35 formations DPC IP disponibles
Recherches populaires
HypnosePathologies neuro-musculosquelettiquesDouleursSportAffiner votre recherche
-
En présentiel
Incontinence et prolapsus : messages clés destinés aux acteurs de santé de premier recours
DPC
Les troubles de la statique pelvienne (incontinence urinaire et anale, prolapsus génital) sont très fréquents dans notre population, en raison du vieillissement de celle-ci, et les femmes atteintes sont très demandeuses d’une prise en charge médicale visant à améliorer leur qualité de vie. Cette formation a pour principal objectif de donner aux participants des conseils pratiques, afin de les aider dans la prise en charge pratique de ces troubles, tout en évitant une sous-évaluation du retentissement pour leurs patientes ou un sur-traitement par des méthodes parfois invasives. Cette formation est destinée aux médecins généralistes, acteurs principaux dans le diagnostic et la prise en charge. Dans ce parcours le rôle du professionnel de santé est fondamental : évoquer le diagnostic, débuter la prise en charge et confier rapidement le patient au spécialiste pour un traitement spécifique. L’objectif général de cette formation consiste à développer ses connaissances sur les méthodes de diagnostic afin d’adapter les demandes d’examens pertinents et les traitements. Les objectifs spécifiques sont : - Corréler les motifs de consultations (= les symptômes) à la clinique et à la physiopathologie, connaitre la démarche diagnostique - Définir les examens complémentaires devant une suspicion de prolapsus ou incontinence / Connaître les indications des examens complémentaires - Adresser au spécialiste si besoin et assurer le suivi -
Médecin Généraliste
En présentiel
Démarches diagnostiques et prise en charge d’une douleur de hanche chez le sujet jeune
DPC
Les douleurs inguinales fréquemment étiquetées comme des pubalgies sont un problème fréquent des jeunes patients souvent sportifs. Le conflit fémoro-acétabulaire (CFA) représente une part importante des douleurs articulaires de hanche avant 50 ans. Un article du Lancet relève une incidence de 54,4 pour 100 000 personnes-années ce qui ferait dans le Rhône environ 1150 patients qui consultent pour ce motif et qui justifient d’être suivis par un médecin puis souvent un chirurgien arthroscopeur de la hanche. Le CFA est responsable d’une baisse de qualité de vie et des performances lors de la pratique sportive. Il provoque une arthrose précoce avec 37% de risque d’évoluer vers une prothèse de hanche versus 9% dans la population générale. D’autres pathologies notamment tendineuses autour de la hanche méritent d’être maitrisées. Un rappel anatomique, l’examen clinique d’un jeune patient atteint de douleur de hanche, les hypothèses diagnostiques, quels examens demander, la prise en charge médicale du conflit fémoro-acétabulaire, les principes de la rééducation, savoir quand adresser au chirurgien et le suivi seront abordés. En parallèle du diagnostic, le traitement des tendinopathies de la hanche, autre pathologie fréquente dans ce tableau, seront développés. L’objectif de cette formation est de fournir aux médecins généralistes une démarche avant tout clinique simple pour faire le diagnostic et orienter le traitement. Ces discussions amènent à une meilleure coordination des soins entre médecin généraliste et médecin spécialiste correspondant afin d’améliorer la prise en charge du patient. Il convient également d’attirer l’attention de la communauté médicale sur cette pathologie et d’éviter ainsi les résultats délétères pour l’articulation coxo-fémorale associés au diagnostic tardif. Dans ce parcours le rôle du médecin généraliste est fondamental : interrogatoire, examen clinique et coordination des examens complémentaires par le médecin généraliste, adressage au spécialiste et suivi. L’objectif général de cette formation consiste en l’amélioration de la prise en charge d’un patient présentant des douleurs articulaires de hanche avant 50 ans en cabinet de médecin générale. Les objectifs spécifiques sont : - Identifier les signes évocateurs de gravité ou non aux cabinets du médecin généraliste - Définir les examens complémentaires devant une douleur articulaire de hanche - Poser le bon diagnostic et thérapeutiques envisagées
Médecin Généraliste, Rhumatologue
En présentiel
Ostéoporose : dépistage, enjeux et prise en charge en médecine de ville
DPC
L’ostéoporose est aujourd’hui en France un sujet majeur de santé publique, avec un coût direct estimé de 771 millions d’euros par an (1). Le vieillissement de la population implique une augmentation de son incidence, et il s’agit d’une maladie chronique, avec des conséquences potentiellement graves. En effet, non diagnostiquée et non traitée, elle peut conduire à des fractures, responsables à leur tour d’une morbidité importante (douleurs persistantes, perte d’autonomie, complications de décubitus (2)) mais aussi à une surmortalité (3). On estime qu’en 2001, l’ostéoporose a été responsable de 70000 fractures, avec une tendance à l’augmentation de ces chiffres ces dernières années (1, 4). Malgré ces éléments bien connus depuis de nombreuses années, l’ostéoporose reste une pathologie mal prise en charge, voire non diagnostiquée : on estime que 80% de des fractures ostéoporotiques ne débouchent pas sur une prise en charge spécifique. Il y a diverses raisons : difficultés croissantes d’accès aux examens de dépistage avec le déremboursement d’une partie des ostéodensitométries depuis 2006, mesures de mode de vie mal appliquées, médicaments de maniement parfois délicats, mais également une réticence parfois très importante de patient à débuter un traitement par crainte des effets secondaires. Au milieu de cela, le rôle du médecin généraliste est central, comme nous allons le développer via 3 objectifs : 1/ Suspecter, diagnostiquer, annoncer l’ostéoporose 2/Mettre en place des mesures de mode de vie, et/ou un traitement médicamenteux 3/Coordonner la prise en charge et le suivi avec si besoin l’aide du rhumatologue ou du gynécologue, si possible via des filières de soin. Nous insisterons principalement sur l’ostéoporose post ménopausique car il s’agit de loin de la plus fréquente, mais évoquerons aussi les autres formes d’ostéoporoses.
Médecin Généraliste
En présentiel
La crise suicidaire : épidémiologie, diagnostic et conduite à tenir
DPC
Selon l’OMS plus de 800 000 décès sont attribuables chaque année à un suicide dans le monde. En France métropolitaine, les dernières données disponibles du Centre d’épidémiologie sur les causes médicales de décès (CépiDc-Inserm) font état de 8 948 décès par suicide en 2015. Même si leur nombre est en diminution ces dernières années, la France présente, parmi les pays européens, un des taux de suicide les plus élevés, derrière les pays de l’Est, la Finlande et la Belgique. Nous aborderons les données épidémiologiques puis dans un deuxième temps les aspects psychologiques et psychiatriques de la prévention du suicide chez l’adulte avant de nous intéresser aux aspects pratiques, les stratégies de prévention primaire et secondaire, le rôle des médecins généralistes, le suivi et accompagnement des patients à risque suicidaire. Les trois objectifs principaux seront : 1/ Connaître les d éfinitions et épidémiologie du suicide chez l'adulte Facteurs de risque et facteurs de protection Evaluation du risque suicidaire et outils d'évaluation 2/ Connaître les approches psychologiques et psychiatriques dans la prévention du risque suicidaire chez l'adulte Interventions psychologiques et psychothérapies pour la prévention du risque suicidaire chez l'adulte Traitement pharmacologique pour la prévention du risque suicidaire chez l'adulte Prise en charge des troubles psychiatriques associés au risque suicidaire 3/ Connaître les aspects pratiques de la prévention du risque suicidaire chez l'adulte : Stratégies de prévention primaire et secondaire du risque suicidaire Rôle des médecins généralistes dans la prévention du risque suicidaire chez l'adulte Suivi et accompagnement des patients à risque suicidaire
Médecin Généraliste
En présentiel
Démarches diagnostiques de l’endométriose et orientation des patients en médecine de ville
DPC
L’endométriose touche 1 femme sur 10 en France et concerne 1,5 à 2,5 millions de femmes en âge de procréer. Maladie invalidante, l’endométriose engendre des douleurs importantes au cours du cycle menstruel, de l’infertilité, mais également d’autres symptômes associés tels que la fatigue, des douleurs lors des rapports sexuels, des douleurs digestives, urinaires… Les femmes touchées errent souvent plusieurs années avant de voir poser un diagnostic sur leurs symptômes, retardant d'autant leur prise en charge. La formation des professionnels de santé de premier recours (médecins généralistes, gynécologues, sages-femmes) est donc un enjeu majeur pour le dépistage, la prise en charge et l’orientation vers un centre adapté le cas échéant. A l'issue de cette formation, vous maîtriserez tout ce qu'il y a à savoir sur l'endométriose, vous serez en mesure de la diagnostiquer avec certitude et d'être le plus pertinent possible dans le traitement à administrer pour améliorer le parcours de soins des patientes. Dans ce parcours le rôle du professionnel de santé est fondamental : évoquer le diagnostic, débuter la prise en charge et confier rapidement le patient au spécialiste pour un traitement spécifique. L’objectif général de cette formation consiste à développer ses connaissances sur les méthodes de diagnostic afin d’adapter les demandes d’examens pertinents et les traitements. Les objectifs spécifiques sont : - - I dentifier les signes évocateurs de l’endométriose - - Définir l es examens complémentaires devant une suspicion d’endométriose - - Prendre en charge l’endométriose diagnostiquée : les différents traitements
Médecin Généraliste
En présentiel
Conduite à tenir devant une lésion de la main: de l'examen clinique à l'orientation thérapeutique
DPC
Les lésions de la main au sens large sont un motif fréquent de consultation en médecine générale. Il peut s’agir de lésions traumatiques, ouvertes (plaies de main), ou fermées (entorse, fracture). De par leur fréquence et leur potentielle gravité, elles peuvent nécessiter une prise en charge spécialisée. La main étant un organe majeur de fonction, tout retard de prise en charge ou toute prise en charge inadaptée pourra avoir des conséquences sur cette fonction. La démarche diagnostic comprend un examen clinique spécialisé et des examens complémentaires spécifiques orientés. Cette formation, pratique et ludique, s’articulera autour de la conduite à tenir à avoir devant des lésions traumatiques, ouvertes (plaies de main), ou fermées (entorse, fracture). Pour cela, une chaîne d’acteurs dans un parcours de soins est indispensable et où le médecin généraliste occupera une place centrale : examen clinique par le médecin généraliste, identification des examens complémentaires et recommandation auprès d’un spécialiste orthopédique ou d’un centre spécialisé. Le parcours de soins peut se définir comme l’ensemble des étapes relatives aux actions de soins réalisées autour d’un patient lors de sa maladie. Dans ce parcours le rôle du médecin généraliste est fondamental : interrogatoire, examen clinique et coordination des examens complémentaires par le médecin. L’objectif général de cette formation consiste en l’amélioration de la prise en charge d’une lésion traumatique de la main, fermée ou ouverte. Au travers des recommandations et des audits de la FESUM, les objectifs spécifiques seront : - Rappeler l’anatomie de la main et examen clinique de la main : identifier les différents traumatismes de la main - Définir l es examens complémentaires devant une lésion de la main, fermée ou ouverte - Adresser au spécialiste si besoin et assurer le suivi
Médecin Généraliste
En présentiel
Sept situations dermatologiques fréquentes en médecine générale : Quels patients adresser et Quand ?
DPC
Quel médecin généraliste ne s'est jamais senti en difficulté face à un patient présentant une pathologie dermatologique ? Ces dernières sont très variées, parfois complexes, et chaque médecin y est bien trop souvent confronté pour ne pas s'y préparer convenablement. Le nombre de dermatologues diminuant de façon significative, le médecin généraliste sera d'ailleurs amené à prendre une place importante dans le diagnostic des pathologies et le traitement des formes bénignes. Examiner régulièrement la peau des patients afin de détecter une lésion suspecte. Prurigineuses ou pas, les eczémas, les mycoses et dermatophytoses, le psoriasis, les tumeurs cutanées peuvent poser des problèmes de diagnostic différentiel et de thérapeutique aux médecins généralistes. Cette formation a été conçues autour des situations les plus fréquemment rencontrées par le médecin généraliste au quotidien, dans un format qui met l’accent sur les aspects pratiques, des conseils concrets et du retour d’expérience d’experts de terrain, appuyé par les dernières recommandations scientifiques. Il s’agit de permettre au médecin de famille d’améliorer le dépistage et de la prévention des cancers de la peau et autres pathologies dermatologiques. La prévention primaire et le diagnostic précoce sont les seules mesures actuellement susceptibles de faire diminuer l'incidence et la mortalité des cancers cutanés. Dans ce parcours le rôle du médecin généraliste est fondamental : interrogatoire, examen clinique et coordination de la prise en charge spécialiste par le médecin généraliste. L’objectif général de cette formation consiste en l’identification des principales lésions et maladies de la peau par le médecin généraliste. Au travers des recommandations de la Société Française de Dermatologie (SFD) et de l’HAS, les objectifs spécifiques seront : - Identifier les principales grandes catégories de lésions vues en médecine générale : eczéma, acnés, rosacées, gale… - Caractériser et dépister les tumeurs cutanées : les mélanomes, les carcinomes - Mettre en place la prise en charge : quels patients adresser et quand, prévention primaire et secondaire
Médecin Généraliste
En présentiel
Démarches diagnostiques et prise en charge d’une douleur de hanche chez le sujet jeune
DPC
Les douleurs inguinales fréquemment étiquetées comme des pubalgies sont un problème fréquent des jeunes patients souvent sportifs. Le conflit fémoro-acétabulaire (CFA) représente une part importante des douleurs articulaires de hanche avant 50 ans. Un article du Lancet relève une incidence de 54,4 pour 100 000 personnes-années ce qui ferait dans le Rhône environ 1150 patients qui consultent pour ce motif et qui justifient d’être suivis par un médecin puis souvent un chirurgien arthroscopeur de la hanche. Le CFA est responsable d’une baisse de qualité de vie et des performances lors de la pratique sportive. Il provoque une arthrose précoce avec 37% de risque d’évoluer vers une prothèse de hanche versus 9% dans la population générale. D’autres pathologies notamment tendineuses autour de la hanche méritent d’être maitrisées. Un rappel anatomique, l’examen clinique d’un jeune patient atteint de douleur de hanche, les hypothèses diagnostiques, quels examens demander, la prise en charge médicale du conflit fémoro-acétabulaire, les principes de la rééducation, savoir quand adresser au chirurgien et le suivi seront abordés. En parallèle du diagnostic, le traitement des tendinopathies de la hanche, autre pathologie fréquente dans ce tableau, seront développés. L’objectif de cette formation est de fournir aux médecins généralistes une démarche avant tout clinique simple pour faire le diagnostic et orienter le traitement. Ces discussions amènent à une meilleure coordination des soins entre médecin généraliste et médecin spécialiste correspondant afin d’améliorer la prise en charge du patient. Il convient également d’attirer l’attention de la communauté médicale sur cette pathologie et d’éviter ainsi les résultats délétères pour l’articulation coxo-fémorale associés au diagnostic tardif. Dans ce parcours le rôle du médecin généraliste est fondamental : interrogatoire, examen clinique et coordination des examens complémentaires par le médecin généraliste, adressage au spécialiste et suivi. L’objectif général de cette formation consiste en l’amélioration de la prise en charge d’un patient présentant des douleurs articulaires de hanche avant 50 ans en cabinet de médecin générale. Les objectifs spécifiques sont : - Identifier les signes évocateurs de gravité ou non aux cabinets du médecin généraliste - Définir les examens complémentaires devant une douleur articulaire de hanche - Adresser au spécialiste si besoin et assurer le suivi
Médecin Généraliste
En présentiel
Accompagnement du médecin généraliste chez la personne en situation d’obésité sévère
DPC
L’obésité est une maladie chronique qui nécessite une prise en charge au long cours. Ses conséquences sur la santé sont nombreuses. Selon son degré de sévérité, son impact sur la santé peut aller du risque accru de décès prématuré à plusieurs maladies morbides ayant des effets indésirables sur la qualité dévie. Les recommandations professionnelles françaises et internationales s’accordent sur le fait que la prise en charge de l’obésité doit être globale, pluridisciplinaire et sur le long terme. Les objectifs du traitement de l’obésité ne se réduisent pas à la perte de poids : le traitement des complications est un objectif primordial quelles que soient l’évolution pondérale et les difficultés du contrôle du poids. Les comorbidités et la diminution de la qualité de vie sont souvent le premier motif de consultation avant même la volonté d'une perte de poids isolée. La prise en charge est de mieux en mieux définie : le patient est acteur de sa prise en charge, le médecin traitant est le maillon central de l'équipe. Le parcours pré opératoire est de plus en plus étoffé pour ne pas méconnaître de contre-indications médicales ou psychologiques et ne pas passer à côté d'un trouble du comportement alimentaire. La chirurgie n'est jamais l'étape finale du parcours, c'est une marche supplémentaire vers l'amélioration de l'état général du patient. Pour autant, ce dernier doit être conscient que le suivi doit être pérenne et pluridisciplinaire. En tant que professionnels de santé, nous sommes tous aujourd’hui concernés (médecin, nutritionniste, psychiatre, etc.…). Notre objectif est d’en améliorer le parcours de santé en proposant une prise en charge la plus adaptée possible pour chaque patient. En tant que médecin généraliste et spécialiste, cette formation vous permettra de mettre à jour vos acquis afin d’améliorer la prise en charge des patients (projet thérapeutique et suivi). L’objectif général de cette formation consiste en l’amélioration de la prise en charge d’un patient en obésité sévère par une équipe médicale pluri-disciplinaire. Les objectifs spécifiques sont : 1- Connaitre les différentes stratégies de prise en charge (diététiques, activité physiques et comportementales) et identifier les différents acteurs et leur rôle dans cette prise en charge (médecin, psychiatre, médecin nutritionniste, diététicien, endocrinologue...) 2- Savoir adresser/orienter un patient obèse vers une prise en charge chirurgicale 3- Accompagner le patient dans sa perte de poids, dans un parcours encadré par une équipe pluridisciplinaire
Médecin Généraliste, Cardiologue, Angiologue
En présentiel
Dépistage précoce et prise en charges de l’artériopathie oblitérante des membres inférieurs : pratiques des médecins généralistes
DPC
L’Athérosclérose Oblitérante des Membres Inférieurs (AOMI) concerne 7 à 10% de la population de 60 à 90 ans et compte parmi les localisations les plus fréquentes de la maladie athéromateuse. Elle est souvent symptomatique mais peut rester longtemps silencieuse grâce à différents mécanismes de suppléance. Si le plus souvent, son évolution affecte le pronostic fonctionnel et tissulaire des membres inférieurs, l’AOMI s’intègre habituellement dans le cas d’une atteinte polyvasculaire qui peut affecter le pronostic vital. Si les techniques chirurgicales de la vascularisation sont devenues beaucoup plus sûres et moins invasives par le développement de procédés endovasculaires, le traitement médical associé, indispensable, comporte plusieurs cibles. Si les facteurs de risques de la maladie athéromateuse se retrouvent au cours de l’AOMI, (âge, sexe masculin, hypertension artérielle, dyslipidémie), le tabagisme représente le facteur essentiel et sa poursuite affecte de façon négative le résultat de toutes les revascularisations quelles que soient les modalités. Le deuxième facteur atteignant les artères de petit calibre est le diabète dont le déséquilibre est directement relié à un risque plus élevé d’AOMI. L’artériopathie est alors d’autant plus sévère qu’elle est associée à une neuropathie sensitive et à une moindre résistance aux infections, expliquant le risque d’amputation majeur 5 à 10 fois plus élevé chez le diabétique que chez le non diabétique Le contrôle de tous ces facteurs de risques constitue donc la première étape obligatoire du traitement des patients porteurs d’une AOMI. La Haute Autorité de Santé (HAS) rapporte que 10 à 20% de la population de plus de 55 ans serait porteuse d’AOMI asymptomatique justifiant d’y penser et de démocratiser la mesure systématique des index de pression systolique chez les patients à haut risque cardiovasculaire. La maladie athéromateuse est générale expliquant l’atteinte artérielle rénale et coronaire dans moins de 50% des cas, et l’atteinte artérielle cervicale (carotidienne, sous-clavière et vertébrale) dans près de 20 % des cas. Tous ces éléments épidémiologiques concourent à chercher la diffusion de la maladie athéromateuse et en apprécier l’importance particulièrement lorsqu’une revascularisation est envisagée. Le parcours de soins peut se définir comme l’ensemble des étapes relatives aux actions de soins réalisées autour d’un patient lors de sa maladie. Dans ce parcours le rôle du médecin généraliste est fondamental : Identifier les signes évocateurs de gravité ou non aux cabinets du médecin généraliste, définir les examens complémentaires à entreprendre devant une AOMI diagnostiquée et adresser au spécialiste si besoin et contribuer à la prévention et assurer le suivi des patients. L’objectif général de cette formation consiste en l’amélioration de la prise en charge d’un patient présentant une AOMI par le médecin généraliste. Au travers des recommandations pour la pratique clinique de la SCVE sur les AOMI, les objectifs spécifiques seront : - 1/ Les circonstances de découverte de l’AOMI par le médecin traitant : AOMI asymptomatique isolée ou dans le cadre d’une maladie athéromateuse d’un autre site, AOMI symptomatique de gravité variable (du stade fonctionnel de la claudication aux douleurs de décubitus et/ou troubles trophiques). - 2/ Le parcours du patient porteur d’AOMI, une fois le diagnostic évoqué, à savoir les explorations non invasives à mettre en jeu, le plus souvent hémodynamiques (explorations fonctionnelles vasculaires avec l’écho doppler) et morphologiques (Angioscanner, ARM) permettant d’apprécier le type de revascularisation à proposer. Les thérapeutiques habituelles de chirurgie conventionnelle (endarteriectomie ou pontage), plus souvent endovasculaires (Dilatation, stent) et souvent hybrides peuvent le plus souvent être proposées à ce stade. La diffusion athéromateuse (Coronaire, cervicale, et viscérale) est alors appréciée dans la phase pré-opératoire. - 3/ Le diagnostic définitif, le traitement de l’AOMI, la gestion des facteurs de risque cardiovasculaire et le traitement des lésions athéromateuses des autres sites. Le suivi du patient après revascularisation nécessite de façon systématique une appréciation clinique et hémodynamique (écho-doppler) régulière, semestrielle dans la première année puis annuelle.