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Contraception et médecine générale

DPC

La prescription contraceptive est un élément central de la santé des femmes en France. Au-delà de la régulation des naissances et de ses résultats il s’agit de permettre à l’ensemble des femmes en France l’accès à des informations claires et actualisées concernant leur bien-être au quotidien. Depuis 50 ans la contraception s’enrichit de nouvelles méthodes, de nouvelles modes et de nouvelles exigences, bien que la pilule reste la contraception préférée des Françaises les contraceptions hormonales ont de moins en moins d’adeptes chez les jeunes femmes. La stagnation du nombre d’IVG nous questionne, en particulier quand les études nous disent que la majorité des femmes concernées avaient une contraception qui pour elles a échoué. 217 000 femmes ont pratiqué une IVG en 2019, ce chiffre reste désespérément stable… Parmi le corps médical concerné, le médecin généraliste est en première ligne en raison de la raréfaction des gynécologues médicaux. Il doit faire face au défi d’accueillir et d’accompagner le souhait des femmes avec compétence et compréhension. Il doit pouvoir leur d’apporter les réponses aux questions posées et savoir leur prescrire le contraceptif adapté. Au cours de cette formation, chacun des objectifs sera abordé sous un angle magistral, illustré par des cas rencontrés au sein des cabinets médicaux. Au-delà de la prescription, le médecin généraliste sera alors en mesure de garantir non seulement l’information de la patiente sur les différents dispositifs disponibles et adaptés à sa situation mais également de lui apporter les éclairages nécessaires à son libre choix. Ce programme d’une durée de 7 heures en ligne comporte une seule composante de formation continue comportant un ensemble de séquences composé d’apports cognitifs, d’activités interactives, de phases de synthèse et de modules participatifs. Il vise à permettre une réactualisation des connaissances dans le domaine de la contraception A l’issue de la formation, les participants seront en capacité de : Connaitre les différentes méthodes contraceptives disponibles Connaitre les particularités réglementaires relatives aux différents contraceptifs Savoir conseiller, prescrire, dispenser une contraception chez l’adolescente, chez la femme adulte en âge de procréer Choisir une contraception dans des situations spécifiques (en milieu scolaire, chez la femme à risque cardiovasculaire, après une IVG, en post-partum, en urgence) Savoir choisir une contraception dans des situations pathologiques Savoir choisir une contraception en présence de cas particuliers :  interactions médicamenteuses, sport, régime, nulliparité. Connaitre la conduite à tenir en cas d’urgence contraceptive Que faire en situation d’échec contraceptif ? Connaitre l’IVG, le parcours associé et les ressources disponibles Découvrir les nouvelles perspectives en matière de contraception

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Mixte

Retour Précoce de chirurgie à domicile

DPC

La stratégie nationale de santé publique 2018-2022 à travers le virage ambulatoire, soutient les alternatives aux hospitalisations conventionnelles avec l’augmentation des chirurgies ambulatoires et les programmes de récupération améliorée après chirurgie (RAAC). En ce sens, des recommandations nationales sont clairement définies et exigent une application rigoureuse par les infirmiers (AFCA, HAS). L’évolution des pratiques libérales est ainsi actée à travers l’avenant 6 de la convention nationale des infirmiers et infirmières libérales. Il met en évidence un nouveau rôle dans le domaine postopératoire : surveillance clinique et accompagnement postopératoire à domicile et les actes spécifiques associés. Des lors, afin de sécuriser ces sorties précoces d’hospitalisation, les professionnels infirmiers participent aux surveillances spécifiques : risques immédiats liés à l’anesthésie ou à la chirurgie ainsi qu’à la prise en charge de la douleur. Ce programme, destiné aux infirmières, abordera notamment les points suivants : la place et le rôle de l’infirmière dans le parcours de soins en période postopératoire immédiat, les soins et surveillances spécifiques immédiats en lien avec les risques liés à l’anesthésie et à la chirurgie, les outils de traçabilité de coordination. L’objectif général de ce programme vise à permettre - D’améliorer l’efficience du parcours de soins du patient par des soins et surveillances adaptés - De sécuriser la période post opératoire immédiate par une surveillance des risques spécifiques Ce programme non présentiel d’une durée de 7 heures comporte 2 composantes : - Une composante d’EPP d’une durée de 4h réalisée en 2 étapes : o 1 er tour selon la méthode des vignettes cliniques : étape en ligne et en classe virtuelle o 2 ème tour selon la méthode de l’audit clinique : étape en ligne - Une composante de formation continue d’une durée de trois heures en ligne comportant un ensemble de séquences composé d’apports cognitifs, d’activités interactives, de phases de synthèse et de modules participatifs située entre les 2 étapes d’EPP L’étape d’EPP permettra aux participants d’améliorer leurs pratiques en matière de soins et surveillance en période postopératoire et de sécuriser cette période par une surveillance des risques spécifiques et une coordination efficiente. L’étape de formation continue permettra aux participants de - Maîtriser leur place et leur rôle dans le parcours de soins en période postopératoire immédiat - Identifier les soins surveillance spécifique immédiat en lien avec les risques liés à l’anesthésie à la chirurgie - Sécuriser la période postopératoire immédiat par une traçabilité et des outils de coordination pertinent notamment pour limiter les incidents et événements indésirables Objectifs pédagogiques de l’étape de formation - S’approprier les recommandations de bonnes pratiques en matière de soins et surveillance des patients en période postopératoire immédiate - Identifier les modalités organisationnelles de la chirurgie ambulatoire et de la RAAC - Connaitre les risques immédiats liés à l’anesthésie et à la chirurgie - Connaitre les soins et surveillance infirmières spécifiques - Intégrer dans sa pratique des outils de coordination et de traçabilité - Identifier les dispositifs déclaratifs en cas de survenue d’incidents et d’évènement indésirables

Infirmier


Mixte

Bilan de Soin Infirmier (BSI) : évaluation et plan de soins

DPC

En France, le système de santé connait actuellement une mouvance importante. L’évolution des pratiques libérales est ainsi actée à travers les avenants 6 et 8 de la Convention Nationale des infirmières et infirmiers libéraux. En effet, l’évolution démographique de la population âgée nécessite une adaptation des soins proposés. L’infirmier libéral est un maillon essentiel du maintien à domicile. Dans ce contexte, une évaluation précise des besoins des patients est indispensable afin de prendre en compte les risques liés à la dépendance. La proposition d’un plan de soins personnalisé et adapté grâce à des objectifs spécifiques prenant en compte l’environnement global du patient, permettra l’élaboration d’un plan de soins sécurisé et efficient. Ce programme, destiné aux infirmières abordera les points suivants : le raisonnement clinique Infirmier notamment l’évaluation des besoins et l’élaboration du plan de soins, les différents risques inhérents à l’environnement et à la personne vieillissante, les grilles d’évaluation adaptées à chaque situation, l’outil BSI mis en place récemment par les instances. Ce programme non présentiel d’une durée de 7 heures comporte 2 composantes : - Une composante d’EPP d’une durée de 4h réalisée en 2 étapes : o 1 er tour selon la méthode des vignettes cliniques : étape en ligne et en classe virtuelle o 2 ème tour selon la méthode de l’audit clinique : étape en ligne - Une composante de formation continue d’une durée de trois heures en ligne comportant un ensemble de séquences composé d’apports cognitifs, d’activités interactives, de phases de synthèse et de modules participatifs située entre les 2 étapes d’EPP L’objectif général de ce programme vise à permettre de renforcer l’appropriation des différents concepts et la diffusion des bonnes pratiques d’évaluation pour une meilleure pertinence des plans de soins, la sécurisation des plans de soins pour la prise en compte des risques, au bénéfice de la qualité des soins et la satisfaction des patients et de leur entourage. L’étape d’EPP permettra aux participants d’améliorer l’efficacité de l’évaluation des besoins du patient par l’infirmier, sécuriser les prises en charge par une prise en compte des différents risques et renforcer la pertinence des plans de soins pour une efficacité des parcours de soins et une coordination efficace. L’étape de formation continue permettra aux participants de - Actualiser ses connaissances sur le raisonnement clinique et les concepts sous-tendus par le BSI - Renforcer ses compétences en matière d’évaluation des besoins du patient, de prise en compte de son environnement et des différents risques - Renforcer ses compétences en matière d’élaboration du plan de soins infirmiers Objectifs pédagogiques de l’étape de formation - Expliquer la nécessité d’évaluer les besoins du patient - Citer les différentes étapes du raisonnement clinique Infirmier - Comprendre la construction de l’outil et utiliser la méthode retenue pour planifier les soins (PRN, SIIPS) - Maîtriser l’évaluation globale de la personne - Identifier les risques liés au vieillissement - Utiliser les grilles adaptées à chaque situation - Élaborer un plan de soins personnalisé - Reporter dans l’outil BSI la situation singulière de la personne et le plan de soins prévisionnel

Infirmier


Mixte

BSI : évaluation et plan de soins – Classe virtuelle

DPC

En France, le système de santé connait actuellement une mouvance importante. L’évolution des pratiques libérales est ainsi actée à travers les avenants 6 et 8 de la Convention Nationale des infirmières et infirmiers libéraux. En effet, l’évolution démographique de la population âgée nécessite une adaptation des soins proposés. L’infirmier libéral est un maillon essentiel du maintien à domicile. Dans ce contexte, une évaluation précise des besoins des patients est indispensable afin de prendre en compte les risques liés à la dépendance. La proposition d’un plan de soins personnalisé et adapté grâce à des objectifs spécifiques prenant en compte l’environnement global du patient, permettra l’élaboration d’un plan de soins sécurisé et efficient. L’objectif de la formation de 7H00 en classe virtuelle est de permettre aux infirmiers d’évaluer les besoins du patient dépendant pour une meilleure pertinence des parcours de soins. La classe virtuelle de 7H00 utilise des outils synchrones permettant un échange permanent, en temps réel avec le formateur ou entre les apprenants. Le déroulé pédagogique prévoit de nombreuses méthodes facilitant l’apprentissage en ligne, des quizz, des activités réflexives, l’exploration des grilles d’évaluation venant séquencer et rythmer la formation (n’excédant pas 1H sur la même activité). Le partage d’écran en collectif renforce l’attention et facilite la mémorisation des apports cognitifs. De nombreux schémas et tableaux sont commentés en direct par le formateur, rythmant les séquences. Le formateur expert dispense la classe virtuelle en temps réel, accompagné d’une personne en charge du support technique. Les objectifs généraux permettent aux professionnels de : • Evaluer les besoins en soins des patients par l’utilisation des outils proposés, • Elaborer un plan de soins cohérent avec les besoins spécifiques du patient. In fine, cette action de formation continue en classe virtuelle, rendra possible l’actualisation des connaissances du participant au regard des données scientifiques, le partage d’expériences professionnelles et la mise à jour d’une thématique donnée. Elle répond aux objectifs spécifiques suivants : - Identifier les problématiques de santé liées à la dépendance, - Comprendre les différents indicateurs des grilles d’évaluation utilisées dans l’outil BSI, - Compléter les grilles d’évaluation de manière adaptée, - Identifier les besoins spécifiques de la personne dépendante en fonction des différents domaines d’interventions infirmières, - Compléter de manière pertinente les différents items du BSI pour une prise en charge efficiente et personnalisée.

Infirmier


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Vaccination : de nouvelles compétences infirmières – Classe virtuelle

DPC

Depuis de nombreuses années la vaccination est un enjeu de santé publique dans le monde et en France, ce malgré la méfiance et l’hésitation de la population. La stratégie nationale de santé publique 2018- 2022 prévoit de « renforcer la protection vaccinale de la population », et de venir appuyer cet axe par une inscription de la thématique dans les orientations prioritaires de DPC. La pandémie liée au SARS-CoV-2 depuis 2020 n’a fait que renforcer cet objectif national. Ainsi l’HAS émet une recommandation en avril 2022 sur l’élargissement des compétences de certains professionnels de santé dont le rôle de prévention et de réalisation des vaccins des professionnels de santé auprès des usagers est essentiel afin d’améliorer la couverture vaccinale de la population générale et notamment les enfants. Les infirmières quant à elles, acteurs majeurs de proximité, ont participé par leurs soins préventifs, éducatifs et curatifs, en tant qu’effecteurs à la mise en œuvre de la vaccination permettant de diminuer les foyers de contamination et de contrôler les effets néfastes du virus lors de la dernière pandémie. Elles sont donc au cœur de ce nouveau dispositif, dans la suite logique de la recommandation de 2018 relative à la vaccination antigrippale. Il s’agit de leur permettre d’accroître leur rôle en matière de vaccination et ainsi d’améliorer la couverture vaccinale, donc la santé de la population, par le renforcement de leurs connaissances liées à la vaccination. L’ambition générale de ce programme est de permettre aux professionnels de connaître et s’inscrire dans l’objectif de simplification du parcours vaccinal des usagers. Pour les participants, les objectifs spécifiques sont les suivants : Définir les nouvelles compétences en matière de vaccination relatives à l’actualisation du code de la santé publique, et notifiées dans la fiche de cadrage publié par la HAS en avril 2022 sur l’élargissement des compétences en matière de vaccination Renforcer ses connaissances générales en vaccinologie notamment sur les mécanismes d’action, les bénéfices en termes de protection individuelle et collective, les effets indésirables et les contre-indications Maitriser les dispositions règlementaires liées aux vaccinations obligatoires Élaborer une fiche de traçabilité pertinente en fonction du vaccin effectué Ce programme est une action de formation continue d’une durée de 7 heures, au format classe virtuelle, destiné aux infirmiers et infirmières. Le formateur expert anime la classe virtuelle en temps réel, accompagné d’une personne en charge du support technique, Ce format permet un échange permanent, en temps réel avec le formateur et entre les apprenants. Le déroulé pédagogique prévoit de nombreuses méthodes facilitant l’apprentissage en ligne, des quizz, des travaux de groupe venant séquencer et rythmer la formation (n’excédant pas 1H00 sur la même activité). Le partage d’écran en collectif renforce l’attention et facilite la mémorisation. De nombreux schémas et tableaux sont commentés, en direct par le formateur, rythmant les séquences.

Médecin Généraliste


Mixte

PATHOLOGIES ET TROUBLES DU SOMMEIL : DEMARCHE DIAGNOSTIQUE EN MEDECINE GENERALE

DPC

Les troubles du sommeil sont très représentés dans les pays occidentaux. Ils sont récurrents dans les problématiques rencontrés en médecine générale. Ils nécessitent une démarche diagnostique structurée afin d’être de mesure de poser une hypothèse diagnostique pertinente en un temps contraint qui est celui de la consultation, soit en moyenne 18 minutes par patient. Parmi les nombreux troubles répertoriés par l’International Classification of Sleep Disorders, l’insomnie chronique présente une prévalence de 20 à 30% selon les études, tandis que les troubles respiratoires du sommeil touchent entre 4 et 6% de la population. D’autres pathologies du sommeil sont regroupées dans cette classification : les parasomnies, l’hypersomnolence d’origine centrale, les mouvements anormaux liés au sommeil, le trouble circadien veille-sommeil, autres troubles du sommeil. Etablir un diagnostic différentiel, proposer un suivi et une stratégie thérapeutique adaptée et acceptée par le patient, sont les éléments essentiels du parcours de soins et représentent un défi de tous les instants pour le médecin généraliste, pilier du système de santé. Pour mener à bien ce challenge, une formation est absolument nécessaire. Cette action de formation a pour ambition de : • Améliorer le raisonnement clinique en soins primaires : adopter une démarche diagnostique adaptée aux symptômes et syndromes • Prendre en compte le risque d’une évolution grave • Optimiser et justifier de façon argumentée les décisions prises en termes de recours aux examens complémentaires et d’orientation du patient Le programme permettra à chaque participant de : • Réactualiser ses connaissances relatives à la physiopathologie du sommeil et aux différentes pathologies dans ce domaine • Identifier les outils d’aide au diagnostic et les examens complémentaires à disposition • Savoir poser le diagnostic et orienter le patient en fonction de la situation Cette formation est présentée en classe virtuelle d’une durée de 3 heures consécutives durant laquelle l’expert du sommeil abordera les apports théoriques relatifs aux troubles du sommeil, et en particulier les stratégies diagnostiques, les outils diagnostics, le suivi et l’orientation du patient. Le programme sera abordé sous l’angle de plusieurs cas cliniques qui constitueront le fil conducteur de la formation afin de développer le raisonnement clinique qui permet de poser ou écarter une hypothèse diagnostique. Le format classe virtuelle permet le contact direct avec l’expert du sommeil qui animera l’ensemble de la formation. Ce programme sera l’occasion de nombreux échanges directs entre les participants et l’expert.

Médecin Généraliste


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SUIVI DE GROSSESSE AU CABINET DU GENERALISTE

DPC

Fin 2018, la France présente plus de 700 000 naissances annuelles dans 491 maternités. La tendance actuelle est à la concentration des maternités pour des structures plus spécialisées et plus grandes : un tiers des maternités sont des structures où ont lieu plus de 1 500 naissances annuelles. Cette évolution rend cruciale l’articulation ville – hôpital pour le suivi des grossesses. On dénombre actuellement 5 300 gynécologues obstétriciens et 23 174 sage femmes qui exercent en France avec de grandes disparités inter-régionales. Cette démographie de soignants spécialisés destinée à prendre en charge la santé des femmes, pendant mais aussi hors grossesse, est insuffisante et doit donc être complétée par les médecins généralistes. La place de la prévention est également fondamentale quand on connait les principaux facteurs de risque des grossesses : âge supérieur à 35 ans (21 % des femmes), tabagisme (17 %) et surpoids (20 %). A titre d’exemple, on ne peut que déplorer que 23% seulement des femmes initient leur grossesse avec la prévention systématique recommandée par acide folique ou que 19 % des femmes enceintes n’ont pas eu de frottis cervico vaginal les 3 dernières années précédant la grossesse. L’ensemble des professionnels de santé doit également être mobilisé pour prévenir et accueillir un taux de prématurité qui augmente (6% des naissances) et un taux de Petit Poids de Naissance de 10 %. Enfin le dernier rapport sur l’étude des morts maternelles (rapport du CNEMM janvier 2021) a mis l’accent sur les deux premières causes indirectes de décès des femmes enceintes en France : suicide et maladies cardio-vasculaires …évitables au moins deux fois sur trois. Au-delà de la prise en charge « spécialiste », la prise en charge de la grossesse, de la période anté-conceptionelle au post-accouchement, devra donc s’étendre à l’ensemble du suivi de la santé des femmes. Le médecin généraliste, soignant référent, devant y occuper une place centrale. Ce programme intégré d’une durée de 7h comporte une phase d’Evaluation des Pratiques Professionnelles (EPP) d’1h, et une phase de formation de 6h. Son ambition générale vise à permettre d’améliorer le suivi de la femme enceinte par une meilleure pertinence des prescriptions, examens et actes du médecin généraliste La phase d’EPP permettra à chaque participant de : - Questionner sa pratique professionnelle en matière de suivi de grossesse des patientes adultes entre le 4e et le 8e mois de gestation à l’appui d’un outil d’auto-évaluation de ses pratiques (1er tour d’audit clinique) - Mettre en place des actions d’amélioration incluant notamment le suivi d’une formation - Objectiver l’amélioration de ses pratiques à l’appui d’un outil d’auto-évaluation (2ème tour d’audit clinique) après mise en place du plan d’actions La phase de formation permettra à chaque participant de : - Savoir accompagner un projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens - Savoir suivre une grossesse physiologique en 2021 - Savoir conseiller une alimentation adaptée et une bonne hygiène de vie - Savoir repérer les facteurs de risque de complication durant la grossesse qui entrainent une prise en charge spécialisée - Savoir prendre en charge les complications d’une grossesse : celles du ressort du médecin généraliste et celles nécessitant de référencer vers un médecin spécialiste ou un service hospitalier.

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Plaie : de l’évaluation à la prescription infirmière – classe virtuelle

DPC

Au quotidien, les infirmiers sont confrontés à la problématique des soins de plaies. Devant des dispositifs médicaux et des recommandations de bonnes pratiques qui évoluent continuellement, il est nécessaire de se former régulièrement en vue de sécuriser ses pratiques et d’améliorer les processus de prises en charge. Concrètement, les patients ont besoin d’une surveillance spécifique pour une meilleure cicatrisation contribuant à garantir leur qualité de vie. Savoir évaluer ou décrire une plaie, est la première étape d’un soin de cicatrisation. Aussi, l’état nutritionnel, le niveau de douleur et/ou d’inconfort, l’observance de compression veineuse (ulcère veineux), le besoin de décharge (escarre) sont à considérer et exigent des compétences multiples. Aujourd’hui, l’avenant 6 de la convention nationale infirmière inscrit à sa nomenclature une nouvelle lettre clé permettant d’effectuer un bilan de plaie. Il est, par conséquent, indispensable d’analyser globalement la situation du patient notamment, maitriser l’examen clinique spécifique dans le cadre de la cicatrisation (le recueil de données et évaluation clinique) pour effectuer des soins locaux de qualité. Par le droit de prescription des dispositifs médicaux, les infirmiers ont toute autonomie dans le choix et la conduite du traitement adapté à chaque type de plaie. Il est, par conséquent, indispensable de connaître chacune des classes de produits pour pansements mis sur le marché avec leur mode d’action, leurs indications pour la réalisation des soins. Ce programme est une action de formation continue d’une durée de 7 heures, au format classe virtuelle, destiné aux infirmiers et infirmières. Le formateur expert anime la classe virtuelle en temps réel, accompagné d’une personne en charge du support technique, Ce format permet un échange permanent, en temps réel avec le formateur et entre les apprenants. Le déroulé pédagogique prévoit de nombreuses méthodes facilitant l’apprentissage en ligne, des quizz, des travaux de groupe venant séquencer et rythmer la formation (n’excédant pas 1H00 sur la même activité). Le partage d’écran en collectif renforce l’attention et facilite la mémorisation. De nombreux schémas et tableaux sont commentés, en direct par le formateur, rythmant les séquences. Les objectifs généraux de la formation visent à permettre : • Une amélioration de la pertinence de l’analyse de la situation globale du patient pour une meilleure efficience des stratégies thérapeutiques dans le domaine des plaies • De garantir la sécurité des soins par la pertinence du choix des dispositifs médicaux Pour les participants, les objectifs spécifiques sont les suivants : - Identifier le rôle et la place des infirmières dans la prise en charge des plaies - Réactualiser ses connaissances sur les processus physiologiques de la cicatrisation en nommant les principaux stades de la cicatrisation - Comprendre les retards de cicatrisation en associant les facteurs néfastes aux effets possibles - Analyser la situation globale du patient en identifiant les différents critères d’évaluation d’une plaie - Concevoir un plan thérapeutique personnalisé par le choix éclairé de dispositifs médicaux selon les soins locaux à réaliser - Tracer les différentes données en utilisant un outil de suivi et de coordination permettant une évaluation et un réajustement des pratiques en cas de nécessité

Médecin Généraliste


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LES PATHOLOGIES DU SOMMEIL

DPC

Les pathologies du sommeil sont très représentées dans les pays occidentaux. Les plus fréquentes sont l’insomnie et les troubles de la respiration pendant le sommeil. Le diagnostic l’orientation du patient et son suivi représentent un vrai challenge pour le médecin généraliste La prévalence de l’insomnie chronique en France est située entre 20 et 30% selon les études ; donc un Français sur trois est susceptible de consulter à ce sujet. 10% de la population adulte utilise régulièrement des hypnotiques dans le cadre d’une insomnie sévère. Les troubles respiratoires du sommeil (TRS) touchent entre 4 et 6% de la population. En raison des risques cardiovasculaires, anesthésiologiques associé aux TRS et de l’impact du Syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) sur les désordres métaboliques et sur la somnolence diurne, la demande de dépistage est de plus en plus importante. Mais il existe de nombreux autres troubles du sommeil ; l’International Classification of Sleep Disorders (ICSD3) classe les troubles du sommeil en plusieurs sous catégories : - Insomnies - Troubles respiratoires du sommeil - Trouble du rythme circadien veille sommeil - Mouvements anormaux liés au sommeil - Parasomnies - Hyper somnolence d’origine centrale - Autres troubles du sommeil En raison de cette hétérogénéité il est évident que la prise en charge du patient nécessite des médecins généralistes formés aux pathologies du sommeil, capables de faire le diagnostic différentiel entre les différentes pathologies du sommeil devant la plainte du patient. Ce programme intégré d’une durée de 7h non présentiel comporte une phase d’Evaluation des Pratiques Professionnelles (EPP) d’1h, et une phase de formation de 6h. Ses objectifs généraux visent à permettre de : - Améliorer le raisonnement clinique en soins primaires : adopter une démarche diagnostique adaptée aux symptômes et syndromes - Prendre en compte le risque d’une évolution grave - Optimiser et justifier de façon argumentée les décisions prises en termes de recours aux examens complémentaires et d’orientation du patient La phase d’EPP permettra aux participants d’analyser leurs pratiques, mettre en place un plan d’action et objectiver l’amélioration, à l’appui de données cliniques issues de leurs pratiques. Elle se déroulera en 2 étapes via une plateforme dédiée selon la méthode de l’audit clinique ciblé en 2 tours : avant et après la formation. La phase de formation permettra aux participants d’actualiser leurs connaissances en matière de troubles du sommeil et renforcer leurs compétences pour une meilleure prise en charge des patients. Elle répond aux objectifs spécifiques suivants : - Comprendre la physiopathologie du sommeil - Connaitre les différentes pathologies du sommeil (épidémiologie et complications) - Connaitre les outils d’aide au diagnostic et les examens complémentaires à disposition - Savoir poser le diagnostic ou orienter le patient en fonction de la pathologie - Proposer un suivi ou orienter le patient en fonction de la pathologie - Bien diagnostiquer chez l’enfant et l’adolescent une pathologie du sommeil et savoir l’orienter - Connaitre les aspects réglementaires liés à certaines pathologies et à leur suivi

Infirmier


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Retour précoce de chirurgie à domicile

DPC

La stratégie nationale de santé publique 2018-2022 à travers le virage ambulatoire, soutient les alternatives aux hospitalisations conventionnelles avec l’augmentation des chirurgies ambulatoires et les programmes de récupération améliorée après chirurgie (RAAC). En ce sens, des recommandations nationales sont clairement définies et exigent une application rigoureuse par les infirmiers (AFCA, HAS). L’évolution des pratiques libérales est ainsi actée à travers l’avenant 6 de la convention nationale des infirmiers et infirmières libérales. Il met en évidence un nouveau rôle dans le domaine postopératoire : la surveillance clinique, l’accompagnement postopératoire à domicile et les actes spécifiques associés. Afin de sécuriser ces sorties précoces d’hospitalisation, les professionnels infirmiers s’appuient sur le raisonnement clinique infirmier. Par des méthodes, il s’agit de questionner les symptômes douloureux, infectieux, anxiogènes, hémorragiques et thromboemboliques afin de les prévenir, transmettre, surveiller, réduire et traiter. Les nouvelles organisations en chirurgie ambulatoire et le parcours de soin sont abordés, les complications liées à l’anesthésie et à la chirurgie sont développées afin de répondre efficacement aux besoins et risques du patient. Pour finir, dans ce contexte de décloisonnement ville-hôpital, nous vous proposons des outils opérationnels et structurants directement transférables à votre pratique infirmière et coordonnée. Cette formation est proposée sous la forme d’un programme intégré dans lequel s’alternent deux typologies d’action : Formation Continue (apport théorique) et EPP (vignettes cliniques). Ce format permet aux professionnels de santé d’acquérir de nouvelles compétences et d’améliorer leurs pratiques professionnelles. Cette action se présente en E-learning 7 heures, en 3 étapes. Une première étape d’EPP sous la forme d’une vignette clinique permet d’évaluer la pratique initiale du professionnel. Ensuite, une deuxième étape de Formation Continue, balaye un apport théorique complet sur la thématique. Enfin, une troisième étape d’EPP, réalisée à postériori par le professionnel, sous la forme d’une vignette clinique mesure l’amélioration des pratiques et les compétences acquises en fin de parcours. Les étapes 1 et 2 doivent être réalisées en 4 semaines. Un temps de pratique de 4 semaines est obligatoire afin d’accéder à l’étape 3, qui formalisera l’amélioration des pratiques professionnelles. A chaque étape, le professionnel pourra poser ses questions et échanger sur sa pratique (difficultés, axes d’amélioration) avec le e-tuteur. Ce programme intégré est conforme à la fiche méthode HAS « guide d’aide au dépôt des actions de DPC » de novembre 2021. Pour conclure, l’objectif de la formation est de compléter les connaissances relatives aux soins infirmiers spécifiques de la chirurgie pour une efficience du parcours de soin. Il s’agit de sécuriser la période post opératoire immédiate par une surveillance des risques. Les objectifs de cette formation sont : En Formation Continue de : S’approprier les recommandations de bonnes pratiques en chirurgie ambulatoire Comprendre les organisations : chirurgie ambulatoire, RAAC, parcours de soin Connaitre les nouveaux actes en chirurgie ambulatoire, notifiés par l’avenant 6 S’appuyer sur le raisonnement clinique pour cibler ou prévenir les problématiques en post opératoire Maitriser la surveillance clinique : méthodes, fiche de surveillance, entretien clinique, examen physique Connaitre les risques immédiats liés à l’anesthésie et à la chirurgie Cibler les risques, les complications, les surveillances et les soins en fonction des interventions réalisées en chirurgie ambulatoire Réduire la douleur, l’inconfort et mieux informer Sécuriser le retour à domicile en intégrant des outils de transmission : courrier adressage, dossier de soins, PPS Développer des axes d’amélioration sur sa pratique pour limiter les incidents En EPP de : Évaluer ses pratiques professionnelles courante Comparer sa pratique aux recommandations nationales Mettre en place des axes d’amélioration et modifier sa pratique professionnelle Développer une réflexivité sur sa pratique professionnelle grâce à la vignette clinique