Contexte : 3 millions de personnes souffrent de malvoyance en France aujourd’hui et ce nombre devrait doubler d’ici 20 ans de par l’allongement de la durée de vie. Lorsque la paire de lunette ne suffit plus pour effectuer les activités du quotidien, la personne malvoyante a besoin de trouver des solutions et c’est à son opticien de les lui proposer. C’est pourquoi, l’opticien doit pouvoir compléter sa prise en charge optique par une prise en charge spécifique basse vision. La prise en charge basse vision va bien au-delà de la mesure de l’acuité visuelle et c’est l’ensemble des capacités visuelles qui doivent être évaluées pour ensuite être fort de proposition d’équipements en aides techniques pouvant répondre aux besoins spécifiques du patient. Objectifs : Mettre à jours ses connaissances sur les différentes pathologies oculaires ou systémiques les plus fréquentes et ayant des répercussions sur le système visuel et sur ses performances. Reconnaitre les signes fonctionnels ou visuels nécessitant de référer en urgence En adaptant sa posture professionnelle face à un patient atteint de déficience visuelle, En définissant l es modalités d’examen de vue les plus adaptées en fonction de chaque cas En choisissant avec pertinence les aides techniques d’adaptation visuelle. En sachant orienter vers un autre professionnel de santé et ou du champ du handicap, et vers les organismes en charge du financement du handicap (MDPH, …). Contenu : v Les différentes pathologies générales et oculaires et leurs répercussions sur la vision et la qualité de vie du patient. v L’anamnèse adaptée au patient malvoyant. v Choix du type d’aide technique s’appuyant sur les différents critères d’adaptation aux besoins du patient. v L’accompagnement administratif Etude de cas pratique L Evaluation des pratiques