Les nouvelles technologies bouleversent notre monde et nos modes de communication. Elles nous permettent d’être en liaison continue avec nos univers personnels et professionnels. Si elles peuvent permettre (pas toujours !) une certaine fluidité de la communication, elles favorisent aussi une certaine confusion des sphères. Le monde soignant n’échappe pas à cette révolution, et les institutions s’en saisissent d’ailleurs avec raison : la Ministre de la santé twitte et facebooke, près de 70 % des CHU et CHR sont présents sur les réseaux sociaux, 80% des médecins utilisent leur smartphone à des fins professionnelles, des expériences de forums ou réseaux sociaux de proximité au service de l’éducation thérapeutique fleurissent… Mais… un statut rageur sur Facebook, un billet d’humeur sur un blog, un tweet rapide, une photo dévastatrice postée sur Instagram, un sms « à chaud » à son collègue, les occasions ne manquent pas de constater que ces nouveaux supports ont multiplié les risques de pratiques hautement problématiques, tout en en banalisant l’impact et les conséquences. Il s’agit donc aussi de faire prendre conscience des risques, de sensibiliser aux implications d’un cadre juridique que les professionnels connaissent souvent mais oublient devant une tablette, un ordinateur ou un smartphone. Il s’agit aussi et surtout d’inciter à un usage respectueux du droit et de la déontologie, et d’impliquer dans le développement d’usages positifs (régulation/ sensibilisation/ développement d’outils collaboratifs sécurisés à usages positifs), tant par les professionnels que par les patients d’ailleurs. Bref, comment la déontologie et l’éthique peuvent-ils résister à l’épreuve du smartphone et autres technologies communicantes ? 1/Comprendre le phénomène « nouvelles technologies communicantes, ses causes, ses effets et les risques en termes d’éthique 2/Identifier et adopter les bonnes pratiques d'usage individuel et collectif des outils numériques et des réseaux dans le cadre professionnel 3/Connaître le cadre et les risques juridique (pour soi, pour l’institution, pour les patients) 4/Formaliser les grands principes du cadre juridique/éthique de l’usage des nouvelles technologies communicantes et pour le rendre partageable