guide de recommandations de bonnes pratiques de soins en établissement d’hébergement de personnes âgées dépendantes. Diaporamas PowerPoint Bibliographie. Evaluation des acquis post formation Formulation d’objectifs et de moyens d’amélioration des pratiques professionnelles

Aide-soignant, Infirmier

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DEVELOPPER LES BONNES PRATIQUES EN SOINS INFIRMIERS DANS LE DEPISTAGE, LA PREVENTION ET LE TRAITEMENT DE LA DENUTRITION DES PERSONNES AGEES

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Contexte On estime, en Europe, la prévalence de la dénutrition entre 5 et 10 %. Elle est supérieure dans la population française âgée, dont la proportion de plus de 75 ans atteindra en 2050 une personne sur cinq (données Insee) dont deux millions d’individus déments (projection de la cohorte Paquid 2003). La malnutrition évoluera en parallèle tant en ce qui concerne d’abord la dénutrition et à un moindre degré l’obésité. Face à ce problème de santé publique plusieurs Plans Nationaux Nutrition Santé ont été mis en œuvre dont le plan actuel 2018/2022. Les professionnels infirmiers libéraux et salariés ont donc plusieurs rôles à jouer vis-à-vis de ce problème : Un rôle éducatif à une alimentation saine et équilibrée Un rôle de prévention de la dénutrition Un rôle de dépistage et d’évaluation de la dénutrition Un rôle dans la mise en œuvre des thérapeutiques prescrites en cas de dénutrition Une formation centrée sur le développement des bonnes pratiques professionnelles relatives à l’exercice de ces rôles est donc justifiée pour permettre aux professionnels de répondre aux questions suivantes : Quels liens entre nutrition et alimentation ? Quels sont les besoins nutritionnels des personnes âgées ? Quels facteurs peuvent modifier le comportement alimentaire et les apports nutritifs de la personne âgée ? Quelles sont les conséquences de la malnutrition ? Comment prendre en charge une personne âgée dénutrie ? Comment prévenir la malnutrition ? Nous proposons donc une formation autour des objectifs suivants : Faire les liens entre alimentation et nutrition. Préciser les facteurs pouvant modifier le comportement alimentaire et la nutrition de la personne âgée. Identifier les conséquences de la malnutrition. Evaluer le statut nutritionnel de la personne âgée. Prendre en charge une personne âgée dénutrie. Développer les compétences professionnelles pour protéger l’équilibre alimentaire de la personne âgée et prévenir la malnutrition.

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LES SOINS INFIRMIERS AUX PERSONNES ATTEINTES DE LA MALADIE D'ALZHEIMER OU D'UNE DEMENCE SENILE DE MEME TYPE

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LES SOINS INFIRMIERS AUX PERSONNES ATTEINTES DE LA MALADIE D’ALZHEIMER OU D’UNE DEMENCE SENILE DE MEME TYPE RESUME DE L’ACTION ET METHODOLOGIE La maladie d'Alzheimer touche aujourd'hui plus de 850 000 personnes en France et son évolution prévue en font une priorité de santé publique. Le plan national Alzheimer 2008/2012 a été évalué ; le rapport publié fin juin 2013 marque les avancées et préconise les mesures à déployer en l’élargissent à d’autres maladies dégénératives. En référence aux 3 grandes priorités du plan national de lutte contre les maladies neuro-dégénératives 2014-2019 et à l’axe 1 du plan « soigner et accompagner tout au long de la vie et sur l’ensemble du territoire il est prévu d’adapter la formation des professionnels pour améliorer la qualité des réponses apportées aux malades » Les professionnels infirmiers libéraux et salariés sont et seront de plus en plus confrontés à la rencontre avec ces personnes et leur entourage aussi bien à domicile qu’en institution de soins ou d’hébergement. Objectifs : Il est donc important de développer les compétences professionnelles nécessaires à l’aide efficace à apporter aux patients et à leur famille à partir des nombreuses questions que les professionnels de l’aide se posent aujourd'hui : Qu’appelle t’on démence ? Quels sont les différents types de démence Qu’est-ce que la maladie d’Alzheimer ? Comment s’établit le diagnostic ? Quels traitements aujourd’hui ? Comment communiquer avec les personnes atteintes de pathologies démentielles ? Comment réagir aux troubles du comportement des personnes âgées démentes ? Comment aider la famille dans l’accomplissement de leur rôle d’aidant naturel ? Comment vivre avec Alzheimer, comment aider une personne atteinte de la maladie d'Alzheimer ?...   Méthodes : L’animation pédagogique favorisera des méthodes adaptées à la pédagogie d’adultes et aux exigences du DPC Evaluation des acquis pré-formation Analyse des pratiques. Etude de cas. Apports théoriques. Diaporamas PowerPoint illustrés Bibliographie. Evaluation des acquis post formation Formulation d’objectifs et de moyens d’amélioration des pratiques professionnelles