L’accès au sang est primordial et nécessaire pour tout patient hémodialysé. Cet accès au sang ou abord vasculaire pour hémodialyse peut être de plusieurs types (cathéter veineux central pour hémodialyse, fistule artério-veineuse ou prothèse artério-veineuse). La création d’un abord vasculaire se fait dans une démarche de soins cadrée par les recommandations des sociétés savantes. En amont de la création, il est impératif de préserver le capital vasculaire et de faire adhérer le patient au projet thérapeutique. L’utilisation de l’abord vasculaire pour hémodialyse est répétée de trois à 7 fois par semaine pour chaque patient. La place des équipes paramédicales est centrale dans la prévention des risques liés à l’abord vasculaire, le dépistage des complications, la pose du diagnostic infirmier et la gestion des situations pathologiques. Les dysfonctions ou problèmes liés aux abords vasculaires pour hémodialyse sont: - fréquents - graves pour le patient: risque vital, risque infectieux, hospitalisation, pose de cathéter central, gestes radiologiques ou invasifs en urgence - générateur de “surcoût” de temps infirmier et médicale ( désorganisation de l’activité du centre de dialyse, repli du patient dans un centre médicalisé) - générateurs de stress pour le patient et pour les équipes paramédicales Surveiller le bon fonctionnement d’un abord vasculaire pour hémodialyse, Les objectifs sont : • Utiliser l’abord vasculaire pour hémodialyse • Alerter en cas de dysfonction ou de risque de dysfonction de l’abord vasculaire pour hémodialyse • Eduquer un patient à la surveillance et à la préservation de son abord vasculaire pour hémodialyse